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Французский язык : (стоматологам) учеб. пособие / З. Я. Давидюк, С. Л. Кутаренкова, Л. Ю. Берзегова. - 2-е изд., перераб. и доп. - 2010. - 224 с.
II. CHIRURGIE STOMATOLOGIQUE

II. CHIRURGIE STOMATOLOGIQUE

1. Problème de la sensibilité dentaire

Grammaire. Lors de. Bien que, quel que + subjonctif présent. Conditionnel

présent.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Dites, laquelle des trois théories principales explique le mieux le problème de la sensibilité dentaire et pourquoi.

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

cliniquement, mécanisme, identifier, nerf [πεΓ], nerveuse, auteur, théorie, hydro-dynamique, chef, communication, déformation, transmission, récepteur, application, enregistrer, activité, choc [fok], évacuation, intéressant, signaler [-η-], microscope, intervention, optique, visualisation, contact [-akt], réalité.

Bien que la douleur dentaire soit un fait cliniquement bien établi, le mécanisme de cette douleur est fort mal compris*. Dès 1835 Rachkow a pu identifier des nerfs dans la pulpe et Tomes, en 1856, pense que le prolongement odontoblastique, ou fibre de Tomes, est une fibre nerveuse. Depuis de plus de cent ans, la présence de nerfs dans la dentine a tour à tour* été défendue et niée par de nombreux auteurs.

La sensibilité dentinaire est un fait d'expériences courantes*, vérifié quotidiennement en clinique. Trois théories principales tentent de l'expliquer. D'après la théorie hydro-dynamique, dont le chef de file* est Brannstrom, les canalicules dentinaires servent de communication vers la pulpe. Sous l'influence de changements de pressions mécaniques, thermiques ou chimiques, le mouvement de déformation des tissus provoque une transmission hydro-dynamique de la douleur vers le récepteur pulpaire. Le déplacement de la cellule odontoblastique et de son prolongement est susceptible de provoquer une douleur. Cette théorie hydro-dynamique est basée sur l'absence de nerfs dans la dentine.

Avary et Rapp admettent que la douleur peut être transmise par l'inter- médiaire de l'odontoblaste et de son prolongement. Ayant mis en évidence* de l'acétylcholinestérase [-kә-] au niveau de cette cellule, dont l'origine neurectoblastique a été avancée, ils pensent que la conduction peut s'effectuer par cette voie. Des synapses entre odontoblastes et nerfs pulpaires assureraient la transmission de la douleur. Si la présence de cholinestérase [kә-] n'est pas liée nécessairement à l'existence d'un mécanisme d'excitation-conduction, il faut ajouter, en outre, que d'autres auteurs tels que Shelton et Ten Cate n'ont pas pu mettre en évidence de l'acétylcholinestérase au niveau de l'odontoblaste et de son prolongement. Une théorie voisine* a été émise par Sicher en 1953. L'odontoblaste serait une cellule sensorielle réceptrice. Lors de l'irritation de cette cellule il y aurait libération d'histamine qui agirait sur les nerfs pulpaires. Malheureusement l'application artificielle d'histamine sur la pulpe ne provoque pas de douleurs.

Une troisième théorie admet la présence d'un récepteur intradentaire. Il s'agit des travaux de Scott Jr. qui a pu enregistrer une activité électrique d'un récepteur sensitif se trouvant dans le tiers interne de la dentine chez le chat, en appliquant des stimulus [-ys] thermiques ou des chocs. En plaçant de l'aspirine à la surface de la dentine, Scott a pu abolir toute activité électrique, qui reprend après un temps de latence correspondant à l'évacuation du produit. Selon certains auteurs, les signaux électriques enregistrés par Scott à 300 microns de la pulpe pourraient provenir de nerf de la pulpe. Cependant il est intéressant de signaler que le microscope électronique a pu mettre en évidence des fibrilles nerveuses amyéliques dans certains canallicules du tiers interne de la dentine.

Les bases anatomiques de l'intervention interdentaire ont pendant longtemps été fort controversées. Malgré les excellents travaux de microscopie optique de Fearhead, Kerebel, Held, etc., la mise en évidence de nerfs en microscopie optique a été contestée par suite d'une éventuelle non-spécificité des imprégnations [ηa-] argentiques. La visualisation directe de l'ultrastruc- ture d'une fibrille nerveuse amyélinisée, contenant de nombreuses mitochondries [-kә-], des neurofilaments des neurotubules, des vésicules denses et claires ainsi que des inclusions d'aspect [-ρε] lysosomique, permet de lever le doute* en montrant, dans certains canalicules dentaires de la couronne, une fibrille nerveuse au contact [-akt] du prolongement odontoblastique. La fréquence des nerfs intradentinaires est fort variable et l'on peut trouver de 30 à 300 terminaisons par mm2.

Entre le prolongement odontoblastique et la terminaison nerveuse, il existe des jonctions intercellulaires rappelant une bandelette obturante.

Quelles que soient les obscurités régnant encore dans le domaine de la neurophysiologie de la dentine, il s'avère indispensable que toute théorie neurophysiologique, rendant compte du* problème de la sensibilité dentinaire, prenne en considération* la réalité anatomique de l'existence de fibrilles nerveuses amyéliniques dans le tiers de la dentine coronaire.

Notes:

être fort mal compris - быть плохо изученным

tour à tour - по очереди

un fait d'expériences courantes - тема современных опытов

le chef de file - руководитель; основатель

ayant mis en évidence - обнаружив

une théorie voisine - похожая, сходная теория

lever le doute - разрешать сомнения

rendre compte de - объяснять

prendre en considération - учитывать, принимать во внимание EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Problème de la sensibilité dentaire»:

1. Dites si le mécanisme de la sensibilité dentaire est bien établi.

2. Y a-t-il des nerfs dans la dentine ou non?

3. Où fait-on les expériences courantes de la sensibilité dentinaire?

4. Comment explique la sensibilité dentinaire la théorie hydro-dynamique?

5. Sur quoi est basée cette théorie?

6. Expliquez comment peut être transmise la douleur d'après la deuxième théorie de la sensibilité dentinaire.

7. Quel rôle jouerait l'odontoblaste dans ce cas-là?

8. Qu'est-ce que les travaux de Scott sur la sensibilité dentinaire prouvent?

9. Avez-vous entendu parler de ces théories? Qu'en pensez-vous?

10. Est-ce que tout est clair aujourd'hui en ce qui concerne la sensibilité dentaire?

11. En traduisant les phrases suivantes n'oubliez pas que lors de se traduit comme во время; при; когда:

1. Lors de l'irritation de cette cellule il y aurait libération d'histamine qui agirait sur les nerfs pulpaires. 2. Une telle réaction n'est pas prévisible

lors d'une première piqûre. 3. L'électrogalvanisme va encore augmenter lors de la pose de prothèses dentaires métalliques. 4. La communication avec le patient est nécessaire pour objectiver un résultat lors du traitement complexe. 5. Le matériel utilisé pendant les opérations et lors des pansements est appelé matériel de pansements.

III. Relevez les préfixes des mots suivants, expliquez leur sens et trouvez ces mots dans le texte:

amyélinique; intradentinaire; déformation f; ultrastructure f; controverser; provenir; reprendre; intermédiaire; admission f; transmettre; absence f; déplacement m.

IV. Soyez attentif en traduisant ces phrases avec les conjonctions bien que, quel que + subjonctif présent:

1. Bien que la douleur dentaire soit un fait établi, le mécanisme de cette douleur est mal compris. 2. Bien qu'il s'agisse d'un phénomène physiologique il est vrai que certains enfants souffrent des poussées dentaires. 3. Quelles que soient les obscurités régnant dans la neurophysiologie de la dentine, il faut prendre en considération l'existence de fibrilles nerveuses amyéliniques dans le tiers de la dentine coronaire. 4. La fracture d'un apex [-εks] est une éventualité toujours possible, quelles que soient les précautions prises. 5. Bien qu'il n'existe pas de traitement spécifique des virus [-ys] responsables du rhume, de nombreux médicaments peuvent en améliorer les symptômes. 6. Quelle que soit la méthode choisie, la respiration artificielle doit être pratiquée d'une manière rythmée, 15 à 16 inspirations par minute.

V. Donnez les dérivés des mots suivants:

sensibilisant m; dentine f; application f; nerf m; déformation f; provocation f.

VI. Mettez les verbes entre parenthèses au Conditionnel présent et traduisez ces phrases:

1. Des synapses entre odontoblastes et nerfs pulpaires (assurer) la transmission de la douleur. 2. L'odontoblaste (être) une cellule sensorielle réceptrice. 3. Il y (avoir) libération d'histamine qui (agir) sur les nerfs pulpaires. 4. Les signaux électriques enregistrés par Scott (pouvoir) provenir de nerfs de la pulpe. 5. L'extraction des dents temporaires ne (savoir) être un remède, bien au contraire. 6. La soif de l'enfant est intense, il (vouloir) boire très souvent.

VII. Vous avez lu et traduit le texte «Problème de la sensibilité dentaire». Dites laquelle des trois théories principales explique le mieux le problème de la sensibilité dentaire. En 10-15 phrases donnez votre point de vue.

2. Découverte de l'anesthésie

Grammaire. Toujours. Afin que, pour que + subjonctif présent. Futur immédiat et futur simple.

Lisez et traduisez le texte ci-dessous. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Dites d'où vous avez appris la découverte de l'anesthésie. De votre point de vue, qu'est-ce qui est le plus frappant dans ce texte?

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

grandiose, pas (n), diplôme, compagnon, représentation, scène, opérateur, nu, patiente, inerte, commander, marcher, spectacle, courage, coulisse, concurrencer, hypnotique, insensibilisation, public, gaz [gaz], démonstration, professeur, veine.

La plus grande découverte du XIX-ième siècle - la plus grandiose - qui va permettre son pas de géant au «grand chirurgien», l'anesthésie va échoir à un «dentiste».

C'était en 1840 à l'Université de Philadelphie. Un jeune étudiant suivait les cours pour obtenir son diplôme de docteur-dentiste-chirurgien. Il s'ap- pelait Horacio Wells. Il est romantique, il ne partage pas la vie tumultueuse de ses compagnons. Seul, il va un soir à une représentation de music-hall [myzikol]. Un homme entre en scène. Porte dans ses bras une jeune femme. Elle paraît être en état de catalepsie ou bien feint-elle une raideur de morte? Elle est mise en vue en scène. L'opérateur retrousse les manches de sa robe, met à nu* son bras et après un boniment charlatanesque, traverse ce bras avec une aiguille εginj], procède à d'autres sortes de tortures plus ou moins feintes. La patiente ne bouge pas. Elle est toujours inerte. L'exhibition [εgzi-] sur le point d'être terminé*, l'opérateur la met debout, lui commande de marcher. Elle sourit, se frotte les yeux. Elle est bien vivante, et ne semble se souvenir de rien.

Horacio Wells n'en dort pas de la nuit. Le lendemain il retourne au spectacle. Même scène. Il est timide, mais sa curiosité lui donne du courage. Il

va dans les coulisses rendre visite aux deux acteurs. Il va droit au fait*. - Je fais mes études pour devenir chirurgien, leur dit-il, je n'ai aucune intention de vous concurrencer. Il serait humain de me dire par quel moyen vous supprimer la douleur.

L'homme explique volontier: Avant d'entrer en scène, j'endors Mademoiselle au moyen d*'un gaz [gaz] connu et inoffencif, le protoxyde d'azote, qui produit une sorte d'ivresse hypnotique, gaie et douce, jointe même à des sensations agréables. Sa durée d'insensibilisation est suffisante pour que je puisse transpercer mon sujet avec des aiguilles et donner la sensation au public d'un pouvoir personnel et étrange.

Le jeune Horacio Wells a compris. Il se procure du gaz. Cherche un patient qui nécessite une intervention douloureuse, une extraction difficile. Il le trouve. Endort son patient, extrait la dent. L'homme se réveille, sourit. Il n'a plus qu'à se rincer la bouche et n'est convaincu de l'extraction que quand il voit son sang. Il est émerveillé, l'opérateur aussi.

Le moment arrive où il convient de faire part de sa découverte à ses professeurs. Il trouve auprès d'eux la curiosité qu'il a éprouvé lui-même. Et un peu de scepticisme aussi.

L'expérience aura lieu dans l'amphithéâtre de l'École, où il est entouré de ses camarades moqueurs.

Wells n'a pas l'assurance qui convient à une telle démonstration. Il tremble en endormant son patient. Il l'endort mal. Peut-être le patient lui-même n'est-il pas à son aise* ou réfractaire. On n'est pas cobaye sans appréhension*. Si bien que* l'opération n'est pas sans douleurs.

Ce n'est pas grave, mais Wells va subir les sourires de ses professeurs et les quolibets de ses camarades. Quoique Américain on n'est pas moins romanesque. C'est alors le drame. La décision est prise. Une fiole de protoxyde d'azote dans une main, un rasoir dans l'autre. Il se met dans son bain, respire et s'ouvre les veines. Ainsi meurt l'inventeur de l'anesthésie. Ce jeune illuminé de ving-deux ans lègue à l'humanité un héritage: la suppression de la douleur.

Notes:

mettre à nu - обнажать

sur le point d'être terminé - подходить к концу

aller droit au fait - приступать прямо к делу

au moyen de - посредством

le patient lui-même n'est-il pas à son aise - самому пациенту было не по себе

n'être pas cobaye sans appréhension - это не морская свинка без понимания

si bien que - так что

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Découverte de l'anesthésie»:

1. Rappelez-vous la plus grandiose découverte du XIX-ième siècle dans le domaine de la médecine.

2. Qui était Horacio Wells et où suivait-il ses études?

3. Comment était l'état de la jeune femme mise en vue en scène?

4. L'acteur au moyen de quel gaz endormait-il sa patiente en scène?

5. L'opérateur pourquoi a-t-il raconté «son secret» à Horacio Wells?

6. Comment se passe la première intervention douloureuse faite par le jeune dentiste à l'aide du gaz?

7. Horacio Wells pourquoi a-t-il endormi mal son patient pendant l'ex- périence à l'École?

8. Quel héritage lègue le jeune Horacio Wells à l'humanité?

II. Soyez attentif en traduisant les phrases ci-dessous. Faites attention à l'adverbe toujours:

1. En scène la jeune femme ne bouge pas, elle est toujours inerte. 2. La pulpite se distingue par l'intensité de la douleur; c'est la rage de dent, presque toujours insoutenable. 3. Ce clapier présente toujours des parois inflammatoires. 4. Toujours très grave, la pyorrhée est pratiquement incurable chez des très jeunes gens. 5. Le traitement de cette maladie est toujours complexe et difficile.

6. Ces remèdes ne sont pas toujours faciles à déterminer, car ils sont nombreux.

7. Ce genre du test cutané n'est toujours pas appliqué. 8. Le dentiste, toujours le même, diagnostiqua: allergie, foyers pathogènes, intoxication au mercure.

III. Réfléchissez bien et donnez les antonymes aux mots suivants. Traduisez ces mots:

insensibilisation f; incompréhension f; insoutenable; incurable; inadaptation f; incapable; incoagulable; indirect [-εkt]; inextirpable; infiltration f; indissoluble; inefficace; inévitable; inconscient; indétectable.

IV. Traduisez les propositions suivantes en faisant attention aux conjonctions afin que, pour que + subjonctif présent qui se traduisent comme для того, чтобы:

1. La durée de ce gaz est suffisante pour que l'opérateur puisse transpercer son sujet avec des aiguilles. 2. Que faire pour que cette prédisposition ne se traduise pas par une maladie? 3. Plusieurs consultations sont indispensables afin que la décision du traitement implanto-prothétique soit prise en toute sécurité. 4. Il faut informer le patient du nom de l'alliage utilisé afin qu'il puisse garder cette information dans son dossier sanitaire. 5. Pour que le cerveau fonctionne, il doit constamment être alimenté en oxygène. 6. Les chirurgiens-dentistes récupèrent les déchets d'amalgames afin que ces déchets soient retraités par une société spécialisée.

V. Formez les noms des mots suivants à l'aide des suffixes -eur, -ateur et traduisez les mots nouvellement formés:

grand; raide; douce; douloureux; opérer; expliquer; provoquer; mettre; malheureux; profond.

