ANNEXE

ANNEXE

TEXTES SUPPLÉMENTAIRES À RÉSUMER EN RUSSE ET/OU EN FRANÇAIS, PAR ÉCRIT OU ORALEMENT, ET À TRADUIRE PAR

ÉCRIT

1. AMIDOPYRINE

C'est un puissant calmant de la douleur (analgésique) et de la fièvre (antipyrétique).

L'amidopyrine est un composé chimique à noyau pentagonal, dérivé de pyrazol, obtenu par synthèse partielle.

Elle se présente en cristaux incolores, solubles dans l'alcool et l'eau, de saveur faiblement amère.

Douée de propriétés analgésiques et antipyrétiques, l'amidopyrine est administrée le plus souvent sous forme de comprimés, suppositoires, pure ou associée à d'autres analgésiques (aspirine) ou à des médicaments antiinflammatoires.

Son action doit être médicalement surveillée, car son administration, notamment chez les vieillards, peut donner naissance à des désordres sanguins graves (leucopénie, agranulocytose).

On utilise également l'amidopyrine sous forme de sels (camphorate, sali-cylate) ou de combinaisons avec les barbituriques, le chloral, l'uréthane.

2. POTION

C'est un médicament liquide, sucré et édulcoré, destiné à être absorbé par cuillerées.

Il existe des formules de potions officinales, mais la plupart d'entre elles sont utilisées comme excipient pour faciliter l'absorption de médicaments solides ou liquides.

Les liquides sont introduits dans les potions par simple mélange, les solides par trituration dans le sucre ou la gomme qui les divisent et facilitent leur émulsion.

Outre la grande variété de médicaments qu'on peut y introduire magistralement, les potions sont constituées de sucre (ou sirop simple), de gomme, d'eau distillée de fleur d'oranger (édulcorant).

Certaines potions sont des émulsions mucilagineuses d'huile d'amande.

L'activité des potions ne peut être garantie au-delà de 24 heures: aussi les prépare-t-on en petites quantités, en général 150 ml, correspondant à 10 cuillerées à soupe, ou 60 ml, correspondant à 12 cuillerées à café.

3. TRITURATION

C'est une opération pharmaceutique ayant pour objet d'incorporer une faible quantité de principe actif dans un excipient, en général, pulvérulent. Cette opération s'effectue au moyen d'un mortier ou d'un mélangeur mécanique.

La trituration, donc, est un mélange intime d'un médicament très divisé avec un excipient qui a un volume relativement important.

L'absorption du médicament se trouve ainsi facilitée et son activité exaltée.

Cette forme médicamenteuse est particulièrement utilisée dans la médecine homéopathique, où elle permet la dispersion et l'atténuation de la substance solide traitée.

4. AMIDON

C'est une substance glucidique rencontrée chez un grand nombre d'espèces végétales, constituée par des grains arrondis microscopiques, dont les dimensions et la forme varient avec chaque espèce.

On donne le nom de «fécules» aux amidons fournis par les parties souterraines des plantes.

Les amidons sont préparés par lavage à froid des moutures et des farines dont il constitue une part importante. Ayant une constitution variable, étant traités par l'eau chaude, les amidons ont la propriété de donner un gel ou «empois» produit par l'hydratation.

L'hydrolyse ménagée de cet empois conduit au glucose, en passant par les glucides de moins en moins complexes (amylodextrines, dextrines).

L'amidon est, donc, une substance de réserve glucidique comparable au glycogène du règne animal. Le Codex mentionne les amidons de blé et de riz. Ce sont des poudres blanches très fines, dont l'empois donne avec l'iode une coloration bleue intense.

On les utilise en pommades, en poudres dermiques, pour la confection des cataplasmes, pour des bains locaux.

5. CONTREPOISON

C'est un remède employé contre les effets d'un poison. Les contrepoisons vraiment actifs contre un ou deux produits toxiques sont peu nombreux: il n'existe aucun contrepoison universel.

Les contrepoisons peuvent être classifiés en antidotes, qui ont la propriété de supprimer intégralement l'action d'un toxique en chélateurs, qui forment avec lui une combinaison moins dangereuse, et en antagonistes, qui compensent partiellement leur effet.

Parmi les antidotes on peut citer: la nalline pour la morphine; le bleu de méthylène et la vitamine C pour les méthémoglobinisants; parmi les chéla-teurs - les tétracémates.

Les antagonistes sont plus nombreux et englobent presque toute la pharmacopée: amines pressives qui s'emploient à combattre les effets des dérivés de la réserpine; atropine qui s'utilise en cas d'intoxication par la digitale.