VI. Faites attention à la différence de la traduction des verbes au futur immédiat et futur simple:

1. La plus grande découverte du XIX-ième siècle, l'anesthésie, va permettre son pas de géant au chirurgien, mais va échoir à un dentiste. 2. L'expérience aura lieu dans l'amphithéâtre de l'École où Wells est entouré de ses camarades moqueurs. 3. Vous allez conseiller à ce malade comment assurer l'hygiène bucco-dentaire. 4. L'abcès ou la cellulite périmaxillaire nécessitera parfois l'hospitalisation pour une antibiothérapie par voie intraveineuse. 5. L'avulsion de la dent sera réalisée le plus rapidement possible. 6. L'élimination du tartre va être faite par le spécialiste.

VII. Après avoir lu et traduit le texte «Découverte de l'anesthésie» racontez (en 10-15 phrases) d'où vous avez appris cette découverte. De votre point de vue, qu'est-ce qui est le plus frappant dans ce texte?

3. Anesthésie

Grammaire. A + infinitif. Forme passive des verbes suivre, influencer, précéder. Sans + infinitif.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Dites est-ce qu'on utilise toujours l'anesthésie au cours du traitement des dents? Désignez des avantages des procédés divers de l'utilisation de l'anesthésie.

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

patience, opération, méthode, local, nature, pratique, régional, cabinet, contrôle, contre-indiqué, pathologique, cardiaque, aortique, artério-scléreux, hypertendu, classique, mécanique, chimique, préparation, excavateur, forte, élément, instrument, rotatif, pression, minimum [-әm],

L'anesthésie est le premier temps* de toute intervention buccale. Elle doit, en effet, permettre au malade de ne pas souffrir et de supporter patiemment [-sjama] l'opération, et au chirurgien d'intervenir avec méthode et sans brusquerie*. Le choix d'un bon mode d'anesthésie a donc une grande importance; il doit dépendre des conditions pathologiques locales, de la nature et de la durée de l'intervention, de l'âge et de l'état général du patient.

Dans la pratique courante* des interventions buccales exécutées à froid*, l'anesthésie locale, régionale ou loco-régionale est le plus souvent indiquée. Elle est en effet d'un mode d'administration simple; elle rend possible l'in- tervention dans le cabinet, et en laissant au patient son «self control» *, lui permet de prendre la position indiquée par l'opérateur. Celui-ci bénéficie en outre d'un champ opératoire presque exsangue [egzag].

En effet, cette anesthésie loco-régionale n'est contre-indiquée que dans les cas de lésions inflammatoires très étendues ou lorsque le patient présente l'état pathologique: cardiaque, aortique, artério-scléreux, hypertendu.

Il est classique de diviser les moyens d'anesthésier la dentine en procédés mécaniques, physiques, chimiques.

Procédés mécaniques. - Le nettoyage des cavités, c'est-à-dire leur pré- paration à recevoir une obturation retenue par des moyens mécaniques (excavateurs, fraises, meules) est la génératrice de douleur* qu'il dépend de leur maniement [manima] donc de l'opérateur, que cette douleur soit faible, forte ou insupportable pour un travail donné.

Deux éléments interviennent dans la production de la douleur: le contact et l'échauffement produit par la friction des instruments. On voit de suite que l'utilisation d'instruments à main ne sera pas génératrice d'échauffement. Si l'opérateur pense sans cesse à cette éventualité lorsqu'il emploie des instruments rotatifs il est susceptible de diminuer cet échauffement.

On ne doit jamais couper à la fois émail et dentine. Des excavateurs bien coupants, donc régulièrement aiguisés, permettent l'éviction rapide*, et sans pression avec un minimum [-әm] de douleur de l'ivoire ramollie.

L'utilisation d'un excavateur aiguisé et une forte pression donc avec une forte douleur, n'est pas toujours suivie de l'enlèvement du coupeau dentinaire.

Procédés physiques. - La dessiccation. - L'utilisation de l'air tiède. - Si la couche périphérique dentinaire est privée d'eau, les contacts, les pressions perdront les possibilités de transmission hydraulique. Au point de vue prati- que* on doit savoir qu'une dentine desséchée perd une grande partie, quelque fois toute, de sa sensibilité. La réalisation pratique de la dessiccation n'est pas difficile, elle postule l'exclusion de la salive.

Avec l'insufflateur de l'équipement, d'une distance de quatre ou cinq centimètres un jet d'air tiède est dirigé vers l'endroit sensible. Une trentaine de secondes assureront une dessiccation suffisante pour vous permettre un contact indolore*.

- La réfrigération. - Le refroidissement peut être employé pour obtenir une véritable anesthésie dentinaire. La dent, habituellement maintenue à 37° par le milieu buccal, et sensible à cette température, perd toute sensibilité si elle est maintenue à une température inférieure à +4°. La pulpe ne réagit pas secondairement à cette attaque brusquée et on peut, sans arrière-pensée, utiliser cette méthode. Cette réfrigération est obtenue au prix d*'un certain désagrement pour le patient, mais l'expérience prouve qu'il préfère de beaucoup cet ennui passager à la douleur du fraisage. Procédés chimiques. - Utilisation du chlorure [kl-] par application. - Cette anesthésie sera en principe réservée à des dents relativement antérieures; elle est particulièrement commode pour les caries du collet. Pour des dents postérieures, utilisez la digue. Le chlorure d'éthyle utilisé est présenté en ampoules fermées par un bouchon, qui s'ouvre en appuyant sur un ressort. Le gicleur doit être aussi fin que possible*.

La dent à traiter est isolée soit par la digue, soit par des rouleaux de coton; le patient est prévenu qu'il subira un désagrement passager, mais qu'il devra le supporter sans fermer la bouche et sans chercher à vous en prévenir.

Notes:

le premier temps - первый этап, начало

sans brusquerie - безболезненно

dans la pratique courante - в современной практике

à froid - в холодном периоде (после стихания обострения заболевания)

«son self control» - самоконтроль (англ)

le nettoyage des cavités... est la génératrice de douleur - чистка полостей ... является генератором боли

l'éviction rapide - быстрое удаление

au point de vue pratique - с практической точки зрения

un contact indolore - безболезненное прикосновение

au prix de - ценой

être aussi fin que possible - быть таким малым, насколько это возможно

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Anesthésie»:

1. L'anesthésie pourquoi est-elle le premier temps de toute intervention buccale?

2. De quoi dépend le choix du mode d'anesthésie?

3. Quelle anesthésie emploie-t-on dans la pratique courante des interventions buccales?

4. L'anesthésie loco-régionale quand est-elle contre-indiquée?

5. Qu'est-ce que c'est le nettoyage des cavités?

6. Quels éléments interviennent dans la production de la douleur?

7. Comment peut-on diminuer l'échauffement produit par la friction des instruments?

8. La dentine quand perd-elle sa sensibilité?

9. En quoi consiste la dessiccation?

10. Combien de secondes assureront une dessiccation suffisante pour permettre un contact indolore?

11. La dent à quelle température est-elle sensible?

12. Quel est l'inconvénient du refroidissement?

13. Quelle anesthésie emploie-t-on pour les caries du collet?

14. Comment sont présentées les ampoules avec le chlorure d'éthyle?

II. En traduisant les phrases ci-dessous rappelez-vous que la préposition à + infinitif se traduit le plus souvent comme le nom:

1. Le nettoyage des cavités, c'est-à-dire leur préparation à recevoir une obturation est la génératrice de douleur. 2. La dent à traiter est isoliée soit par la digue, soit par des rouleaux de coton. 3. Le traitement du cancer [-εr] consiste à réséquer la tumeur et son adénopathie. 4. La complication à redouter est la mortification de la pulpe de la dent traumatisée. 5. Le traitement classique consiste à désinfecter les lésions après chaque tétée. 6. Un patient bien informé est plus facile à soigner et à guérir.

III. Remplacez les mots mis en italiques par les synonymes pris dans le texte:

1. L'anesthésie est la première phase de toute intervention buccale. 2. Elle permet au chirurgien d'intervenir sans douleur. 3. L'anesthésie loco-régionale est contre-indiquée seulement dans les cas de lésions inflammatoires très étendues. 4. Des excavateurs permettent l'élimination rapide de l'ivoire ramollie. 5. Une trentaine de secondes assureront une dessiccation suffisante pour permettre un contact insensible. 6. Ce refroidissement est obtenu au prix d'un certain ennui pour le patient.

IV. Traduisez les verbes suivre, influencer, précéder à la forme passive. Répétez les règles de la traduction de ces verbes:

1. L'utilisation d'un excavateur aiguisé et une forte pression, donc avec une forte douleur, n'est pas toujours suivie de l'enlèvement du coupeau dentinaire. 2. Les oreillons sont suivis parfois par une tuméfaction des autres glandes salivaires. 3. Les populations commencent à se rendre compte que leur santé peut être influencée par des facteurs environnementaux. 4. Nous comprenons aujourd'hui à quel point nous sommes influencés par la Nature. 5. Les douleurs septales sont précédées le plus souvent par le bourrage alimentaire entre 2 dents ou par une obturation débordante. 6. Les douleurs dentaires sont précédées soit par la carie profonde, soit par la pulpite ou par l'abcès dentaire.

V. Traduisez les mots et les groupes de mots suivants. Trouvez-les dans le texte:

вмешательство в ротовую полость; длительность вмешательства; современная практика; местное обезболивание; региональная анестезия; операционное поле; противопоказания; чистка полости зуба; генератор боли; нестерпимая боль; острый экскаватор; безболезненное прикосновение; терять всякую чувствительность; коффердам (прокладка).

VI. En traduisant les phrases suivantes n'oubliez pas que sans + infinitif se traduit comme деепричастие несовершенного вида с отрицательной частицей не:

1. Le patient est prévenu qu'il subira un désagrement passager, mais qu'il devra le supporter sans fermer la bouche et sans chercher à vous en prévenir. 2. Sans attendre la question, la malade expliqua qu'elle n'arrivait pas à ouvrir la bouche depuis déjà deux jours. 3. La posologie de ce remède est de 1 mg par kilo de poids et par jour durant 10 jours sans dépasser la dose maxime. 4. Même un surchauffement au soleil, sans parler d'un coup de soleil, peut

provoquer une dystonie végétative. 5. Si le médecin insiste sur l'hospitalisa- tion, il faut lui obéir sans réfuser.

VII. Dites si vous avez utilisé l'anesthésie au cours du traitement des dents. De votre expérience, quels sont des avantages des procédés divers de l'utilisation de l'anesthésie? Et vous, quel type d'anesthésie pouvez-vous utiliser?

4. Examen préalable du malade

Grammaire. De façon à, de manière à + infinitif. Si - conjonction et adverbe. De façon que + subjonctif.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. L'examen préliminaire du malade pourquoi intéresse-t-il le médecin? Et vous, comment allez-vous passer l'examen préalable de votre patient?

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

minime, phase, psychologique [-k-], risque, anamnèse, profil [-fil], diagnostique [-gn-], clinique (adj), laboratoire, flore, biopsie, limites, acte, loupe, cliché, contraster, zone, médecin, plan, coagulation, réaction, allergie, stress [stres], patient, sécurité, terme, chirurgie, explication,

Toute intervention chirurgicale aussi minime soit-elle* doit être abordée avec prudence. Elle doit donc comporter une phase préparatoire qui peut nécessiter une prémédication pour des raisons médicales ou psychologiques [-ko-] et un suivi permettant au patient de passer la phase de cicatrisation avec un minimum de risques, d'inconfort et d'anxiété.

L'anamnèse médicale permet de déterminer le profil médical* et de préciser les points faibles de l'état général qui peuvent accroître les risques peret postopératoires.

L'examen préliminaire de la bouche du malade doit être complet. On suppose le diagnostic de l'affection bien défini et les indications opératoires nettement posées; on ne s'étendra pas*, par conséquent, sur cette étude clinique à laquelle viennent s'ajouter des examens appropriés, physiques, radiographiques ou de laboratoire (étude de la flore microbienne, biopsie, etc.). La radiographie, en particulier pour renseigner utilement l'opérateur sur la voie d'accès, les modalités et les limites de son acte chirurgicale. On

ne saurait trop insister* sur l'examen très attentif des divers clichés dont on dispose et que l'on doit exiger parfaitement des clichés contrastés et débordant largement la zone opératoire. Ceci sera fait sur des radiographies si possible sèches, de façon qu'elles puissent être vues aisément, non seulement au négatoscope mais à la loupe.

Il est évident que cet examen préalable du malade doit s'intéresser également à l'état général et permettre de savoir s'il n'existe pas de lésions cardiaques, hépatiques ou sanguines, susceptibles d'influer sur le choix de l'anesthésie et du mode opératoire ou de nécessiter un traitement correctif.

Tout en reconnaissant* qu'il n'est pas toujours facile, même pour un stomatologiste, d'envisager l'examen clinique général complet d'un sujet qui doit être opéré d'une affection souvent bénigne, nous pensons qu'un interrogatoire rapide peut cependant alerter suffisamment l'opérateur pour qu'il diffère éventuellement l'intervention et, s'il le faut, qu'il se mette en rapport* avec le médecin traitant.

On doit en particulier attacher la plus grande importance aux traitements médicaux que suit le patient et, en cas de doute, ne pas hésiter à se mettre en contact avec le médecin traitant pour éviter toute contre-indication. Sur le plan biologique, lorsque cela s'avère nécessaire, un bilan sanguin avec le temps de saignement et de coagulation doit être fait.

Les anesthésiques, désinfectants, pansements et médicaments nécessaires à l'intervention doivent être soigneusement choisis, de façon à ne pas interfé- rer avec les autres traitements en cours* et de façon aussi à ne pas déclencher de réaction* organique (allergies, manifestations digestives ou rénales).

Sur le plan psychologique, il est parfois nécessaire de prescrire des anxiolytiques pour réduire les risques liés au stress [stres] et permettre au patient d'aborder cette phase thérapeutique avec un minimum de crainte. Mais il est aussi certain que* dans ce domaine, la meilleure préparation réside dans la qualité des rapports qu'on aura soin d'établir pour développer chez le patient un sentiment de confiance et de sécurité.

Les principes et les buts [byt] de l'intervention seront toujours clairement expliqués, en évitant cependant d'employer des termes générateurs d'anxiété tels que chirurgie, bistouri, sang, etc.

Notes:

aussi minime soit-elle - каким бы незначительным оно ни было

le profil médical - медицинские данные

on ne s'étendra pas - не будем распространяться

on ne saurait trop insister - не будем слишком настаивать

tout en reconnaissant - признавая; считая

qu'il se mette en rapport - чтобы он проконсультировался

les traitements en cours - текущее лечение

déclencher de réaction - вызвать реакцию

il est aussi certain que - несомненно также, что

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Examen préalable du malade»:

1. Décrivez la phase préparatoire de toute intervention chirugicale.

2. Quel est le rôle de l'anamnèse médicale dans l'examen préalable du malade?

3. Qu'est-ce que le terme l'examen préliminaire de la bouche signifie?

4. À quoi s'intéresse le plus l'examen préalable du malade?

5. Pourquoi faut-il faire la radiographie pendant l'examen préliminaire du malade?

6. Comment doit être fait l'examen clinique général complet?

7. Quand faut-il se mettre en contact avec le médecin traitant du patient?

8. Qu'est-ce qu'il faut préparer pour l'intervention chirurgicale?

9. Sur le plan psychologique, comment doit être préparé le patient?

10. Le chirurgien quels termes doit-il éviter pendant l'examen préalable du malade?

11. Expliquez le sens des préfixes soulignés et traduisez les termes ci-dessous:

prémédication f; préparation f; préalable; préliminaire; peropératoire; postopératoire; inconfort m; contre-indication f; désinfection f; interfé- rence f; déclencher; intervention f.

III. En traduisant les phrases suivantes faites attention à de façon à, de manière à + infinitif qui se traduisent comme так, чтобы..., таким образом, чтобы..:

1. Tout ce qui est nécessaire pour l'intervention doit être soigneusement choisi, de façon à ne pas interférer avec les autres traitements en cours. 2. Il faut choisir les médicaments de manière à ne pas déclencher de réaction organique. 3. L'intervention chirurgicale doit être abordée avec prudence de façon à permettre au patient de passer la phase de cicatrisation avec un minimum de risques. 4. Pour réduire les risques liés au stress il est nécessaire de

prescrire des anxiolytiques de façon à développer chez le patient un sentiment de confiance et de sécurité. 5. On fait l'examen préalable du malade de manière à déterminer le profil médical et de préciser les points faibles de l'état général.