Le lait n'est pas un contrepoison. Il peut retarder légèrement l'absorption digestive de divers produits, mais il est préférable de s'abstenir, car il aggrave les intoxications par la digitale, les solvants des graisses, les dérivés du pétrole.

6. OZONE

C'est un gaz de couleur bleue et d'odeur caractéristique, résultant de la condensation de trois atomes de l'oxygène.

L'ozone se forme dans l'air traversé par des étincelles électriques. On le prépare industriellement en faisant traverser l'oxygène par un effluve électrique. Il se forme dans l'atmosphère sous l'influence des décharges orageuses et des radiations solaires.

Il se décompose facilement, en libérant l'oxygène. Etant fortement antiseptique, l'ozone a été utilisé en jet ou en solution aqueuse pour le traitement des plaies. Il est également employé pour ses propriétés de désinfection et de blanchiment.

A partir d'une certaine concentration, l'ozone est irritant pour les poumons. Il entraîne une toux, une gêne respiratoire, voire un œdème du poumon et même le coma, si l'inhalation se prolonge. En outre, la toxicité des rayons X, des rayons ultraviolets qui servent à le produire peut se surajouter.

Le traitement, après une inhalation importante, réside essentiellement en un repos strict. Une surveillance médicale est nécessaire.

7. TAMPON

Le terme «tampon» se dit d'un système physico-chimique dont l'acidité ionique (pH) n'est pas modifiée par l'introduction d'une quantité relativement importante d'une substance acide ou alcaline.

Les systèmes tampons sont schématiquement constitués par des solutions d'un sel d'une base forte et d'un acide faible, ou d'un sel d'une base faible et d'un acide fort.

Si dans un tel système on introduit un acide ou une base, il se produit une double décomposition tendant à libérer l'acide ou la base les moins ionisés, donc sans modification notable de pH.

Les systèmes tampons se rencontrent très fréquemment dans les organismes vivants, en particulier, au niveau du plasma et des liquides intracellulaires. Ils y sont constitués principalement par les protéines dont les édifices d'acides aminés (ou aminoacides) constituent à eux seuls des systèmes tampons.

Il faut citer également. au niveau du plasma. l'équilibre acide-base réalisé schématiquement par le système acide carbonique + carbonates alcalins.

Le bon fonctionnement des innombrables systèmes tampons de l'organisme est d'une importance vitale. les nombreuses réactions qui se produisent au niveau de la cellule étant soumises à des conditions très rigoureuses de la valeur du pH ambiant.

C'est ainsi. par exemple. que grâce à ses systèmes tampons. le pH du plasma est maintenu à la valeur constante de 7,35. un écart de quelques centièmes pouvant amener de graves désordres.

8. VASELINE

La vaseline se présente un mélange d'hydrocarbures de poids moléculaire élevé. constitué par le résidu de la distillation des pétroles. La vaseline se présente en masse molle, blanchâtre, insipide, onctueuse au toucher, légèrement fluorescente lorsqu'on la liquéfie par la chaleur.

Elle fond entre 38° et 50 °C et est soluble dans la plupart des solvants organiques. insoluble dans l'eau et la glycérine. A froid. la vaseline ne réagit pratiquement avec aucun réactif chimique. Ce manque d'affinité lui assure une parfaite conservation.

La vaseline est utilisée comme excipient pour les pommades. Préparées avec la vaseline celles-ci sont de bonne conservation. mais n'agissent qu'en surface. la peau n'étant pas perméable à la vaseline.

Les huiles de vaseline sont obtenues par un traitement approprié du pétrole brut. Comme la vaseline. elles sont constituées par un mélange d'hydrocarbures saturés.

A la consistance près. elles présentent les mêmes caractères de la vaseline. Le Codex mentionne une huile épaisse. en général préférée comme laxatif. et une huile fluide réservée à la confection des pommades.

On donne souvent aux huiles de vaseline le nom des huiles de paraffine.

9. ASPIRINE ET SON HISTOIRE

L'aspirine elle-même a été inventée il y a cent ans. Mais ça fait. peut-être. quatre mille ans que l'homme consomme. pour soigner la douleur. la fièvre. l'inflammation. divers produits naturels. dans lesquels la chimie moderne a retrouvé des molécules proches du principe actif de l'aspirine.

Il existe un très célèbre recueil de recettes médicinales découvert à l'Egypte qui remonte à plus de trois mille cinq cents ans. Une recette recommande la décoction de myrte pour calmer les douleurs rhumatismales.