IV. Traduisez les phrases suivantes en faisant attention à si - conjonction ou adverbe:

1. Ceci sera fait sur des radiographies si possible sèches. 2. Tout le monde sait que le sommeil est plus profond s'il fait noir dans la pièce. 3. Si le mercure est si volatile, si dangereux dans les mains du dentiste, pourquoi serait-il sans effet dans notre bouche? 4. Les quantités d'une émanation constante de vapeurs de mercure dans la bouche libérées au cours de la mastication sont si faibles qu'elles ne peuvent pas provoquer de troubles pathologiques. 5. Si on n'a pas réussi à protéger l'enfant contre le traumatisme il faut prendre toutes les mesures de précaution. 6. Parce qu'on utilise le mercure depuis si longtemps on en a déduit qu'il était tout à fait sûr.

V. En écrivant le féminin des adjectifs suivants soyez très attentif. Ce sont des cas particuliers de la formation du féminin:

1. sec 4. public 7. complet

2. bénin 5. long 8. blanc

3. frais 6. malin 9. aigu

VI. Traduisez ces phrases. Faites attention à la conjonction de façon que + subjonctif qui se traduit comme так чтобы; таким образом чтобы:

1. Vous verrez ça sur des radiographies de façon qu'elles puissent être vues aisément non seulement au négatoscope mais à la loupe. 2. Il faut faire l'examen préalable de la bouche du malade de façon qu'il soit complet. 3. L'anamnèse médicale permet de déterminer le profil médical de façon qu'elle précise les points faibles de l'état général du malade. 4. Le chirurgien explique au malade les principes et les buts de l'intervention de façon qu'il n'emploie pas des termes tels que chirurgie, bistouri, sang, etc. 5. Il faut résoudre ce problème de façon que les intérêts de tous [tus] soient respectés.

VII. Vous avez lu et traduit le texte «Examen préalable du malade». Le médecin pourquoi s'intéresse-t-il à l'examen préliminaire de la bouche du malade? Dites (en 10-15 phrases) comment vous allez faire l'examen préalable d'un malade.

5. Petite chirurgie de la bouche

Grammaire. Comme. Proposition participe. Afin de, en vue de + infinitif.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Dites, quelles méthodes comporte la petite chirurgie de la bouche et donnez leurs brèves caractéristiques.

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

ensemble, caractère, pratiquer, technique [-k-], instrumentation, opératoire, acte, examen, s'intéresser, cardiaque, hépatique, infiltration, injection, inconfort, mental, préparation, correct [-ekt], varier, nature, pathologique, diurétique, insulinothérapie, diabétique, modification, asepsie [as-], assistante, compétent, moment, coordonner, geste, courtoise, visite.

La petite chirugie de la bouche comprend l'ensemble des opérations effectuées sur les tissus buccaux, ou sur les maxillaires pour des lésions de moyenne importance qui révèlent le plus souvent du système dentaire. Elle a pour caractère d'être pratiquée en général par voie endobuccale, le plus souvent sous anesthésie locale ou régionale. Elle peut de ce fait* être exer- cée à son cabinet même par le stomatologiste qui veut s'astreindre à* une certaine discipline opératoire. La technique et l'instrumentation présentent par ailleurs* quelques similitudes avec celles de la dentisterie opératoire et prothétique; c'est ainsi que les bistouris, gouges, ciseaux, rapes à os [o] dont on se sert en chirurgie, ressemblent aux couteaux à cire, échapes, gratoires, riffoirs, utilisés en prothèse.

Cette petite chirurgie de la bouche s'inspire toutefois de mêmes principes que la chirurgie générale et c'est cette parenté qu*'il convient tout d'abord de mettre en lumière*.

Comme pour tout acte chirurgical, elle comporte en effet:

1. Un examen clinique et radiographique préalable. L'examen préliminaire de la bouche doit être complet. La radiographie, en particulier, pour renseigner utilement l'opérateur sur la voie d'accès, les modalités et les limites de son acte chirurgical. Il est évident que cet examen préalable du malade doit s'intéresser également à l'état général et permettre de savoir s'il ne s'agit pas de lésions cardiaques, hépatiques, rénales ou sanguines, susceptibles d'in- fluer sur le choix de l'anesthésie et du mode opératoire ou de nécessiter un traitement correctif. Toujours pour réduire l'anxiété, on aura soin d'aborder

l'intervention avec naturel et un esprit détendu*. Afin de minimiser le désagrément des infiltrations, un anesthésique de surface sera systématiquement utilisé. Les injections se feront lentement avec un anesthésique tiède pour en réduire l'inconfort.

2. Une préparation locale et générale du patient. Les soins pré-opératoires consistent non seulement dans une mise en état de la bouche* mais aussi dans une préparation générale, physique et mentale du patient. La préparation locale comporte une désinfection aussi correcte que possible de la cavité buccale. La préparation générale du malade peut varier selon la nature de son état pathologique; on recourt ainsi, avec la collaboration du médecin traitant, à une médication cardiotonique, diurétique, antibiotique ou à l'insulinothérapie selon qu'on se trouve en présence de lésions cardiaques, rénales, infectieuses ou diabétiques.

3. Un temps opératoire. L'intervention elle-même comprend différents temps: désinfection du champ opératoire, anesthésie, incision, etc., dont les modifications varient suivant la nature de l'intervention.

L'intervention proprement dite doit être pratiquée dans des conditions d'asepsie rigoureuse. En bouche, il faut autant que possible* éviter le contact de la salive avec l'os. Les interventions doivent donc être pratiquées à quatre mains, avec une assistante compétente qui, grâce aux écarteurs et à l'aspi- rateur, saura maintenir à tout moment le champ clair et propre. Ce travail en équipe permet de réduire beaucoup le temps opératoire et, lorsque les gestes sont parfaitement coordonnés, ils inspirent aux patients un sentiment d'efficacité et de sécurité qui leur permet de rester détendus et d'être coo- pératifs.

Pour leur confort (et celui du praticien), la bouche sera maintenue propre et, aussi, humide grâce à des pulvérisations fréquentes. Dès la fin de l'in- terventin, les sutures* seront posées de façon à immobiliser les tissus mous aux niveaux où l'on veut précisément qu'ils soient. Selon les praticiens, elles sont résorbables ou non résorbables, continues ou interrompues. L'essentiel est qu'elles soient efficaces et simples. Il faudrait idéalement ne pas avoir à compter sur le pansement pour maintenir les tissus, celui-ci n'ayant alors qu'un rôle protecteur.

4. Des soins post-opératoires. L'intervention terminée, le patient ne doit pas être immédiatement abandonné et renvoyé chez lui. Le garder pendant quelque temps dans une chambre de repos disposant d'un fauteuil, d'un divan, est une mesure non seulement courtoise mais prudente. On profite de ces quelques instants pour donner à l'opéré un léger cordial et quelques comprimés analgésiques. En présence d'un membre de son entourage on lui

donnera les conseils nécessaires sur ce qui doit être fait avant sa prochaine visite. Une prescription lui sera remise comportant selon le cas.

Notes:

de ce fait - поэтому, в связи с этим

s'astreindre à - брать на себя обязательство

par ailleurs - к тому же, сверх того

c'est cette parenté que - именно это сходство

mettre en lumière - выявлять, обнаруживать

un esprit détendu - спокойно

une mise en état de la bouche - подготовка ротовой полости к операции

autant que possible - как можно больше, насколько возможно

la suture - шов

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Petite chirurgie de la bouche»:

1. Qu'est-ce que la petite chirurgie de la bouche comprend?

2. La petite chirurgie de la bouche comment est-elle pratiquée en géné- ral?

3. Où et par qui peut-elle être exercée?

4. La technique et les instruments de la petite chirurgie avec quoi pré- sentent-ils quelques similitudes?

5. L'examen préalable du malade à quoi doit-il s'intéresser?

6. En quoi consistent les soins pré-opératoires?

7. Qu'est-ce que la préparation locale et générale du malade comporte?

8. Quels temps comprend l'intervention elle-même?

9. Les interventions pourquoi doivent-elles être pratiquées à quatre mains?

10. Les sutures comment seront-elles posées dès la fin de l'interven- tion?

11. L'intervention terminée, comment sont les soins post-opératoires?

II. Traduisez les phrases suivantes. Soyez attentif avec la conjonction comme:

1. Comme pour tout autre acte chirurgical, la petite chirurgie de la bouche comporte quelques temps. 2. Outre les algies faciales «multidisciplinaires» comme les algies vasculaires deux symptômes algiques sont isolés en stomatologie. 3. Le mercure est utilisé de deux façon dans le domaine médical: comme

conservateur et comme médicament. 4. Durant la révolution cardiaque les fibres musculaires du cœur se contractent simultanément, comme si cet organe était constitué par une fibre unique, géante. 5. Tout comme les cellules des autres organes, les cellules hépatiques sont exposées aux influences nocives.

III. Traduisez les mots et les groupes de mots suivants. Trouvez-les dans le texte:

les tissus buccaux; le système dentaire; la voie endobuccale; l'instru- mentation; mettre en lumière; la radiographie préalable; la voie d'accès; le choix de l'anesthésie; le mode opératoire; l'anxiété; les soins pré-opératoires; l'intervention proprement dite; l'asepsie rigoureuse; le travail en équipe; les soins post-opératoires.

IV. En traduisant les phrases suivantes faites attention aux propositions participes:

1. L'intervention terminée, le patient ne doit pas être immédiatement abandonné et renvoyé chez lui. 2. Les opérations terminées, on peut se détendre, rendre visite aux malades opérés plus tôt. 3. Ces trois conditions respectées, un appareil de prothèse mobil peut contribuer à consolider les dents qui restent. 4. Des examens radiographiques et de laboratoire faits, le chirurgien peut commencer l'interven- tion. 5. Des anxiolytiques prescrits, les risques liés au stress sont réduits.

V. Trouvez dans le texte les antonymes des mots suivants. Traduisez-les:

1. sale 5. dur 9. grande

2. sombre 6. résorbable 10. exobuccal

3. confort m 7. continu 11. pré-opératoire

4. commencer 8. infection f 12. incorrect

VI. Traduisez les phrases ci-dessous. Attention aux locutions prépositives afin de, en vue de + infinitif qui se traduisent comme для того, чтобы:

1. Afin de minimiser le désagrément des infiltrations un anesthésique de surface sera systématiquement utilisé. 2. Ce liquide est surtout utilisé comme transporteur synthétique de gaz dans le sang en vue de remplacer la transfusion par du sang synthétique. 3. Afin de dépister les traitements médicaux que suit le patient il faut se mettre en contact avec le médecin traitant. 4. En vue de renseigner le chirurgien sur la voie d'accès, les modalités et les limites de son acte, on doit faire l'examen clinique et radiographique préalable. 5. La méthode proposée par des scientifiques consiste à faire une opération en vue de déployer le vélum [-әm], ce qui aide à lutter contre le ronflement.

VII. Après avoir lu et traduit le texte «Petite chirurgie de la bouche» dites quelle est la différence entre la petite chirurgie de la bouche et la chirurgie générale. Donnez les brèves caractéristiques de 4 temps de la petite chirurgie de la bouche.

6. Soins post-opératoires

Grammaire. C'est ... que. En. Faire + infinitif.

Lisez et traduisez le texte ci-dessous. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Décrivez les mesures à prendre après l'intervention chirurgicale.

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

directive, vis-à-vis, médicaments, période, cicatrisation, alimentation, optimale, délicate, esthétique, limité, application, hospitalier, séance, dose, maximun, réaction, nature, modifier, régulier, symptôme, vestibulaire, hémorragie, bouillon [-jә], purée, compote, recommander, pulvérisation, transit [trazit], injection, immobilisation, infection.

Lorsque l'intervention est terminée, des directives très précises doivent être données au patient. Elles porteront d'une part sur les soins particuliers qu'il devra avoir vis-à-vis du pansement, sur les douleurs qu'il pourra ressentir, et d'autre part sur les médicaments qu'il devra prendre.

Vis-à-vis du pansement, il doit tout d'abord veiller à ne pas déplacer celui-ci accidentellement avant qu'il ne durcisse.

Il y a donc une période (généralement une heure), pendant laquelle il ne doit ni manger, ni boire chaud, ni trop parler. Puis, pour éviter de casser ou décoller le pansemant, il doit avoir pendant la période de cicatrisation une alimentation molle, presque liquide. Cette recommandation est importante et doit être souvent explicitée, car il faut aussi que l'alimentation soit suffisamment riche et équilibrée pour promouvoir une cicatrisation optimale. Dans certains cas, des aliments tout préparés, spécialement conçus pour ce genre de situation, peuvent être prescrits.

L'hygiène pendant cette période est évidemment délicate, mais il faudra montrer au patient qu'il peut brosser légèrement les surfaces non recouvertes de ses dents, ainsi que les parois du pansement, et un bain de bouche sera prescrit pour compléter le nettoyage.

L'œdème [ed-] post-opératoire. L'œdème est un élément important de l'évolution post-opératoire. Du point de vue esthétique et psychologique, il inquiète rapidement le patient qui n'en a pas été averti. Le volume que peut atteindre cet œdème est parfois considérable pour des interventions en apparence* peu importantes, encore que le facteur traumatique joue un rôle certain*.

Les curetages apicaux, l'extraction des dents de sagesse s'accompagnent pratiquement toujours d'un important œdème qui augmente pendant 2 jours puis rétrocède en 5 ou 6 jours en général.

Il faut noter que les interventions pratiquées sous anesthésie générale sont suivies d'une tuméfaction moindre que celles qui sont faites sous anesthésie locale ou loco-régionale.

Les moyens de lutte contre l'œdème sont assez limités:

- application intermitente ou continue de glace sur la joue après l'intervention a des effets très inconstants;

- en milieu hospitalier on peut prescrire quelques séances de radiothérapie à doses anti-inflammatoires pendant quelques jours.

En réalité, il est prudent de prévenir le patient avant l'intervention afin qu'il ne soit pas pris au dépourvu* et prenne les dispositions nécessaires à un repos de quelques jours.

Les douleurs. Le patient doit savoir que des douleurs peuvent apparaître quelques heures après l'intervention. Mais c'est souvent vers le quatrième et cinquième jours qu'elles s'installent, alors que l'inflammation est à son maximum. Ces deux modes de réactions, immédiates ou retardées*, ne semblent pas liés à la nature ou l'étendue de l'intervention et ne modifient en rien le cours de la cicatrisation. Dans les deux cas les douleurs durent en moyenne 3 à 4 jours. Pour pallier cet inconvénient [-já]*, un antalgique et un anti-inflammatoire seront prescrits. S'il n'y a pas de contre-indication, l'anti-inflammatoire sera pris dès le début de la cicatrisation, de manière régulière, jusqu'à ce que les symptômes disparaissent. Il permettra de réduire notablement l'œdème qui se développe parfois lorsqu'on intervient sur les faces vestibulaires des molaires mandibulaires.

Il permet aussi d'atténuer les symptômes d' «arthrite dentaire» qui peuvent apparaître chez certains patients qui dorment les dents serrées ou qui grincent.

Ces parafonctions aggravent en effet l'inflammation qui se développe le long du ligament alvéolo-dentaire pendant les 7 ou 8 premiers jours de cicatrisation. Elles accroissent ainsi les risques d'hémorragie intra-ligamentaire et déclenchent, à ce titre, des phénomènes d'arthrite très pénibles lors

des repas. On peut évidemment prévenir ce genre de désagrément en faisant porter au patient une gouttière occlusale* au cours de la cicatrisation pendant ses heures de sommeil.

L'alimentation. Elle sera pendant quelques jours liquide ou semi-liquide suivant l'importance de l'intervention. Les bouillons, purées, viandes hachées, compotes, jus [jy] de fruits, etc., suffisent largement à l'alimen- tation pendant les premiers jours. Il peut être indiqué dans certains cas de recommander au patient d'utiliser d'une poire pour les lavages ou d'une pul- vérisation à utiliser après les repas. Les boissons ni chaudes ni glacées seront abondantes. Le transit intestinal, souvent perturbé par les analgésiques, sera surveillé et éventuellement favorisé par des laxatifs ou un lavement.

Les antibiotiques. On les prescrit déjà parfois à titre préopératoire. Après l'intervention on peut les utiliser sous forme des comprimés ou mieux encore en injections intra-musculaires. Pendant les 4 ou 5 premiers jours, il est aussi prudent de prescrire un antibiotique: lorsque des greffes osseuses ou gingivales ont été pratiquées, lorsque l'immobilisation d'un lambeau paraît incertaine, en particulier sur les faces vestibulaires des molaires mandibulaires par suite de la proximité du buccinateur, enfin chaque fois que l'étendue de l'intervention ou la nature des tissus manipulés (plancher buccal) peut faire craindre une infection. Il est parfaitement inutile d'utiliser les antibiotiques systématiquement et abusivement.