Une mille ans plus tard c'est Hippocrate qui recommande la décoction d'écorce de saule pour lutter contre la fièvre.

Au cours du Iier siècle av. J.-C. dans l' «Histoire naturelle» de Pline l'Ancien on retrouve des prescriptions semblables à base d'extrait de saule (écorce ou feuilles). En botanique (donc, en latin) saule se dit «Salix». C'est de là que viendra un jour le mot comme «salicylique».

Il semble établi que l'Asie, l'Afrique et l'Amérique précolombienne ont également découvert très tôt les bienfaits de ce Salix et d'autres plantes salicylées.

L'Europe, au contraire, oublie les avantages apportés par ces végétaux pendant tout le Moyen Age pour les redécouvrir au XVIIIe siècle. En 1783 un médecin anglais présente un rapport décrivant un vrai essai clinique pratiqué sur 50 patients fiévreux dont il améliore l'état à l'aide de l'extrait d'écorce de saule.

L'usage de ce remède millénaire reprend, mais il faut attendre 1828 pour enregistrer un véritable progrès. Cette année-là l'Allemand Johann Buchner parvient à extraire une substance qu'il nomme «salicine». Dix ans plus tard, le Français Pierre-Joseph Leroux obtient un composant qu'il appelle «acide salicylice». Plus tard on dira «acide salicylique».

On commence à produire de plus en plus efficacement la molécule à partir du saule, puis d'autres plantes (dont une certaine «Spiræa ulmaria»).

En 1897 le chimiste Felix Hoffmanne (laboratoires Bayer) produit une forme stable et pure de l'acide salicylique. Le Bureau des brevets de Berlin enregistre la marque «Aspirin».

En conclusion, disons: si c'est au saule que l'acide acétylsalicylique doit son nom, c'est à «Spiræa ulmaria» que l'aspirine emprunte le sien.

10. ASPIRINE

Dans certains pays c'est un nom déposé du médicament. On prépare l'aspirine par l'action de l'anhydride acétique ou du chlorure d'acétyle sur l'acide salicylique.

Elle se présente sous l'aspect des cristaux en aiguilles ou en lamelles incolores, dégageant une légère odeur acétique, de saveur acide, insolubles dans l'eau, solubles dans l'alcool et dans les solutions alcalines qui les saponifient rapidement en donnant un salicylate et un acétate.

Cette hydrolyse se produit rapidement in vivo en contact avec des sucs digestifs, et c'est à cette libération de l'acide salicylique naissant qu'on attribue généralement l'activité thérapeutique de l'aspirine.

Cependant, il est probable que cette réaction in vivo est incomplète car l'action de l'aspirine est différente de celle d'une quantité équivalente de l'acide salicylique.

Les incompatibilités de l'aspirine qu'elle doit à la fonction acide sont nombreuses (alcalins, gommes, sels de quinine). Mais elles sont souvent mises en profit dans un grand nombre de présentations médicamenteuses (comprimés effervescents, par exemple).

L'aspirine est à la fois analgésique, antipyrétique, anti-inflammatoire. On l'utilise uniquement par la voie orale (comprimés, paquets) ou par la voie rectale (suppositoires) soit pure, soit associée avec les médicaments les plus divers: autres analgésiques, caféine, barbituriques, amphétamines, vitamines, aminophyllines, cortisoniques.

Le nombre d'affections contre lesquelles on emploie l'aspirine est grand: grippe, névralgies, maladies inflammatoires. Bien qu'anciennement connue, l'aspirine est un des médicaments les plus utilisés grâce à son activité et malgré sa toxicité.

11. DIGITALE

C'est une plante qui tire son nom de la ressemblance de ses fleurs avec des doigts.

Il y a la digitale pourprée. C'est une plante indigène aux belles fleurs de couleur pourpre. Toute la plante est active, mais ce sont les feuilles qui présentent les teneurs les plus constantes, elles doivent être récoltées à la deuxième année de la végétation, au moment où la plante va fleurir.

Les glycosides actifs de la digitale sont nombreux et difficiles à séparer. Les trois hétérosides de la feuille sont la digitaline, la gitoxine et la gitaline. Sous l'action de divers ferments ils donnent par hydrolyse, durant la dessication et la conservation, des sucres (oses) et des aglycones.

La digitale est un tonicardiaque. Elle ralentit, renforce et régularise les contractions du cœur. Elle a aussi une action vaso-constrictive qui provoque une hausse de la tension artérielle.