Notes:

en apparence - на первый взгляд

encore que le facteur traumatique joue un rôle certain - хотя травматический фактор бесспорно играет роль

qu'il ne soit pas pris au dépourvu - чтобы он не был застигнут врасплох

immédiates ou retardées - немедленные или запоздалые

pallier cet inconvénient - облегчить это последствие

une gouttière occlusale - разобщающая пластинка

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Soins post-opératoires»:

1. Nommez les directives données au patient lorsque l'intervention est terminée.

2. Combien de temps le patient ne doit-il ni manger, ni boire chaud, ni parler après l'intervention?

3. Le patient que doit-il faire pour ne pas casser et décoller le pansement?

4. Décrivez l'hygiène buccale à la période post-opératoire.

5. Comment est l'évolution post-opératoire de l'œdème?

6. Quel est le volume de l'œdème à la période post-opératoire?

7. Nommez les moyens de lutte contre l'œdème.

8. Quand apparaissent les douleurs après l'intervention?

9. Qu'est-ce qui accroît les risques d'hémorragie intra-ligamentaire?

10. Quelle alimentation doit être indiquée et recommandée au patient après l'intervention?

11. Les antibiotiques quand les prescrit-on après l'intervention?

II. Lisez et traduisez ces phrases. Attention aux tours de mise en relief: c'est... qui, que, ce sont... qui, que:

1. C'est souvent vers le quatrième et cinquième jours que les douleurs s'installent. 2. C'est pendant quelques jours que l'alimentation sera liquide ou semi-liquide. 3. Chez les adultes ce sont surtout des affections mal guéries ou négligées qui réapparaissent et redeviennent aiguës. 4. Ce sont les symptômes de la gingivite qu'il ne faut pas négliger. 5. C'est l'oxygène qui provoque ce sentiment de bien-être. 6. Ce sont les méthodes les plus modernes de diagnostic et de thérapie qu'on applique dans les établissements de traitement. 7. Ce sont les liquides nutritifs de la pulpe qui se répandent dans l'émail et dans le cément.

III. Relevez dans le texte les verbes au futur simple et donnez leurs infinitifs.

IV. Traduisez les phrases ci-dessous. Déterminez le rôle de en dans chaque phrase:

1. L'œdème inquiète rapidement le patient qui n'en a pas été averti. 2. En milieu hospitalier on peut prescrire quelques séances de radiothérapie. 3. Ce spécialiste travaille dans le centre stomatologique et il en est fier. 4. On peut prévenir ce genre de désagrément en faisant porter au patient une gouttière occlusale. 5. Il en résulte que les sucreries réparties sur plusieurs heures par jour sont particulièrement cariogènes. 6. Le choix d'une brosse à dents est aussi important que la manière de s'en servir. 7. En plus des affections communes à la muqueuse buccale, il en est des particulières à la muqueuse labiale.

V. En traduisant les phrases suivantes faites attention au gérondif et expliquez son emploi:

1. En plaçant de l'aspirine à la surface de la dentine, on a pu abolir toute activité électrique. 2. Ce tissu intermédiaire fixe la dent tout en lui laissant une certaine mobilité. 3. Les dents du bas sont en partie cachées par les dents supérieures, du moins pour les antérieures, les postérieures étant en surplombées. 4. En se réunissant, les deux racines forment le nerf. 5. Tout en allant mieux, le malade continuait de garder le lit. 6. L'enfant pleure et porte les mains aux oreilles, la douleur en tout cas est provoquée ou aggravée en mangeant ou buvant. 7. Avec l'âge le poids du foie va en augmentant.

VI. Traduisez les phrases suivantes; faites attention à la construction faire + infinitif:

1. On prescrit des antibiotiques chaque fois que l'étendue de l'interven- tion peut faire craindre une infection. 2. On fait porter au patient une gouttière occlusale au cours de la cicatrisation pendant ses heures du sommeil. 3. Quand on est malade, on fait venir le médecin. 4. L'opérateur fait savoir au patient que les douleurs peuvent apparaître quelques heures après l'in- tervention. 5. Avant de commencer l'intervention le médecin a fait passer le patient à la radio.

VII. Après avoir lu et traduit le texte «Soins post-opératoires» décrivez les mesures à prendre après l'intervention chirurgicale (en 15 phrases).

7. Extractions des dents

Grammaire. Infinitif passé. Verbes impersonnels (suite).

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Y a-t-il une différence entre les extractions des dents au maxillaire supé- rieur et celles à la mandibule? S'il y en a, dites laquelle.

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

cylindrique, conique, pratiquer, alvéole, ensemble, façon, stade, frontal, manœuvre, extraction, première (adj), proximal, sagittal, lingual [-gwal], apex [-εks], élémentaire, central, horizontal, plan, critère, normal, systématiser, mobilisation, progressif, réaliser, désarticulation, rotation.

Extractions des incisives et des canines au maxillaire supérieur. Ces dents sont cylindriques et coniques. Souvent dans leur morphologie radiculaire et

au fur et à mesure* qu'on va de l'incisive centrale à la canine, l'apex présente un léger crochet distal.

Il est utile de pratiquer une luxation qui désarticule la dent de son alvéole. En d'autres termes*, il s'agit de rompre les fibres du ligament alvéolaire proprement dit. On pratique cette désinsertion sur la partie la plus accessible de la racine au moyen d'un alvéolotome qu'on insère, dans la mesure du possible*, sur l'ensemble du pourtour radiculaire. Cette façon permet d'élargir l'orifice alvéolaire, élargissement qui facilitera l'extraction. Après avoir inséré les mors [mor] du davier dans une prise convenable, on tente, par un mouvement de légère circumduction du poignet, dans le plan horizontal, de continuer la désinsertion de la dent. Dans la mesure où elle est réalisable, on poursuivra l'extraction.

A ce stade, la main gauche de l'opérateur maintient le maxillaire, le pouce et l'index [-εks] placés de part et d'autre de la table osseuse éviteront la fracture possible de celle-ci. L'extraction se poursuit, compte tenu de* la courbure de l'apex, d'abord dans le plan frontal de la dent, par un mouvement du poignet vers le dehors qui libère la zone de l'apex, puis dans un dernier geste postéro-antérieur, qui termine l'extraction.

Cette manœuvre élémentaire est d'autant plus accentuée qu'on passe de l'incisive à la canine.

Extraction des prémolaires. Elle comprend, comme précédemment, un élargissement alvéolaire. L'extraction de la première prémolaire supérieure présente souvent des difficultés particulières en raison de* la bifidité de ces racines et parfois de leur finesse, mais aussi à cause de la proximité du plancher sinusal.

En règle générale, les manœuvres de l'extraction dans le plan horizontal sont souvent difficiles et le plan le plus propice est le plan sagittal de la dent. Dans ce plan, le mouvement permet de libérer légèrement en arrière la racine vestibulaire, puis, par en avant, la racine linguale [-gwal]. Le mouvement d'extraction définitif se poursuit souvent d'abord dans le plan frontal, c'est- à-dire vers l'arrière, puis, pour terminer, dans le plan sagittal, vers en dehors. La deuxième prémolaire est, en général, plus courte que la précédente, et sa racine moins volumineuse est unique; l'extraction en est donc plus aisée.

L'extraction des molaires. Ce que l'on vient de dire* de l'extraction des dents monoradiculées et des prémolaires est plus vrai encore quant à la sys- tématisation des gestes de l'extraction des molaires.

Pour des critères radiculaires sensiblement normaux, les mouvements de l'extraction doivent être systématisés de telle façon qu'ils vont permettre la désarticulation des racines l'une après l'autre. Cette façon de faire doit tenir

compte de* la fragilité relative des racines vestibulaires; aussi ne faut-il pas trop attendre d'*un mouvement d'ailleurs souvent impossible dans le plan horizontal. Par contre, des oscillations répétées et progressives dans le plan frontal de la dent sont tout à fait favorables. Enfin, le mouvement d'extraction définitif suit une ligne discontinue vers l'extérieur qui déshabite progressivement les trois alvéoles.

Extractions des dents à la mandibule. L'extraction des incisives ne comporte généralement pas de difficultés pour peu que* nos mouvements soient convenablement systématisés, car les tables osseuses à leur niveau sont assez peu épaisses surtout du côté vestibulaire. Une mobilisation progressive vestibulo-linguale souvent facile, permet la dilatation suffisante de l'alvéole en vue de* l'extraction. L'opérateur maintient avec sa main gauche la mandibule. Après que la prise au davier a été réalisée, on vérifie que la mobilisation de la dent est suffisante pour terminer l'extraction dans un mouvement d'extension de la main sur le poignet. Il faut, dans ce dernier mouvement, prendre garde de* ne pas frapper le bord des incisives supérieures.

L'extraction des canines et des molaires comporte d'abord, et dans la mesure du possible, un léger élargissement alvéolaire. On tient compte des critères extrinsèques, c'est-à-dire la quantité même de l'os, qui ne permettent pas toujours une désarticulation suffisante. Cependant, des manœuvres de luxation, au davier, en rotation dans le plan horizontal, permettent une désarticulation convenable surtout pour les molaires. Au bout de quelques poussées comme il a été des incisives, le mouvement définitif de l'extraction se poursuit dans le plan sagittal de la dent par un mouvement d'extension de la main.

Notes:

au fur et à mesure - по мере того, как

en d'autres termes - другими словами

dans la mesure du possible - в пределах возможного

compte tenu de - принимая во внимание

en raison de - ввиду

ce que l'on vient de dire - то, что было только что сказано

tenir compte de - учитывать

aussi ne faut-il pas trop attendre de - таким образом не нужно многого ожидать от...

pour peu que - если только

en vue de - с целью

prendre garde de - остерегаться, чтобы

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Extractions des dents»:

1. Que présente l'apex si l'on va de l'incisive centrale à la canine?

2. La luxation que fait-elle avec la dent?

3. Qu'est-ce que le terme luxation signifie?

4. Où pratique-t-on la désinsertion?

5. Que fait l'opérateur pendant l'extraction de la dent?

6. Comment se termine l'extraction de l'incisive ou de la canine?

7. L'extraction de la première prémolaire supérieure pourquoi présentet- elle des difficultés?

8. Comment se poursuit le mouvement d'extraction définitif?

9. L'extraction de quelle dent est plus aisée et pourquoi?

10. Comment doivent être systématisés les mouvements de l'extraction?

11. De quoi faut-il tenir compte pendant l'extraction des molaires?

12. Qu'est-ce qui est favorisé dans le plan frontal de la dent?

13. Quelle ligne suit le mouvement d'extraction définitif?

14. L'extraction des dents à la mandibule comporte-t-elle des difficultés?

15. De quelle manière maintient l'opérateur la mandibule?

16. Qu'est-ce qui permet une désarticulation convenable pour les molaires et les prémolaires?

17. Dans quel plan se poursuit le mouvement définitif de l'extraction des dents à la mandibule?

II. Traduisez ces phrases en faisant attention à l'infinitif passé:

1. Après avoir inséré les mors du davier dans une prise convenable, on tente de continuer la désinsertion de la dent. 2. Le chirurgien-dentiste a arraché une dent après s'être assuré qu'elle était surnuméraire. 3. Le chirurgien ne commencera pas son travail avant d'avoir examiné tous les analyses du malade. 4. Hyppocrate a été surnomé le Père de la Médecine pour avoir fixé le premier les principes de l'art médical. 5. Le docteur Trousseau mourait sans avoir cessé d'accomplir sa tâche de médecin, sans avoir abandonné ses malades. 6. Pour l'instant, nous sommes encore loin d'avoir résolu complè- tement le problème des maladies parodontales.

III. A l'aide du suffixe - al formez les adjectifs des noms suivants et traduisez-les:

proximité f; sinus m; front m; centre m; horizon m; langue f; parodonte m; médecine f; norme f; terme m; apex m; gencive f.

IV. Trouvez dans le texte les équivalents des groupes de mots suivants:

удаление зубов; разорвать волокна; в пределах возможного; зубоврачебные щипцы; костная пластина; изгиб верхушки корня зуба; раздвоение корней; однокорневой зуб; хрупкость корней; достаточное расширение альвеолы; закончить удаление зуба.

V. En traduisant ces phrases faites attention aux verbes à la forme impersonnelle:

1. Il s'agit de rompre les fibres du ligament alvéolo-dentaire proprement dit.

2. Il est utile de pratiquer une luxation qui désarticule la dent de son alvéole.

3. Il est inutile d'utiliser les antibiotiques systématiquement et abusivement.

4. Il est prudent de prévenir le patient avant l'intervention afin qu'il prenne quelques jours de repos. 5. Après l'intervention il y a une période pendant laquelle le patient ne doit ni manger, ni boire chaud, ni trop parler. 6. Il faut noter que les interventions pratiquées sous anesthésie générale sont suivies d'une tuméfaction moindre que celles qui sont faites sous anesthésie locale ou loco-régionale. 7. Il est des circonstances où le diagnostic n'est pas simple. 8. Il convient de dire quelques mots de l'extraction des dents à la mandibule. 9. Il arrive que les maux de tête soient provoqués par les lunettes. 10. Il vaut mieux arrêter le traitement quand apparaît une éruption imputable à l'antibiotique.

VI. Relevez les préfixes des mots suivants, expliquez leur sens et traduisez ces mots:

extraction f; exogène; désarticulation f; désinsertion f; monoradiculaire; monoarticulaire; circumduction f; circulation f; bifidité f; bicuspide; prémolaire f; prémédication f.

VII. Vous avez lu et traduit le texte «Extractions des dents». Y a-t-il une différence entre les extractions des dents au maxillaire supérieur et celles à la mandibule? S'il y en a, dites laquelle (en 15 phrases).

8. Extractions des racines

Grammaire. Ne ... que - locution restrictive. Bien - adverbe. Sinon - conjonction.

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

réalité, total, coronaire, particulière, critère, couronne, élévateur, limité, radiographique, technique, anesthésie, libérer, lancette, manipuler, réaliser, intensifier, mobiliser, réclamer, solide, adepte, atypique.

Un grand nombre d'extractions dentaires ne sont pas en réalité que des extractions proprement radiculaires, que le patient se présente au cabinet du stomatologiste avec une disparition totale de la partie coronaire de la dent ou que cette disparition soit une circonstance particulière d'une extraction. A ce stade, un certain nombre de critères favorables ont disparu avec la couronne, puisque les chances de prise d'un davier ou d'un élévateur sont plus limitées. Dans ces conditions, l'examen radiographique détermine la technique d'in- tervention. Ou bien il est encore possible de pratiquer une extraction simple, ou bien il devient nécessaire d'assurer un débridement osseux suffisant pour pratiquer l'extraction.

Extractions simples des racines isolées. Il faut d'abord réaliser une anesthésie convenable. On libère ensuite au moyen d*'un syndesmotome la fibro-muqueuse qui recouvre parfois le moignon radiculaire. Les syndesmotomes lancéolés de Bernard manipulent avec douceur et après s'être assuré* un excellent point d'appui, permettent assez aisément une insertion entre la racine et l'os alvéolaire. Dans la mesure du possible, on réalise la syndesmotomie sur les quatre faces de la racine. Ensuite, au moyen d'un élévateur alvéotome, on intensifie ce clivage et on cherche à mobiliser la dent.

Extraction avec un pied-de-biche. Le pied-de-biche est un élévateur coude. C'est un instrument qui réclame beaucoup d'adresse* et qui, manipulé dans d'excellentes conditions, permet des extractions spectaculaires. Il prend appui sur* la partie vestibulaire de la racine, à condition qu'elle soit très solide. On opère alors un mouvement de poussée continué vers le versant alvéolaire lingual, puis de bascule vers le haut ou vers le bas, selon qu'il s'agit d'une racine inférieure ou d'une racine supérieure.

S'il a encore de nombreux adeptes, on peut cependant reprocher au piedde-biche de nécessiter d'abord une certaine force et, s'il est manipulé dans des conditions précaires de dérapages facheux sinon dangereux.

On lui préfère des manœuvres prudentes avec des élévateurs qui ne tiennent pas compte de la profondeur d'inclusion de la racine ni de la mauvaise qualité de ses tissus.