Quelles que soient les préparations utilisées, il convient, pour éviter les effets cumulatifs, de ne pas prolonger leur emploi plus de trois à cinq jours.

La poudre de feuilles de digitale pourprée est conservée sous vide en ampoule. Elle est titrée par rapport à une poudre étalon et son activité physiologique est exprimée en unités internationales.

L'infusion de digitale s'obtient par contact de la poudre avec de l'eau bouillante durant deux heures. La teinture de digitale est obtenue par lixiviation de la poudre de feuilles.

Une autre espèce de la digitale, c'est la digitale laineuse, qui ressemble à la digitale pourprée, mais ses feuilles sont oblongues et lancéolées. On en extrait des hétérosides spécifiques qui ont un lien de parenté avec ceux de la digitale pourprée.

Comme ils sont plus toxiques, leur emploi est réservé à une action brève lors de la fibrillation des oreillettes, les cardiopathies mitrales et à certaines insuffisances cardiaques.

12. DISSOLUTION

C'est une opération qui consiste à mettre en présence une ou plusieurs substances, généralement solides, avec un liquide dit solvant, le résultat de l'opération étant le plus souvent un liquide, constitué par un mélange intime des molécules de divers composants, sans altération d'aucun d'entre eux.

Lorsqu'il s'agit d'un ou de plusieurs sels solubles, la dissolution s'obtient par simple contact: on a ainsi la solution simple ou le soluté.

Lorsqu'il s'agit de substances complexes, on doit avoir recours à des procédés extractifs dont les principaux sont:

 la macération, contact prolongé à froid entre les composants;

 l'infusion: le solvant bouillant est mis brusquement au contact des substances à traiter et abandonné au refroidissement;

 la digestion, sorte de macération à une température inférieure à celle de l'ébullition;

 la décoction, ébullition prolongée du mélange suivie de refroidissement;

 la lixiviation, qui s'opère dans un percolateur spécial, dans lequel la substance à traiter, réduite en poudre grossière, est introduite et convenablement répartie; on verse le solvant à la partie supérieure, il se sature lentement et on recueille la solution à la partie inférieure de l'appareil après un temps de macération prolongé.

La technique de lixiviation est appliquée à la préparation de certains extraits et certaines teintures doués d'une grande activité.

Les solvants les plus souvent utilisés sont l'eau, l'alcool éthylique ou leur mélange. La dissolution doit être suivie de filtration.

13. PROCAÏNE

C'est la dénomination commune du para-amino-benzoyl-diéthylamino-éthanol.

La procaïne est un anesthésique local synthétique, utilisé à l'état chlorhydrate, se présentant sous forme de cristaux incolores, solubles dans l'eau et dans l'alcool, insolubles dans l'éther, possédant les réactions générales des alcaloïdes.

Ses propriétés anesthésiques sont dues au groupement benzoyl-amino-éthanol, groupement qu'on retrouve dans la plupart des anesthésiques de synthèse.

La procaïne est considérée comme le meilleur succédané de la cocaïne; elle a l'avantage d'être beaucoup moins toxique que cet alcaloïde. d'être produite à bas prix et surtout d'être dépourvue d'action stupéfiante.

On utilise la procaïne en chirurgie générale. en chirurgie dentaire. en ophtalmologie. en dermatologie (pommades antiprurigineuses). associée ou non à l'adrénaline. qui en prolonge l'action.

Bien que le sel le plus employé soit le chlorhydrate. il est connu. que l'action de la procaïne peut être considérablement augmentée. si on la salifie par différents acides organiques.

14. VACCIN

C'est une substance qui étant introduite dans l'organisme provoque la formation des anticorps capables de s'opposer à l'infection de cet organisme par un germe infectieux donné.

Les vaccins peuvent être préparés à partir des germes vivants atténués. des germes tués ou à partir des toxines auxquelles on a fait perdre leur pouvoir pathogène en conservant leur pouvoir antigénique (anatoxines).

En ce qui concerne la préparation des vaccins et leur présentation pharmaceutique on distingue: les vaccins contre les virus (vaccins antiviraux). les vaccins contre les bactéries (vaccins antibactériens). les vaccins mixtes ou polyvalents. les bouillons-vaccins. les lipovaccins.

Les voies d'introduction des vaccins sont nombreuses. On utilise surtout la voie sous-cutanée. la voie buccale. la voie cutanée et exceptionnellement la voie muqueuse.