Extraction à l'élévateur droit. Dans la plupart des cas de racines fractu- rées en sifflet*, de racines terminées en battant de cloche* ou de racines très

recourbées en crochet*, il faut tout d'abord créer un jour suffisant* sur la racine. Puis, au moyen d'un élévateur droit, on tente d'élargir l'espace ligamentaire et d'autant plus que l'extrémité apexienne est plus atypique. Ensuite, lorsque le dégagement est suffisant, on force modérément sur la racine par un mouvement vrillant* de l'élévateur qui prend un appui prudent sur la paroi alvéolaire. Si la manœuvre n'est pas suivie de l'effet escompté [-kәt-]*, on passe à une autre manœuvre des faces radiculaires. Petit à petit, l'espace alvéolaire s'évase et rend l'extraction plus aisée.

Notes:

au moyen de - посредством, при помощи

après s'être assuré - после того, как обеспечена

qui réclame beaucoup d'adresse - который проявляет много ловкости

il prend appui sur - он опирается на.

fracturées en sifflet - сломанные по косой

terminées en battant de cloche - в виде языка колокола (утолщенные в результате гиперцементоза)

recourbées en crochet - загнутые крючком

créer un jour suffisant - образовать достаточный просвет

un mouvement vrillant - спиралевидное движение

un effet escompté - ожидаемый результат

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Extractions des racines»:

1. Quelles sont les extractions dentaires les plus fréquentes?

2. Quand fait-on des extractions proprement radiculaires?

3. Qu'est-ce qui détermine la technique d'intervention?

4. Faut-il réaliser une anesthésie convenable au cas des extractions simples des racines isolées?

5. Décrivez le travail du syndesmotome au cours de l'extraction simple des racines isolées.

6. Qu'est-ce que c'est le pied-de-biche? Décrivez-le.

7. Le pied-de-biche à condition de quoi prend-il appui sur la partie vestibulaire?

8. Nommez des formes atypiques des racines dentaires.

9. Quand pratique-t-on des extractions des racines à l'aide des élévateurs droits?

II. Soyez attentif en traduisant les phrases où la locution restrective ne ... que signifie только, лишь:

1. Un grand nombre d'extractions dentaires ne sont pas en réalité que des extractions proprement radiculaires. 2. La gaine de Neumann ne serait que la portion de la substance fondamentale en cours de calcification. 3. La face du malade n'est guère atteinte qu'au niveau des joues. 4. En France, la première chaire de neurologie ne fut fondée à la Sorbonne qu'en 1882 par le célèbre neurologiste Jean Martin Charcot. 5. On ne parle plus que rarement de la poliomyélite de nos jours. 6. Cette agénésie ne porte en général que sur une dent, parfois sur plusieurs (oligodontie).

III. Donnez les dérivés des noms suivants:

extraction f; racine f; syndesmotome m; vestibule m; ligament m; disparition f; intervention f.

IV. Traduisez ces propositions. Faites attention aux différentes acceptions du mot bien:

1. Les douleurs de l'éruption dentaire sont bien connues chez le nourrisson. 2. Il faut bien préciser que le traitement effectué par le malade lui-même est de toute première importance. 3. Ou bien il est encore possible de pratiquer une extraction simple, ou bien il devient nécessaire d'assurer un débridement osseux, suffisant pour pratiquer l'extraction. 4. L'absorption du remède se fait tout aussi bien par la muqueuse œsophagienne que par la muqueuse buccale. 5. Bien des enfants ont tendance à oublier leur traitement dès qu'ils se sentent mieux. 6. Bien souvent l'enfant malade refuse de se coucher, il joue, parle et semble être tout à fait calme. 7. L'amalgame pourrait bien être le facteur fondamental prédisposant une personne à un tel syndrome.

V. A l'aide des préfixes convenables formez les antonymes des mots suivants et traduisez-les:

apparition f (появление); favorable (благоприятный); limité (ограниченный); possible (возможный); suffisant (достаточный); recouvrir (покрывать); mobiliser (заставлять двигаться); inférieur (нижний).

VI. Traduisez les phrases ci-dessous. Faites attention à la conjonction sinon:

1. Le pied-de-biche est manipulé dans des conditions précaires de dérapages facheux sinon dangereux. 2. On note souvent une odeur désagréable, sinon fétide de la bouche. 3. Il faut que les boissons soient froides, sinon

glacées. 4. L'enfant malade veut rester couvert, sinon il frissonne. 5. Des causes diverses peuvent affaiblir notre immunité sinon l'abolir. 6. La fièvre est la façon pour gêner, sinon détruire les microbes.

VII. Vous avez lu et traduit le texte «Extractions des racines». Dites si vous avez fait déjà les extractions des racines. Parlez de la technique des extractions des racines (en 15 phrases).

9. Quelles dents de sagesse extraire?

Grammaire. Lorsque - conjonction. Forme passive.

Lisez et traduisez le texte ci-dessous. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Avez-vous pratiqué déjà l'avulsion des dents de sagesse? Sur quels critères l'avez-vous faite?

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

molaire, correcte, fonction, classification, topographie, critère, préventif, risque, conflit, indication, cellulite, formelle, évolution, capuchon, dysfonctionnement, symptomatologie, local, nerf, minute, réaliser, confort, réclamer, minimiser, iatrogène [ja-], antibioprophylaxie, intraveineux.

Les dents de sagesse sont les troisièmes molaires. Lorsqu'elles poussent en position correcte, elles remplissent les mêmes fonctions masticatoires que les autres molaires. En revanche, lorsqu'elles ne trouvent pas de place sur l'arcade dentaire, on peut envisager de les extraire.

Il existe plusieurs classifications des dents de sagesse: selon l'âge de la dent, selon la topographie, selon le nombre de dents de sagesse, les dents incluses*, enclavées* ou ectopiques*. Sur quels critères pratique-t-on les extractions?

L'avulsion peut être préventive. C'est le dentiste, le stomatologiste ou l'orthodontiste qui, en cours de traitement, évalue les risques* ultérieurs de conflit entre la future dent et son environnement. Les principales consé- quences sont le déplacement des autres dents et les accidents d'évolution* de la dent de sagesse.

L'avulsion peut être curative. Son indication est posée le plus souvent par le dentiste sur certains signes d'appel* qui sont la douleur dentaire postérieure,

l'œdème inflammatoire de la gencive, la cellulite ou l'abcès vestibulaire, plus rarement parapharyngé ou lingual selon la topographie de la dent de sagesse.

L'indication d'extraction est formelle si:

- la dent de sagesse est basculée dans un axe qui empêche sa bonne évolution;

- elle est recouverte d'un épais capuchon muqueux;

- une carie impossible à traiter existe;

- la dent de sagesse bute contre* la dent de 12 ans;

- l'espace rétromolaire est trop court.

Parfois la malposition de la dent de sagesse peut contribuer au développement d'un dysfonctionnement de l'articulation temporo-mandibulaire avec otalgies, douleurs mal définies irradiant dans la région cranio-cervicale, limitation de l'ouverture buccale. L'extraction de la dent de sagesse responsable peut améliorer la symptomatologie articulaire. Lorsqu'il existe un dysfonctionnement de l'articulé temporo-mandibulaire, il faut veiller à ne pas forcer l'ouverture buccale lors de l'extraction pour ne pas aggraver les symptômes. On peut également se trouver devant deux dents de sagesse supérieures sur arcade et deux dents inférieures enclavées. L'extraction des inférieures justifie l'extraction des antagonistes (18, 28) si celles-ci n'ont pas de rapport occlusal avec les dents de 12 ans.

Anesthésie locale ou générale? L'orientation sera faite selon le degré de difficulté technique, le nombre de dents à extraire, le terrain psychologique, les impératifs ou les contre-indications à l'anesthésie générale. En cas d'anesthésie locale, on procède à une anesthésie tronculaire* des deux nerfs alvéolaires inférieurs (pour la 38 et la 48), complétée par l'anesthésie locale de la gencive péricoronaire. Pour quatre dents de sagesse incluses, l'intervention dure en moyenne trente minutes. Lorsque l'on a opté pour* une anesthésie locale, l'extraction peut être réalisée en un ou deux temps (un seul côté à chaque fois).

L'anesthésie générale est souvent demandée pour des raisons de confort.

Les interventions réclament une asepsie rigoureuse. Pour les dents de sagesse sur arcade, l'extraction est simple, par mobilisation et élévation progressive où nécessite une alvéolectomie*. Pour les dents enclavées ou incluses, le dégagement de la couronne s'effectue après un décollement latéral de la gencive et du périoste et un fraisage de l'os. Le morcellement de la couronne et la séparation des racines sont très souvent préconisés pour les dents mandibulaires, afin de minimiser les risques d'atteinte neurologique ou de fracture alvéolaire iatrogène. L'intervention s'achève par un curetage du sac

péricoronaire résiduel et un lavage alvéolaire. La voie d'abord est refermée au fil [fil] de suture*, résorbable ou non. L'antibioprophylaxie peropératoire consiste en l'administration de deux grammes intraveineux d'amoxicille [- sil]. En cas d'allergie aux pénicillines [-silin], on administre un macrolide.

Les risques d'une extraction. Bien que très rare, les accidents peropératoires existent. - La projection dentaire dans le sinus ou dans les parties molles adjacentes (muscle buccinateur ou fosse intratemporale) survient, pour 18 et 28, lorsqu'on n'a pas pris assez de précautions techniques, en cas d'accès difficile. - La communication bucco-sinusienne. - Les lésions neurologiques concernent les interventions portant sur la mandibule. - Les fractures iatrogènes peropératoires concernent l'angle mandibulaire, la dent adjacente ou l'os alvéolaire péricoronaire. - Les cellulites et les ostéites postopératoires immédiates sont rares. Elles doivent être distinguées de l'alvéolite de la troisième semaine. - Les hémorragies postavulsion.

Les soins postopératoires sont consignés sur une feuille et expliqués au patient pour en assurer une bonne application.

Notes:

la dent incluse - инклюзия зуба

la dent enclavée - непрорезавшийся, ретинированный зуб

ta dent ectopique - эктопический, смещенный в необычное место, зуб

évaluer les risques - оценивать риски

les accidents d'évolution - аномалии развития

certains signes d'appel - некоторые симптомы

buter contre - упираться в..., натолкнуться на...

une anesthésie tronculaire - проводниковая анестезия

opter pour - выбирать

une alvéolectomie - альвеолэктомия ( иссечение стенки альвеoлы зуба)

le fil de suture - шовная нить EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Quelles dents de sagesse extraire?»:

1. Les dents de sagesse quand remplissent-elles leurs fonctions masticatoires?

2. Nommez les critères de l'avulsion des dents de sagesse.

3. Sur quels signes d'appel est posée l'avulsion curative des dents de sagesse?

4. Énumérez les indications formelles de l'extraction des dents de sagesse.

5. La malposition de la dent de sagesse à quoi peut-elle contribuer?

6. Selon quoi sera faite l'orientation de l'anesthésie locale ou générale?

7. Pour quelles raisons est demandée l'anesthésie générale?

8. Décrivez l'extraction des dents enclavées ou incluses.

9. L'intervention par quoi s'achève-t-elle?

10. Quels risques d'une extraction existe-t-il?

11. Les soins postopératoires sont-ils consignés ou non?

II. Trouvez dans le texte les mots et les groupes de mots suivants et traduisez-les:

remplir les fonctions masticatoires; les dents incluses; les dents enclavées; les dents ectopiques; l'avulsion curative, préventive; la douleur dentaire postérieure; une carie impossible à traiter; l'articulation temporo-mandibulaire; le nombre de dents à extraire; la gencive péricoronaire; une asepsie rigoureuse; un fraisage de l'os; le morcellement de la couronne; le curetage du sac péricoronaire.

III. Traduisez les phrases suivantes. Faites attention à la conjonction lorsque, le synonyme de quand:

1. Lorsque les dents de sagesse poussent en position correcte, elles remplissent les mêmes fonctions masticatoires que les autres molaires. 2. Lorsque l'on a opté pour anesthésie locale, l'extraction peut être réalisée en un ou deux temps. 3. Le sucre reste collé à la dent, lorsque celle-ci n'est pas brossée régulièrement. 4. Lorsqu'il est libre, le mercure est dangereux, mais quand il est incorporé au cuivre, à l'étain, au zinc [zεg] et à l'argent qui constituent l'amalgame, il devient un composé stable. 5. Lorsqu'il existe un dysfonctionnement de l'articulé temporo-mandibulaire, il faut veiller à ne pas forcer l'ouverture buccale lors de l'extraction.

IV. A l'aide du suffixe -able formez les adjectifs des mots suivants et traduisez-les:

Modèle: résorber - résorbable - рассасывающийся

remplacer; curer; inflammation f; traiter; définir; limiter; justifier; désirer; réaliser; mobilisation f; risque m; explication f.

V. Définissez le temps des verbes à la forme passive. Traduisez ces phrases: 1. Les soins postopératoires sont consignés sur une feuille et expliqués au

patient. 2. L'avulsion de cette dent de sagesse a été posée par le dentiste sur

certains signes d'appel. 3. L'orientation à l'anesthésie locale sera faite selon le nombre de dents de sagesse à extraire ou les contre-indications à l'anesthé- sie générale. 4. La dent de sagesse avait été recouverte d'un épais capuchon muqueux. 5. L'anesthésie générale fut demandée pour des raisons de confort. 6. Le dégagement de la couronne de la dent enclavée était effectué après un décollement latéral de la gencive et du périoste et un fraisage de l'os.

VI. Formez les verbes et les adjectifs des noms donnés et traduisez les mots formés:

Modèle: anesthésie f - anesthésier - обезболивать; - anesthésiant,-e - анестезирующий

mastication f; extraction f; prévention f; cure f; indication f; limitation f; ouverture f; traitement m; déplacement m; contre-indication f.

VII. Après avoir lu et traduit le texte «Quelles dents de sagesse extraire?» dites si vous avez pratiqué déjà l'avulsion des dents de sagesse. Sur quels critères l'avez-vous faite?

10. Alvéolectomie

Grammaire. Jamais - adverbe. Y. Préposition de et l'article partitif.

Lisez et traduisez le texte ci-dessous. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Que signifie le terme alvéolectomie? Qu'en pensez-vous, quand est-elle obligatoire et pourquoi?

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

bloc [blәk], recommander, carié, dysplasique, curette, matériel, fibromuqueuse, centré, mésialement, distalement, prémolaire, double, mandibule, contact, ligne, pratiquer, moment, utile, brèche, toilette, curetage, corriger, oposer, antisepsie [-sεp-], hématose, hématome.

C'est une petite intervention qui consiste à supprimer, dans des cas difficiles, une partie assez importante de l'os alvéolaire du côté vestibulaire. On n'y recourra que dans les cas de force majeure* étant donné la perte de substance qu'elle entraîne*, notamment au niveau du bloc incisivo-canin du maxillaire supérieur. Cette intervention est recommandée pour des racines dont le ligament paraît avoir disparu, donnant l'impression qu'elles sont sou-

dées à l'os, pour des racines longues et cariées ou détruites intérieurement, pour les racines dysplasiques, pour les racines profondément retenues. Instrumentation:

- un miroir de Clar;

- un ou deux écarteurs;

- un miroir de bouche;

- une seringue dentaire;

- un bistouri;

- une pince à disséquer;

- une rugine de Veau;

- une pièce à main avec des fraises chirurgicales, parfois un contre-angle;

- un élévateur alvéolotome;

- un davier baïonnette pour les racines;

- une pince gouge;

- une curette;

- un matériel à suture.

Anesthésie. Elle est prépériostée et favorise du côté vestibulaire le décollement de la fibro-muqueuse.

Incision. Dans la plupart des cas, l'incision n'est jamais centrée sur l'axe radiculaire mais déportée parallèlement à cet axe, et le plus souvent elle est déportée mésialement et distalement. Elle a la longueur de la racine consi- dérée. Dans quelques cas une incision linéaire suffit à libérer un lambeau triangulaire donnant un jour suffisant* sur l'alvéole considérée. D'autres fois une double incision de part et d'autre* de l'alvéole considérée permettra de rabattre un volet rectangulaire plus étendu.

Cas particuliers. Pour les incisives centrales l'incision est reportée distalement. Pour les prémolaires de la mandibule cette incision doit se trouver, se trouve surtout si elle doit être profonde, très en de ça ou très au-delà* de l'émergence du pédicule mentonnier.

Décollement. Une rugine plate prenant le contact osseux dans la ligne d'incision dégage en dehors la fibro-muqueuse.

Dégagement osseux. Il est pratiqué au ciseau à froid* ou à la fraise dans l'axe de la racine considérée. On vérifie à tous moments qu'il est utile de le poursuivre plus profondément vers la zone de l'apex.

Extraction. L'extraction radiculaire sera faite après une luxation prudente qui doit chasser la racine vers la brèche qu'on vient de créer*.

Toilette de la plaie opératoire. Après l'extraction on pratique un léger curetage, puis on vérifie la rectitude des bords de la plaie osseuse que l'on corrige éventuellement et sans excès, à la pince gouge par exemple. Après l'écouvillonnage on rebat le lambeau de fibre-muqueuse.

Suture. Au moyen de deux ou trois points de suture soigneux on coapte parfaitement les lèvres de l'incision. On commence par le point cervical. Il peut être utile, pour cette suture, de décoller très légèrement la lèvre de la fibro-muqueuse opposée à celle du décollement.

Antisepsie. Après une hématose soignée de la plaie opératoire, il paraît utile de saupoudrer d'antibiotique l'alvéole déshabitée.

Suites opératoires. Elles sont en règle bénignes. Il faut veiller instamment à ce que* le décollement n'entraîne pas la constitution d'une hématome, et que les lèvres de l'incision, au niveau de la suture, ne viennent pas à se désunir.

Notes:

dans les cas de force majeure - в случае чрезвычайных обстоятельств

ta perte de substance qu'elle entraîne - влекущего за собой потерю вещества

donnant un jour suffisant - давая достаточный просвет

de part et d'autre - с одной и с другой стороны

très en de ça ou très au-delà - с одной или с другой стороны

le ciseau à froid - зубило

qu'on vient de créer - которую только что образовали

tl faut veiller instamment à ce que - нужно постоянно следить за тем, чтобы

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Alvéolectomie»:

1. De quel côté doit-être supprimée la partie de l'os alvéolaire au cours de l'alvéolectomie?

2. Pour quelles racines est recommandée l'alvéolectomie?

3. Comment est déportée l'incision dans la plupart des cas?

4. Quelle est la longueur de l'incision?

5. Que permettra de rabattre une double incision de l'alvéole considé- rée?

6. Comment est pratiqué le dégagement osseux?

7. Quand sera faite l'extraction radiculaire?

8. Comment doit être la toilette de la plaie opératoire?

II. Traduisez les phrases suivantes. Faites attention à l'adverbe jamais et définissez son rôle:

1. Souvent l'incision n'est jamais centrée sur l'axe radiculaire mais dépor- tée parallèlement à cet axe. 2. L'histoire de la médecine russe est à jamais liée aux noms de Pirogov, Sétchénov, Metchnikov et d'autres savants. 3. Plus que jamais, les relations internationales des stomatologistes russes se multiplient et se consolident. 4. Avez-vous jamais observé un dentiste qui exécute un travail de précision exigeant une attention visuelle soutenue pendant une période de temps prolongé? 5. Le fil interdentaire doit disparaître dans le sillon, quelques mouvements verticaux de va-et-vient s'imposent: jamais horizontaux, de façon à ne pas léser la papille. 6. Des générations nouvelles des médecins ont grandi sans avoir jamais rencontré un malade de ce genre. 7. Mon ami est malade depuis deux mois, guérira-t-il jamais?

III. Formez les adverbes des adjectifs suivants et traduisez-les:

intérieur; profond; long; parallèle; mésial; distal; éventuel; parfait; léger; soigneux; utile; instant; commode; doux; bref.

IV. Faites la traduction des phrases ci-dessous. Déterminez le rôle de y dans chaque phrase:

1. L'alvéolectomie est une petite intervention. On y recourra seulement dans les cas de force majeure. 2. On invite des personnes âgées à la polyclinique pour y passer un examen prophylactique. 3. L'arrière de la table d'instruments est à la disposition de l'infirmière chirurgicale et le chirurgien n'y touche pas. 4. Dans la salle de pansement, il doit y avoir une température constante de 20-22° C. 5. On traite les bras du chirurgien et le champ opératoire, y compris la main toute entière, avec de la teinture d'iode à 5%. 6. Ce procédé peut être répété, mais il n'est pas recommandé d'y recourir trop souvent.

V. Ecrivez le féminin des adjectifs suivants. Soyez attentif, il y a des cas particuliers de la formation du féminin des adjectifs:

supérieur; chirurgical; muqueux; distal; profond; vif; long; bénin; aigu; blanc; sec; frais; complet; nouveau; vieux; mou.

VI. Traduisez ces phrases. Faites attention à l'emploi de l'article et de la préposition de:

1. В большинстве случаев разрез никогда не проводится по центру радикулярной оси, но смещается параллельно этой оси. 2. Остальное время мы провели в операционной. 3. Мы посмотрели только часть операции. 4. Палата была заполнена студентами и врачами. 5. Эта

медсестра не задавала вопросов. 6. Пациентка плакала от зубной боли. 7. Альвеолэктомия устраняет довольно значительную часть альвеолярной кости. 8. Это вмешательство рекомендуется проводить при длинных корнях. 9. Чтобы провести альвеолэктомию, мне необходимы хирургические инструменты. 10. Мы ей преподнесли коробку конфет и букетроз.

VII. Vous avez bien compris le texte «Alvéolectomie». Que signifie ce terme? Qu'en pensez-vous, quand est-elle obligatoire et pourquoi?

11. Gingivoplastie/ gingivectomie

Grammaire. Tout. Formes en -ant.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Quelle branche de la stomatologie préférez-vous? Si vous voulez être chirurgien, dites pourquoi l'avez-vous choisi? Avez-vous assisté déjà à une opération?

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

technique, chirurgical, modelage, résection, minimal, architecture, risque, contrôle, choc, pratiquement, local, infiltration, type, préférence, contour, instrument, maximum, sonde, irriguer, compresse, consistance, mobilité, résultat, ciment, protection, conserver, antiseptique [-sεp-], phénomène, flore, accélérer.

Ces deux techniques chirurgicales sont rarement dissociables: l'une repré- sente le modelage de la gencive, l'autre consiste en l'élimination des poches par résection. Toute gingivectomie est nécessairement suivie d'une plastie.

Contre-indications. La gingivectomie est contre-indiquée:

- dans tous les cas où la hauteur de gencive existante est minimale;

- quand les poches s'étendent au-delà de la gencive attachée dans la muqueuse;

- quand il existe des poches intra-osseuses;

- quand l'architecture osseuse* doit être modifiée;

- quand l'état de santé du patient doit faire écarter tous risques d'hémorragie.

La gingivectomie est en effet, avec la gingivoplastie, une intervention créant des plaies ouvertes au niveau desquelles les accidents hémorragiques

peuvent être parfois d'un contrôle difficile. La cicatrisation dans ce genre de chirurgie est donc lente (une quinzaine de jours). Par contre le choc opératoire est souvent minime, et les suites* pratiquement nulles, si un pansement chirurgical est correctement appliqué pendant les premiers jours de cicatrisation ( 8 à 10 jours minimum).

Technique. L'anesthésie est locale par infiltration. Au niveau de la mandibule, ce type d'anesthésie est souvent préférable à la technique loco-régionale. Cette dernière ne permet pas un bon effet vaso-constricteur et l'insensibili- sation des dents n'est pas nécessaire.

L'incision est pratiquée avec un bistouri spécial. Il en existe plusieurs types. La préférence peut aller à la lame étroite en forme de flamme qui permet de bien pénétrer dans les espaces inter-dentaires. L'incision doit être nette. Elle doit suivre le contour des poches et établir en même temps un bord biseauté*.

Celui-ci est obtenu en maintenant la lame à 45 degrés environ avec l'axe des dents. Il faut donc, en surface, commencer l'incision au-delà du fond des poches. La lame est guidée par le contour des dents et la crête osseuse. Dans les espaces inter-dentaires l'instrument est poussé au maximum. Lorsque ce mouvement est insuffisant pour obtenir une résection complète, une paire de ciseaux très fins et courbés ou une curette bien aguisée* peut être utilisée. Le tissu ainsi réséqué est retiré avec une pince hémostatique.

Les racines sont alors inspectées, détartrées et repolies si nécessaire. Avec une sonde, il est bon de s'assurer de* l'élimination complète des poches, notamment au niveau des faces proximales où il reste souvent du tissu inflammatoire. Une plastie doit terminer l'intervention.

Pour finir, il est bon d'irriguer à l'aide de compresses avant la mise en place* du pansement chirurgical. Celui-ci doit être d'une consistance très ferme.

Pour permettre une bonne adhérence, les dents doivent être séchées avec une compresse avant la pose du pansement. Celui-ci ne doit pas, en principe, dépasser le plus grand contour des dents. Il doit recouvrir la plaie sans cependant gêner la mobilité des tissus avoisinants.

Le résultat de toute intervention de chirurgie parodontale dépend pour beaucoup du soin apporté à la mise en place de ce ciment chirurgical qui doit assurer la protection des tissus, en même temps qu'il en contrôle la cicatrisation. Ce doit être un ciment qui sèche assez rapidement (en 1 heure ou 2) tout en conservant ses propriétés d'adhérence sur les dents. Il peut être légèrement hémostatique ou faiblement antiseptique, mais il ne devrait pas contenir d'antibiotiques. A faible dose, ceux-ci n'ont que peu d'efficacité et

risquent de déclencher des phénomènes de sensibilisation ou de modifier la flore buccale, et de favoriser la prolifération de micro-organismes fongiformes.

Ce pansement peut être changé vers le 4e ou le 5e jour afin de nettoyer la plaie et d'accélérer ainsi la cicatrisation. Au bout de 8 à 10 jours, le pansement n'est plus nécessaire mais la cicatrisation n'est complète qu'après un minimum de 3 semaines.

Notes:

l'architecture osseuse - строение кости

les suites - последствия

un bord biseauté - скошенный край

une curette bien aguisée - хорошо заточенная кюретка

s'assurer de - убедиться в...

la mise en place - наложение, размещение

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Gingivoplastie/gingivectomie»:

1. Quelle est la différence entre la gingivectomie et la gingivoplastie?

2. Enumérez les contre-indications de la gingivectomie.

3. La cicatrisation dans ce genre de chirurgie combien de temps dure-

t-elle?

4. Quel type de l'anesthésie est préférable au cours de la gingivectomie?

5. Décrivez les bistouris utilisés pendant l'incision.

6. Que faut-il faire pour finir l'intervention?

7. Comment fait-on le pansement chirurgical après avoir pratiqué la gingivectomie?

8. De quoi dépend le résultat de toute intervention de chirurgie parodontale?

9. Quel est le rôle du ciment chirurgical au cours de la cicatrisation? Décrivez-le.

II. En traduisant les phrases suivantes définissez le rôle de tout dans chaque proposition:

1. Toute gingivectomie est nécessairement suivie d'une plastie. 2. Il est bon d'irriguer la plaie et d'éliminer tous les débris tissulaires. 3. C'est un ciment qui sèche assez rapidement tout en conservant ses propriétés d'adhérence sur les dents. 4. La gingivectomie est contre-indiquée quand l'état de santé

du patient doit faire écarter tous risques d'hémorragie. 5. La carie dentaire s'apparente avec toute une série de lésions destructives de la dent. 6. Nous savons tous [tus] que fumer n'est pas sain. 7. Un traumatisme du nez peut provoquer chez tout le monde une hémorragie nasale. 8. Ce chirurgien a fait déjà cinq opérations qui ont toutes donné de très bons résultats.

III. Donnez les antonymes des mots suivants et traduisez-les:

infiltration f; insensibilisation f; indissociable; inexistant; inévitable; inesthétique; inexplicable; informel; insuffisant; imparfaitement.

IV. Traduisez les phrases ci-dessous. Faites attention aux formes en -ant. Expliquez l'emploi de chaque forme:

1. La gingivectomie est contre-indiquée dans les cas où la hauteur de gencive existante est minimale. 2. Ce sont des interventions créant des plaies ouvertes. 3. Le bord biseauté est obtenu en maintenant la lame à 45 degrés environ avec l'axe des dents. 4. Lorsque ce mouvement est insuffisant pour obtenir une résection complète, on utilise des ciseaux fins et courbés. 5. Le pansement doit recouvrir la plaie sans gêner la mobilité des tissus avoisinants. 6. Ce ciment chirurgical sèche assez rapidement en conservant ses propriétés d'adhérence sur les dents. 7. La préférence peut aller à la lame étroite permettant de bien pénétrer dans les espaces inter-dentaires.

V. Soyez très attentif en formant les verbes des noms suivants:

une application la remarque la résection la provocation le masque la complication

la mastication la marque la fabrication

VI. Remplacez les mots mis en italique par les synonymes pris dans le texte:

1. La gingivoplastie est une opération créant les plaies ouvertes. 2. Le choc opératoire est souvent minime, et les conséquences pratiquement nulles. 3. L'incision est pratiquée avec un scalpel spécial. 4. Avec une sonde il est bon de s'assurer de l'élimination complète des culs [ky] -de-sac parodontaux. 5. Ce pansement peut être changé vers le 4e ou le 5e jour afin de brosser la plaie. 6. Au niveau de la mandibule ce type d'analgésie est préférable. 7. La dissection doit suivre le contour des poches. 8. Il faut s'assurer de la suppression complète des poches, notamment au niveau des faces proximales.

VII. Quelle branche de la stomatologie préférez-vous'? Si vous voulez être chirurgien, dites pourquoi vous avez choisi cette branche. Avez-vous assisté déjà à une opération?

12. Chirurgie mucogingivale

Grammaire. Degrés de comparaison des adjectifs et des adverbes. Temps de l'indicatif.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Avez-vous entendu parler de la chirurgie mucogingivale? Quel est son but principal?

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

ensemble, préserver, parodontologie, observation, garantir, stabilité, technique, opération, périoste, problème, prothétique, destruction, génétiquement, progressivement, efficacité, zéro, thérapeutique (n), proliférer, intact [-kt], risque, résultat, combiner, type.

La chirurgie mucogingivale regroupe un ensemble de techniques qui permettent de préserver ou de recréer du tissu gingival fibreux. Par extension, on y inclut aussi les techniques qui permettent d'approfondir les vestibules.

Le développement de la chirurgie mucogingivale en parodontologie repose tout d'abord sur* l'observation que les sujets sains présentent toujours une certaine hauteur de fibromuqueuse, semblant garantir la stabilité de la jonction dento-parodontale au collet dentaire.

Techniques. Les premières techniques qui ont permis d'accroître la hauteur de fibromuqueuse ont été les opérations d'approfondissement des vestibules modifiées pour la circonstance ou plus précisément, compliquées d'une fenestration périostée plus ou moins étendue. Ces techniques, sans doute satisfaisantes pour résoudre certains problèmes prothétiques, se sont avérées, en parodontologie, dangereuses à cour terme* et décevantes à long terme*.

Elles étaient dangereuses car le fait de fenestrer le périoste au niveau des dents, dont la corticale osseuse est parfois très mince, pouvait induire une destruction plus ou moins importante de cette corticale. La cicatrisation était, d'autre part, toujours lente et douloureuse (il fallait que le tissu fibreux repousse à partir des* espaces médullaires).

Elles étaient décevantes à long terme car le tissu qui se formait dans la zone où la muqueuse avait été désinsérée ressemblait à de la fibromuqueuse mais, génétiquement, n'en était pas et, en quelques mois ou en quelques années, reprenait progressivement les propriétés de la muqueuse qu'il prétendait remplacer. C'était en fait un tissu cicatriciel qui, avec le temps, finissait par retrouver toute sa souplesse. L'efficacité du traitement était donc, après un temps plus ou moins long, réduite à zéro*.

La deuxième thérapeutique, lorsqu'il reste un peu de fibromuqueuse, consiste à décoller cette bande comme un lambeau d'épaisseur partielle (le périoste reste en place), et à faire glisser ce lambeau apicalement pour dégager une certaine hauteur de crête osseuse qui garde son périoste.

A partir du périoste, une nouvelle gencive prolifère et, grâce à ce périoste laissé intact, la cicatrisation est plus rapide et moins douloureuse. Mais si la corticale est mince, les risques de résorbtion ne sont pas négligeables. Par contre, le résultat est stable à long terme, car la fibromuqueuse originelle placée apicalement empêche toute interaction entre les nouveaux tissus et la muqueuse sous-jacente.

Cette technique de déplacement de la fibromuqueuse peut être appliquée dans de nombreux cas particuliers et, avec un peu d'habitude, elle donne d'ex- cellents résultats et peut être combinée à d'autres types d'interventions (lambeaux et ostéoplastie), ce qui a pour avantage de réduire les temps opératoires.

Mais les meilleures techniques et les plus spectaculaires pour créer ou accroître une zone de fibromuqueuse sont, sans conteste, les greffes pédiculées et libres*.