Certains vaccins ont une durée d'immunisation brève et nécessitent de nombreuses injections de rappel. lorsque le sujet se trouve dans une région où la maladie sévit à l'état endémique.

Quelques vaccins peuvent être mal supportés et peuvent provoquer des manifestations d'intolérance. C'est pourquoi les sujets doivent être soumis à un examen médical avant d'être vaccinés.

L'action des vaccins est soit préventive. soit curative. On peut dire que la pratique systématique des vaccinations préventives a conduit à la disparition presque totale de la variole. du tétanos. de la diphtérie et que. grâce à elle. au moins en partie. la typhoïde. la tuberculose. la poliomyélite sont en régression.

15. PRÉPARATIONS POUR USAGE PARENTÉRAL

Les préparations pour usage parentéral sont des produits stériles destinés à être injectés ou implantés dans le corps humain ou animal. Ces médicaments se présentent notamment sous trois formes pharmaceutiques: préparations injec-

tables, préparations injectables pour perfusion et poudres pour préparations injectables.

Les préparations pour usage parentéral sont élaborées par une méthode qui assure leur stérilité et évite la présence de contaminants et de pyrogènes ainsi que la croissance de microorganismes.

L'eau utilisée doit être conforme aux exigences appropriées: eau pour préparations injectables.

De nombreuses préparations pour usage parentéral nécessitent l'emploi d'adjuvants, par exemple pour assurer l'isotonie au sang, ajuster le pH, augmenter la solubilité, permettre la conservation d'un principe actif, assurer une action antimicrobienne. Ces composés ne doivent pas nuire à l'action médicamenteuse recherchée ni, aux concentrations choisies, provoquer des phénomènes de toxicité ou d'irritation locale notable.

Les préparations pour usage parentéral sont conditionnées en ampoules, en flacons de verre ou dans tout autre récipient approprié. Les ampoules en verre sont fermées par fusion et leur contenu est utilisé en une seule fois. Les flacons comportent une fermeture appropriée qui assure l'étanchéité, empêche la pénétration d'agents de contamination et permet, sans être déplacée, le prélèvement de tout ou de partie du contenu.

Etiquetage. L'étiquette indique la nature et la quantité de la ou des substances antimicrobiennes ajoutées à la préparation.

16. SANG HUMAIN

Le sang humain est prélevé sur un sujet en bonne santé. Le sang est recueilli directement dans un récipient approprié en verre ou en matière plastique, contenant une quantité déterminée d'une solution anticoagulante. Aucune substance antimicrobienne ne doit être ajoutée. Chaque récipient est accompagné d'un échantillon pour les essais de compatibilité et pour d'autres essais éventuels.

Le sujet sur lequel le sang est prélevé doit:

a) être reconnu à la suite d'examens cliniques et de laboratoire et après l'étude de ses antécédents, indemne de maladie transmissible par transfusion sanguine;

b) avoir subi les épreuves de recherche de l'infection syphilitique; celles-ci doivent être négatives;

c) avoir subi un examen du sang démontrant l'absence de l'antigène de l'hépatite-B.

Le sang humain du récipient sur lequel a été effectué le prélèvement pour analyse, ne peut plus être utilisé pour transfusion.

Pour assurer l'asepsie, le sang est prélevé à l'aide d'un nécessaire à transfusion clos et stérile comportant une tubulure reliant l'aiguille insérée dans la veine du donneur et le récipient stérile dans lequel a été placée la solution anticoagulante avant la stérilisation de cet ensemble. Lorsque le prélèvement est terminé, le flacon est immédiatement et hermétiquement clos, de manière à exclure toute contamination microbienne; puis il est refroidi à une température de à 6°.

Caractères. Le sang humain se présente comme un liquide rouge foncé, qui, après un temps de repos, se sépare en deux couches: l'une, inférieure est composée de cellules rouges sédimentées, l'autre, supérieure de plasma jaune exempt de produits hémolysés visibles. Une bande blanchâtre composée de leucocytes et de thrombocytes peut se former entre les deux couches.

Conservation et date de péremption. Conservé à l'abri de la lumière et à une température constante de à 6°, le sang humain peut être utilisé pendant la période indiquée sur l'étiquette.

17. SUCRE

C'est une substance de saveur douce et agréable, extraite de divers végétaux et principalement de la canne à sucre et de la betterave. On désigne également les glucides sous le terme de «sucres», bien que tous ne soient pas sucrés.