Notes:

reposer sur - основываться на.

à court terme (à long terme) - на короткий (длительный) срок, краткосрочный (долгосрочный)

à partir de - начиная с.

réduire à zéro - сводить к нулю

les greffes pédiculées et libres - трансплантанты на ножке и свободные лоскуты

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Chirurgie mucogingivale»:

1. Un ensemble de techniques au cours de la chirurgie mucogingivale que permet-il de faire?

2. Sur quoi repose le développement de la chirurgie mucogingivale en parodontologie?

3. Les premières techniques étaient-elles dangereuses? Pourquoi?

4. L'efficacité du traitement pourquoi était-elle réduite à zéro après un temps plus ou moins long?

5. À quoi consiste la deuxième thérapeutique, lorsqu'il reste un peu de fibromuqueuse?

6. Une nouvelle gencive comment est-elle?

7. La technique de déplacement de la fibromuqueuse quels résultats donne-t-elle?

8. Quelles sont les meilleures techniques et les plus spectaculaires?

II. En traduisant les phrases suivantes faites attention aux degrés de comparaison des adjectifs et des adverbes:

1. Ces techniques pouvaient induire une destruction plus ou moins importante de cette corticale. 2. Une nouvelle gencive prolifère et, grâce au périoste laissé intact, la cicatrisation est plus rapide et moins douloureuse. 3. Les meilleures techniques et les plus spectaculaires sont les greffes pédicu- lées et libres. 4. La barrière épithéliale permet de mieux résister à la friction des aliments. 5. Les phénomènes de récession gingivale se développent plus fréquemment et plus rapidement. 6. Le résultat de cette opération est le pire. 7. Ce patient entend le moindre bruit et se réveille à chaque instant.

III. A l'aide du suffixe -able formez les adjectifs des mots suivants et traduisez-les:

Modèle: négliger - négligeable - не заслуживающий внимания

nettoyer; responsabilité f; présenter; observer; sembler; stabilité f; opérer; traiter; cicatriser; application f.

IV. Déterminez les temps de l'indicatif des verbes mis en italique et traduisez ces phrases:

1. La chirurgie mucogingivale regroupe un ensemble de techniques. 2. Les premières techniques ont permis d'accroître la hauteur de fibromuqueuse. 3. Ces méthodes ont été les opérations d'approfondissement des vestibules. 4. La cicatrisation était toujours lente et douloureuse. 5. Le tissu qui se formait dans la zone où la muqueuse avait été désinsérée ressemblait à de la fibromuqueuse. 6. Pour accroître une zone de fibromuqueuse le chirurgien fera l'opération par les greffes libres. 7. Par contre, le résultat sera stable à long terme. 8. La récession gingivale a rarement une forme de maladie parodontale grave.

V. A l'aide du suffixe -ité formez les noms des adjectifs suivants et traduisez-les:

Modèle: stable - stabilité - стабильность

responsable; technique; majeur; disponible; excitable; nu; efficace; dense; long; particulier.

VI. Traduisez les mots et les groupes de mots suivants et trouvez-les dans le texte:

la chirurgie mucogingivale; préserver ou recréer le tissu gingival; approfondir les vestibules; les problèmes prothétiques; la muqueuse désinsérée; l'efficacité du traitement; la crête osseuse; proliférer; la corticale des dents; le lambeau.

VII. Après avoir lu et traduit le texte «Chirurgie mucogingivale» parlez de ses techniques et de son but principal (en 15 phrases).

13. Greffes gingivales

Grammaire. Participe passé. On - pronom indéfini.

Lisez et traduisez le texte suivant. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Avez-vous assisté déjà à quelque opération liée avec la réparation des pertes de la gencive attachée? Parlez-en. Dites ce qui vous a frappé le plus lors de telle opération.

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

kératinisé, adapté, muscle, hygiène, patient, sensibilité, inhiber [inibe], contour, marginal, irrégulier, méthode, compromettre, prothèse, inadéquat [-kwa], résistant, harmonieux, mécanisme, vascularisé, transplanter, esthé- tique, démarcation, pâle, limite, immobilisation, anastomose, compresse, presser, accélérer.

La gencive attachée* ou fibromuqueuse inamovible et kératinisée protège le manchon épithélial*. Elle est adaptée aux frictions des aliments et du brossage. Elle résiste aussi aux tractions exercées par les muscles voisins.

Son absence ou son insuffisance peut compliquer l'hygiène du patient, car la sensibilité qui apparaît parfois au brossage des collets inhibe son désir

de propreté; d'autre part, le contour gingival marginal est dans ces cas souvent irrégulier et nécessite donc des méthodes de nettoyage très adaptées et difficiles à exécuter.

Dans les zones édentées l'insuffisance de fibromuqueuse peut compromettre aussi la stabilité* des prothèses amovibles, ou compliquer la réalisation et l'entretien des prothèses fixes.

Enfin, pour des raisons purement esthétiques, il est parfois nécessaire de modifier la nature et le contour gingival pour harmoniser la denture ou pour réduire les risques de rétraction, lorsqu'on prévoit de restaurer les dents par des coiffes en céramique.

Principe thérapeutique. Le thérapeute se trouve donc schématiquement devant deux types de situation: l'une où l'on doit remplacer un tissu jugé inadéquat à sa fonction (frein, muqueuse fine) par un autre anatomiquement plus résistant; l'autre où l'on doit réparer des pertes tissulaires en regard d*'une ou de plusieurs racines pour rétablir un contour harmonieux.

Dans chaque cas, les techniques sont différentes, car les mécanismes de cicatrisation mis en œuvre* diffèrent totalement. Dans le premier cas, on pose un greffon sur un lit entièrement vascularisé, dans le second cas, une partie plus ou moins grande de ce greffon repose sur la racine où il doit survivre et sur laquelle il doit aussi s'ancrer.

Les greffes libres consistent à prélever une bande de fibromuqueuse dans une zone quelconque (palais, région rétro-molaire, selles édentées), et à la transplanter dans une autre zone où cette fibromuqueuse fait défaut.

Préparation du site receveur*. Les temps opératoires sont les suivants: après anesthésie locale par infiltration en nappe, le lit est tout d'abord pré- paré. Pour ce faire un bistouri droit est utilisé. Il s'agit de disséquer soigneusement l'épithélium et la plus grande partie du collagène sous-jacent. Tous ces tissus sont éliminés jusqu'à ce que paraisse le périoste comme un voile fibreux qui adhère fermement à l'os sous-jacent.

Toute la difficulté de ce temps opératoire est de ne garder que le périoste sans l'abîmer, c'est-à-dire sans le déchirer ou le décoller.

Pour un meilleur résultat esthétique, s'il reste un peu de fibromuqueuse dans la zone opérée, ce tissu sera mis à vif* comme le reste ou même éliminé par gingivectomie s'il n'est pas adhérent aux racines, et le greffon sera placé de façon à recouvrir cette zone. Ainsi, après cicatrisation, il n'y aura pas de démarcation nette entre la fibromuqueuse originelle* et le tissu transplanté qui est toujours plus pâle et plus fibreux que le tissu d'origine.

Préparation du greffon. Lorsque les limites du greffon sont tracées avec la pointe d'une lame de bistouri, la dissection commence de façon à pré-

lever l'épithélium ainsi que la lamina propria qui représente une épaisseur moyenne de 1mm de conjonctif sous-jacent à l'épithélium. L'épaisseur fait donc au total entre 1,2 et 1,5 mm. Elle doit être régulière pour pouvoir obtenir une bonne adaptation de surface du greffon sur son lit.

L'immobilisation de la greffe est une notion très importante. C'est grâce à elle que l'anastomose des vaisseaux périostés et greffés pourra se faire. Cette immobilisation peut être réalisée par différentes techniques de suture. Puis, à l'aide d'une compresse tiède, on presse le greffon sur son lit de façon à ce que le caillot sanguin qui se forme entre les deux soit aussi mince que possible. Aussi les capillaires [-il-] pourront-ils s'anastomoser plus rapidement pour accélérer la cicatrisation et réduire la rétraction cicatricielle.

Les suites opératoires. Par prudence aussi, une couverture antibiotique doit être instituée pendant les quatre premiers jours, ce qui permet de passer la période délicate au cours de laquelle la vascularisation du greffon est progressivement rétablie.

Notes:

la gencive attachée - прикрепленная десна

le manchon épithélial - эпителиальный лоскут

compromettre ... la stabilité - нарушать стабильность

en regard de - сравнительно с...

mis en œuvre - запущенные

le site receveur - место, куда помещают лоскут

mettre à vif - удалять

la fibromuqueuse originelle - первоначальная десна EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Greffes gingivales»:

1. Quel rôle joue la gencive attachée?

2. L'absence de la gencive attachée pourquoi peut-elle compliquer l'hy- giène du patient?

3. Est-ce que l'insuffisance de fibromuqueuse peut compromettre la stabilité des prothèses amovibles?

4. Nommez deux types de situation devant lesquels se trouve le thérapeute.

5. Où prélève-t-on les greffes libres?

6. Comment prépare-t-on le site receveur?

7. Après cicatrisation, y aura-t-il la démarcation nette entre la fibromuquuese originelle et le tissu transplanté?

8. Décrivez les méthodes de la préparation du greffon.

9. Grâce à quoi l'anastomose des vaisseaux périostés et greffés pourra-telle se faire?

10. Quelles sont les suites opératoires des greffes gingivales?

11. Accordez, s'il est nécessaire, le participe passé mis en italique et déterminez son rôle dans la proposition. Traduisez les phrases ci-dessous:

1. La fibromuqueuse résiste aux tractions (exercé) par les muscles voisins.

2. La gencive attachée est (adapté) aux frictions des aliments et du brossage.

3. Pour préparer le site receveur un bistouri droit est (utilisé). 4. Tous ces tissus sont (éliminé) jusqu'à ce que paraisse le périoste. 5. S'il reste un peu de fibromuqueuse dans la zone (opéré), ce tissu sera (mis) à vif. 6. Les personnes (atteint) de rhume, de toux ou d'angine ne seront pas (autorisé) à pénétrer en salle d'opération. 7. Toute dent (dépulpé) sera (contrôlé) radiographiquement. 8. Les radios ont (montré) deux grands foyers infectieux dans la mâchoire supérieure, (dû) à des éclats d'amalgame qui s'étaient (logé) là.

III. Formez les adjectifs des noms suivants. Soyez attentif, il y a des cas particuliers de la formation des adjectifs:

tissu m; gencive f; racine f; défaut m; opération f; fibre f; os m; origine f; cicatrisation f; vascularisation f.

IV. Traduisez les phrases suivantes. Faites attention au pronom indéfini on:

1. Il y a deux types de situation: l'une où l'on doit remplacer un tissu inadé- quat à sa fonction et l'autre où l'on doit réparer les pertes tissulaires. 2. Dans le premier cas on pose le greffon sur un lit entièrement vascularisé. 3. Lorsqu'on prévoit de restaurer les dents par des coiffes en céramique, on modifie la nature et le contour gingival. 4. En chirurgie dentaire on emploie avec succès les lasers [-εr]. 5. On a fait déjà 40 opérations selon cette méthode. 6. On lave toute la salle d'opération à l'eau chaude savonneuse additionnée d'antiseptiques.

7. On sait que tous les tissus sont éliminés jusqu'à ce que paraisse le périoste.

8. On voit se faire l'anastomose des vaisseaux périostés et greffés. 9. On entend par gencive attachée la fibromuqueuse inamovible et kératinisée.

V. Précisez le sens des verbes suivants:

mettre; admettre; compromettre; permettre; promettre; remettre; soumettre.

VI. Expliquez la différence de sens des termes suivants. Faites-les entrer dans de petites phrases:

opératoire; peropératoitre; préopératoire; postopératoire.

VII. Après avoir lu et traduit le texte «Greffes gingivales» parlez du but de cette opération, racontez comment elle se passe, décrivez le site receveur et le greffon.

14. Chirurgie orthognathique

Grammaire. Pronoms et adjectifs démonstratifs.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Établissez le plan de traitement des bases osseuses maxillaire et mandibulaire lors de la chirurgie orthognathique.

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

orthognathique [-gn-], base, harmonie, complexe, profane, chirurgien, occlusion, orthodontie [-si], plan, étape, idéal, donnée, impératif, contrôle, modèle, stimuler, terme, stabilisation, correction, géométrique, bloc, restaurer, profil [-fil], plastie, adopté, limiter.

La chirurgie orthognathique porte sur* les bases osseuses maxillaire et mandibulaire. Son but est de rétablir l'harmonie occlusale que les compensations alvéolo-dentaires n'ont pu, et, ne peuvent naturellement établir.

Techniques. Les approches chirurgicales sont nombreuses, complexes, intéressant l'une ou l'autre base osseuse, voire les deux. Mais, pour un profane, les propositions techniques d'un chirurgien demeurent étonnantes.

Cependant, la réussite technique d'une telle approche clinique résulte de la convergence* et réunion des exigences de l'occlusion, de l'orthodontie, de la chirurgie. En conséquence, lors de l'établissement du plan de traitement le praticien doit prévoir six étapes:

- 1re étape. Déterminer la relation maxillo-mandibulaire idéale. Cette relation résulte des données cliniques, esthétiques, fonctionnelles, thérapeutiques qui sont confirmées, si besoin est*, par le port d'une gouttière.

- 2e étape. Juger que la relation inter-arcade obtenue n'est pas compatible avec les techniques thérapeutiques moins invasives.

- 3e étape. Préparer orthodontiquement les arcades en accord avec les exigences occlusales, orthodontiques, chirurgicales.

- 4e étape. Réaliser la chirurgie orthognathique en accord avec les impératifs chirurgicaux*, mais en respectant les données occluso-orthodontiques qui

sont éventuellement transmises par la pose d'arcs [ark] chirurgicaux, de gouttières occlusales. En effet, le contrôle et l'établissement de l'occlusion peuvent être facilités par la mise en place d'une gouttière occlusale réalisée préalablement sur des modèles simulant l'intervention chirurgicale.

5e étape. «Finir», au sens orthodontique du terme, la stabilisation des relations inter-arcades.

6e étape. «Parfaire», au sens occlusodontique du terme, par des corrections occlusales ponctuelles, la stabilité géométrique et neuro-physiologique des relations inter-arcades.

Propositions cliniques. Les ostéotomies s'adressent:

à la mandibule: elles portent le plus souvent sur les branches montantes car cela autorise des corrections dans tous les plans de l'espace. Les mouvements les plus fréquents sont l'avancée, la fermeture de la béance antérieure. Elles peuvent être aussi sectorielles, type impaction du bloc incisivo-canin. A cela s'ajoutent des génio-plasties qui contribuent à restaurer le profil mentonnier;

- au maxillaire: par des ostéotomies totales du type Lefort I qui permettent un repositionnement* dans tous les plans de l'espace, par des ostéotomies segmentaires du type Wassmund pour corriger les supraclusies, des dysjonctions [diz (s)-] inter-maxillaire et inter-palatine en cas d'endognathie maxillaire*.

Cette approche thérapeutique unimaxillaire est actuellement minorée au bénéfice d*'une chirurgie bimaxillaire associée à des plasties musculaires, car elles procurent des relations inter-arcades chirurgicalement et occlusalement plus stables, plus adaptées aux caractéristiques morpho-fonctionnelles du patient.

Limites. En dehors des contre-indications purement médicales, elles n'existent pratiquement pas. Mais, cela requiert* un diagnostic parfait et une harmonie absolue entre les quatre acteurs thérapeutiques: patient - occlusodontiste - orthodontiste - chirurgien, car l'échec [e∫εk] existe et dans ce cas les erreurs sont irréversibles.

Notes:

porter sur - относиться, касаться

la convergence - совпадение

si besoin est - в случае надобности

les impératifs chirurgicaux - требования хирургии

le repositionnement - репозиция, восстановление

une endognathie maxillaire - эндогнатия верхней челюсти

au bénéfice de - в пользу., в интересах.

requérir (IIIe personne du sing. de l'indicatif - requiert) - требовать

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Chirurgie orthognathique»:

1. Quel est le but principal de la chirurgie orthognathique?

2. De quoi résulte la réussite technique de nombreuses approches cliniques?

3. Enumérez six étapes du plan de traitement lors de la chirurgie orthognathique.

4. De votre point de vue, laquelle de ces six étapes est la plus difficile?

5. Sur quoi portent les ostéotomies à la mandibule? Pourquoi?

6. À quoi contribuent des génio-plasties?

7. Quelle est la différence entre des ostéotomies du type Lefort I et celles du type de Wassmund?

8. Quelle approche thérapeutique est préférable: unimaxillaire ou bimaxillaire? Pourquoi?

9. Des contre-indications existent-elles lors de la chirurgie orthognathique?

II. Au lieu des points mettez les pronoms ou adjectifs démonstratifs:

1. . relation résulte des données cliniques, esthétiques, fonctionnelles et thérapeutiques. 2. Le praticien doit prévoir six étapes . peuvent être des types différents. 3. À ... s'ajoutent des génio-plasties contribuant à restaurer le profil mentonnier. 4. L'échec existe et dans . cas les erreurs sont irré- versibles. 5. Les mouvements les plus fréquents sont l'avancée, la fermeture et . de la béance antérieure. 6. . approche thérapeutique unimaxillaire est minorée au bénéfice d'une chirurgie bimaxillaire. 7. La réussite technique résulte de la convergence et réunion des éxigences de l'occusion, de l'ortho- dontie et . de la chirurgie.

III. Formez un adjectif à l'aide du nom donné, traduisez-le:

Modèle: la chirurgie - un impératif chirurgical - хирургическое требование

1. la joue - la partie... - ...

2. la gencive - le liséré... - ...

3. la bouche - la cavité. - .

4. une occlusion - une harmonie. - .

5. un os - la base. - .

6. le complexe - une opération. - .

7. le secteur - une ostéotomie. - .

8. le palais - un espace. - .

9. une opération - une approche. - .

10. la médecine - la contre-indication. - .

IV. Remplacez les points par les prépositions qui conviennent:

1. Les données cliniques et thérapeutiques sont confirmées . le port d'une gouttière 2. Il faut préparer orthodontiquement les arcades . accord . les exigences occlusales. 3. La chirurgie orthognathique porte . les bases osseuses maxillaire et mandibulaire. 4. Les ostéotomies s'adressent . la mandibule et . le maxillaire. 5. Le but de la chirurgie orthognathique est . rétablir l'harmonie occlusale. 6. Les propositions techniques . un chirurgien demeurent étonnantes . un profane. 7. Le contrôle a été réalisé préalablement . des modèles simulant l'intervention chirurgicale.

V. Traduisez et apprenez les groupes de mots suivants; trouvez-les dans le texte:

rétablir l'harmonie occlusale; une approche chirurgicale; la réussite technique; l'établissement du plan de traitement; la relation maxillo-mandibulaire; la branche montante; l'ostéotomie segmentaire; corriger les supraclusies; la chirurgie bimaxillaire; l'échec et l'erreur.

VI. Formez les adverbes des adjectifs suivants et traduisez-les:

orthodontique; préalable; pratique; pur; actuel; chirurgical; occlusal; étonnant; heureux; mou.

VII. Imaginez que vous êtes déjà chirurgien. Tâchez d'établir le plan de traitement des bases osseuses maxillaire et mandibulaire lors de la chirurgie orthognathique.

15. Chirurgie articulaire

Grammaire. Gérondif. Que - conjonction.

Lisez et traduisez le texte suivant. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. De votre point de vue, la chirurgie articulaire est une chirurgie à risque ou non? Pourquoi?

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

délicate, réservé, résultat, problème, examen, manifestation, intensité, médicament, rémission, ménisque, sonde, manière, limiter, amplitude, exostose, micro-fraise, arthroscopique, blocage, chronique, nerf, facial, ouverture, capsule, étage, perforation, implant, correction, pseudarthrose, positif.

La chirurgie articulaire est une nécessité clinique et thérapeutique. Cependant, elle demeure une chirurgie délicate*, voire à risque, réservée à des chirurgiens très au fait des problèmes de l'articulation temporo-mandibulaire.

Indications. De la part du* praticien, l'éventualité d'une solution chirurgicale résulte:

- d'un examen complet confirmant sans l'ombre d'un doute* que la manifestation douloureuse est d'origine articulaire;

- la douleur et le dysfonctionnement sont d'une intensité telle qu'ils deviennent insupportables;

- toutes les thérapeutiques non chirurgicales, gouttières, thérapeutiques comportementales, médicaments, n'ont amené ni rémission, ni sédation;

- le patient doit être informé des bénéfices espérés, mais aussi des risques encourus* (paralysie, paraesthésie, décès);

- il faut s'assurer de la parfaite coopération du patient surtout lors de la phase postopératoire.

Techniques chirurgicales. Les interventions se réalisent par arthroscopie ou par chirurgie classique. Elles s'adressent à la fois* au ménisque et aux structures osseuses.

L'arthroscopie. Conduite sous anesthésie générale, l'arthroscopie permet au niveau du compartiment supérieur:

- confirmer le diagnostic avant de pratiquer une éventuelle intervention à ciel ouvert*;

- de supprimer par lavage ou balayage les adhérences ménisco-temporales. Le lavage se pratique en injectant le liquide à l'intérieur de la cavité supérieure, alors que le balayage est réalisé en passant au niveau de la paroi osseuse temporale une sonde à extrémité douce de manière à détruire en vision directe* les brides ou adhérences;

- de limiter l'amplitude des déplacements antéro-internes du condyle en provoquant une scarification de la zone bilaminaire;

- de supprimer certaines petites exostoses temporales avec une microfraise.

Les résultats cliniques de la chirurgie arthroscopique sont généralement satisfaisants surtout, en présence de blocage antérieur complet, aigu, douloureux, alors que, pour les blocages antérieurs chroniques, les résultats sont médiocres.

Les suites opératoires sont généralement bonnes, peu de douleurs, peu d'œdème.

Chirurgie à «A.T. M. ouverte». Cette intervention est plus lourde, mais elle est indiquée pour tous les problèmes intra-articulaires majeurs, ankylose, luxation antérieure douloureuse non réductible.

L'incision en «S» passe à la jonction entre l'oreille et la peau du visage afin d'éviter le nerf [ner] facial. Le lambeau est recliné avec précaution pour éviter de léser le filet nerveux. Cette ouverture découvre largement la capsule articulaire, et il est alors possible d'intervenir à l'étage sus-méniscal et à l'étage sous-méniscal. Les possibilités thérapeutiques sont multiples:

- Repositionnement méniscal: le ménisque est replacé et fixé en arrière par des sutures au niveau de la zone bilaminaire, et vers l'extérieur par des sutures en matelas* sur le ligament latéral externe. Ce repositionnement peut s'accompagner d'une scarification des fibres de la zone bilaminaire réalisée avec un bistouri électrique.

- Perforation méniscale: l'approche méniscale s'effectue dans les deux compartiments. La perforation découverte, la partie externe du ménisque en regard de* la lésion est sectionnée puis les deux lèvres de la plaie sont rapprochées et suturées. Cette proposition n'est applicable qu'à des ménisques ni détruits ni dégénérés.

- Ménisectomie: les ménisques dégénérés sont éliminés, leur absence est compensée, soit par la mise en place d'une partie de l'aponévrose temporale profonde, soit par des implants siliconés.

- Chirurgie osseuse: les corrections osseuses peuvent être ponctuelles, du type plastie des exostoses condyliennes, ou temporales ou plus importantes, condylectomie haute, basse voire suppression en cas de pseudarthrose par exemple.

Les suites chirurgicales des interventions méniscales sont généralement bonnes. Cependant l'absence de douleur ne doit pas être un signe positif car l'ouverture capsulaire provoque une disparition temporaire de l'innervation capsulaire donc de la sensibilité.

Notes:

demeurer une chirurgie délicate - оставаться сложной хирургией

de la part de - со стороны

sans l'ombre d'un doute - без тени сомнения

des risques encourus - возможные риски

à la fois - одновременно

à ciel ouvert - открытым способом

en vision directe - при прямом наблюдении

des sutures en matelas - матрацный шов

en regard de - сравнительно с.

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Chirurgie articulaire»:

1. À quels chirurgiens est réservée la chirurgie articulaire? Pourquoi?

2. De quoi résultent les indications à la chirurgie articulaire?

3. Comment sont les techniques chirurgicales lors de la chirurgie articulaire?

4. Sous quelle anesthésie est conduite l'arthroscopie?

5. Quel est le but de l'arthroscopie?

6. Comment sont les résultats de l'arthroscopie en présence de blocage antérieur complet et celui chronique?

7. Quand est indiquée la chirurgie à «A.T. M. ouverte»?

8. Décrivez l'opération quand on fait l'incision en «S».

9. Comment sont les possibilités thérapeutiques de cette opération? Nommez-les et décrivez-les.

II. Remplacez les verbes à l'infinitif par le gérondif. Traduisez ces propositions:

1. Le lavage se pratique (injecter) un liquide à l'intérieur de la cavité supérieure. 2. Le balayage est réalisé (passer) au niveau de la paroi osseuse temporale une sonde à l'extrémité douce. 3. L'amplitude des déplacements antéro-internes du condyle est limitée (provoquer) une scarification. 4. La chirurgie articulaire est une nécessité clinique et thérapeutique (demeurer) une chirurgie à risque. 5. (Conduire) l'arthroscopie sous anesthésie générale, le praticien confirme le diagnostic. 6. (S'assurer) de la parfaite coopération le praticien informe le patient des bénéfices espérés et des risques encourus.

III. Relevez les préfixes des mots suivants, expliquez leur sens et traduisez ces mots:

dysfonctionnement m; insupportable; intérieur; extérieur; postérieur; déplacement m; bilaminaire; exostose f; micro-fraise f; intervention f; intra-

articulaire; sus-méniscal; sous-méniscal; repositionnement m; replacer; perforation f; découvrir; rapprocher; suppression f.

IV. A l'aide du suffixe -age formez les noms des verbes suivants et traduisez-les:

laver; balayer, passer, sonder; bloquer; drainer; placer; fixer; décaler; appliquer; compléter.

V. En traduisant les phrases suivantes définissez le rôle de la conjonction que:

1. L'examen complet confirme que la manifestation douloureuse est d'origine articulaire. 2. Le patient demande qu'on lui fasse cette opération parce que la douleur est insupportable. 3. Le malade a besoin de repos; que tout le monde sorte et le laisse seul. 4. La transpiration de ce malade est importante et constante qu'il soit couvert ou non. 5. Les résultats cliniques de la chirurgie arthroscopique sont satisfaisants, alors que pour les blocages antérieurs chroniques sont médiocres. 6. Le repos et la transfusion de sang frais restent les seules mesures que l'on puisse prendre.

VI. En employant le préfixe sous- donnez les antonymes des mots suivants et traduisez-les:

sus-méniscal; sus-jacent; sus-décalage m; sus-auriculaire; sus-gingival; sus-apéxien; sus-hyoïdien; sus-maxillaire m; sus-occlusion f; sus-tragien.

VII. Après avoir lu et traduit le texte «Chirurgie articulaire» dites pourquoi cette chirurgie demeure délicate, voire à risque. Décrivez l'intervention à A. T.M. ouverte.

16. Suites opératoires

Grammaire. Le - neutre. Infinitif de la forme passive.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Parlez de ce que le patient doit savoir durant les heures qui suivent l'in- tervention.

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consuler le dictionnaire:

opératoire, normal, revanche, tendance, stimuler, protecteur, favoriser, infection, compresse, accompagner, hématome, limitation, antibiothérapie, application, plastique, infectieux, drainage.

Ce que le patient doit savoir. Durant les heures qui suivent l'intervention, le saignement buccal est normal et disparaît rapidement. En revanche, lorsque l'on a tendance à trop stimuler ou aspirer la zone opérée et à abuser des bains de bouche, les saignements se prolongent, empêchant la formation du caillot protecteur* et peuvent favoriser une surinfection secondaire (alvéolite sèche ou suppurée). Lorsque les saignements se prolongent, dans un premier temps, on comprime la zone hémorragique à l'aide d'une compresse. La persistance de saignement, malgré les consignes* bien appliquées, peut nécessiter une reprise opératoire.

La douleur et l'œdème [edεm] du visage sont des phénomènes habituels. Ils peuvent éventuellement s'accompagner d'ecchymoses [eki-] * et d'hématomes. Une limitation d'ouverture de la bouche est inconstante et temporaire.

Les médicaments antalgiques (paracétamol ± codéine ou paracétamol et dextropropoxyphène) doivent être poursuivis, en prise régulière (sans attendre d'avoir trop mal). Une antibiothérapie prolongée n'est pas nécessaire.

Les bains de bouche, qui avaient été commencés avant l'intervention, ne doivent être repris en postopératoire que pendant vingt-quatre à quarantehuit heures, trois fois par jour, sans gonfler les joues pour ne pas mettre les sutures en tension, ni trop «rincer» les alvéoles pour éviter la reprise des saignements.

Quelques règles simples doivent être suivies: alimentation tiède ou froide, application de poches de glace sur le visage (petit sac [sak] de plastique rempli de glaçons*, lui-même glissé dans un gant de toilette*), position demi-assise le plus souvent possible, reprise des brossages dentaires avec une brosse ultrasouple pendant une à deux semaines.

Les fils [fil] de suture résorbables tombent seuls au bout de dix à quinze jours. Les fils non résorbables doivent être retirés au bout de dix jours.

Une infection secondaire peut apparaître vers la troisième semaine. Elle est liée à une inflammation de l'os alvéolaire. Ce foyer [fwaje] infectieux doit être drainé et lavé. Il guérit bien sous antibiothérapie.

Notes:

le caillot protecteur - защитный сгусток (крови)

les consignes f, pl - инструкции, указания

une ecchymose - эсхимоз, кровоподтёк, синяк

les glaçons f, pl - кубики льда

un gant de toilette - банная рукавичка

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Suites opératoires»:

1. Le saignement buccal quand se prolonge-t-il durant les heures qui suivent l'intervention?

2. Pour faire disparaître le saignement qu'est-ce qu'il faut faire?

3. De quoi s'accompagnent la douleur et l'œdème du visage après l'in- tervention?

4. Le patient comment doit-il prendre les médicaments antalgiques?

5. Combien de fois par jour faut-il faire les bains de bouche?

6. Décrivez les règles de l'application de poche de glace sur le visage pour ne pas avoir des ecchymoses et des hématomes.

7. Quand faut-il retirer les fils non résorbables?

8. A quoi est liée une infection secondaire?

II. Traduisez les phrases suivantes. Faites attention au pronom neutre le:

1. Quand le patient ne tient pas compte des conseils du dentiste, il le paie souvent très cher. 2. Ces saignements sont rarement graves, mais ils peuvent le devenir si le caillot protecteur ne se forme pas. 3. Lorsque l'on a tendance à abuser des bains de bouche, les saignements se prolongent. 4. On ne peut jamais affirmer que si l'un des parents est malade l'enfant le sera fatalement. 5. Comme vous le savez, la douleur et l'œdème du visage après l'intervention buccale sont des phénomènes habituels. 6. L'état général redevient bon et on croit le malade guéri. Mais il ne l'est pas. 7. L'infection secondaire, liée à une inflammation de l'os alvéolaire, est plus fréquente qu'on ne le croit pas. 8. Ce sont les saignements prolongés qui empêchent le caillot sanguin de se former autant qu'il le faut.

III. Donnez trois synonymes du mot visage.

IV. Traduisez les groupes de mots suivants et trouvez-les dans le texte:

последствия операции; кровоточивость во рту; злоупотреблять полосканиями рта; гнойный (сухой) альвеолит; повторная операция; отек лица; открывание рта; регулярный прием лекарств; послеоперационный период; растягивать швы; возобновление кровотечения; использование пузыря со льдом; полусидячее положение; рассасываюшаяся шовная нить.

V. Soyez attentif en traduisant l'infinitif de la forme passive dans les phrases suivantes:

1. Les médicaments antalgiques doivent être poursuivis, en prise régulière.

2. Quelques règles simples doivent être suivies après l'intervention buccale.

3. Les fils non résorbables doivent être retirés au bout de dix jours. 4. Ce foyer infectieux doit être drainé et lavé. 5. L'arthroscopie doit être conduite sous anesthésie générale. 6. Les bains de bouche ne doivent être repris en postopératoire que pendant vingt-quatre heures.

VI. Trouvez dans le texte les antonymes des mots et des groupes de mots suivants:

précéder l'intervention; le saignement buccal pathologique; apparaître; dans un dernier temps; préopératoire; résorbable; permanent; des phénomè- nes inhabituels; la brosse ultrarigide; impossible.

VII. Vous avez lu et traduit le texte «Suites opératoires». Dites ce que le patient doit savoir durant les heures qui suivent l'intervention.

LUXDETERMINATION 2010-2013