Connu en Orient dès la plus haute antiquité, le sucre devient un article de commerce à partir des croisades. C'est seulement au XIVe siècle qu'on implante la canne à sucre aux Canaries et en Guinée.

Le sucre blanc officinal se présente soit en cristaux durs, incolores, agglomérés ou non, soit en poudre cristalline, soit en poudre impalpable (sucre en poudre).

Le sucre est très soluble dans l'eau, même froide, pratiquement insoluble dans les alcools forts, l'éther, la glycérine. La solution aqueuse est dextrogyre et dépourvue de propriétés réductrices. Contrairement au glucose, elle s'hy-drolyse dans certaines conditions (milieu acide, chaleur, enzymes) plus ou moins rapidement en donnant un mélange de glucose et de lévulose.

Le sucre blanc est en effet constitué par du saccharose à peu près pur (au moins 99,7%).

Si on fabrique le sucre à partir de la canne à sucre, on utilise ses tiges qui sont d'abord défibrées, puis sont moulues, broyées et pressées. Le suc ainsi recueilli est clarifié à chaud, écumé, évaporé et enfin cuit à basse température dans le vide jusqu'au début de cristallisation. Les cristaux sont essorés.

Si on produit le sucre à partir de la betterave, on utilise ses racines qui se coupent en lames minces se mettant en contact avec de l'eau chaude dans les diffuseurs. L'eau sucrée ainsi recueillie est épurée et concentrée jusqu'à l'obtention d'un sirop dont on pousse la concentration jusqu'à la cristallisation.

En dehors de ses utilisations alimentaires et en confiserie, le sucre trouve en pharmacie un grand nombre d'emplois: préparation des sirops, des granulés, des pastilles. En outre, en raison de la dureté de ses cristaux, on l'utilise souvent comme véhicule pour la trituration des poudres composées.

18. SUPPOSITOIRES

C'est un médicament solide, de forme conique ou ovoïde, destiné à être introduit dans le rectum.

Les suppositoires sont constitués par un excipient approprié auquel on incorpore un ou plusieurs principes actifs. Leur poids est ordinairement de 3 g pour les adultes, de 2 g pour les enfants.

Excipient. Un bon excipient doit être tel que le suppositoire qu'il a servi à confectionner soit fusible ou liquéfié à la température du rectum, soit environ 37 °C. Pour cela, on utilise:

 le beurre de cacao;

 la glycérine solidifiée par la gélatine;

 de nombreux excipients synthétiques fournis par l'industrie, en particulier ceux qui sont décrit au Codex sous le nom de glycérides semi-synthétiques, qui ont l'avantage d'incorporer facilement les solutions aqueuses.

On utilise également des excipients solubles dans l'eau ou émulsionnables, et dont l'industrie fournit une gamme importante, de consistance et de point de fusion variables.

Principe actif. L'action médicamenteuse des suppositoires est soit locale, soit générale. Dans le premier cas, c'est une action physique, la température rectale provoquant la fusion du suppositoire et secondairement un effet laxatif léger; tels sont les suppositoires de beurre de cacao, de glycérine, de glycérine solidifiée, ces derniers ayant un usage très courant.

La fabrication des suppositoires à action générale comprend l'incorporation à un excipient convenable des médicaments les plus variés: analgésiques, sulfamides, antibiotiques, hormones, stéroïdes, barbituriques... etc.

Les suppositoires sont prescrits à la dose de un ou deux par vingt-quatre heures. L'absorption de la plupart des médicaments est d'ailleurs plus rapide par la voie rectale que par la voie orale.

19. AROMATISANTS

Dans le domaine pharmaceutique, les aromatisants sont des drogues, des substances et des mélanges de produits d'origine naturelle ou synthétique,

simples ou complexes, destinés à être introduits dans certains médicaments pour en masquer ou en améliorer la saveur ou l'odeur.

Les aromatisants peuvent être classés en différentes catégories: produits d'origine naturelle. produits d'origine synthétique et mélanges.

Les produits d'origine naturelle se composent des aromates. des matières aromatisantes naturelles et des substances aromatisantes naturelles. Les aromates ce sont des drogues végétales ou animales employées en l'état ou après avoir subi un traitement approprié à leur destination et ne comportant pas l'addition de substances étrangères (par exemple: fruits. jus de fruits. épices et plantes aromatiques).

Les matières aromatisantes naturelles ce sont des produits complexes obtenus. sans l'intermédiaire de solvants ni de supports. exclusivement par des procédés physiques. à partir des aromates (par exemple: huiles essentielles. concentrés de jus de fruits).

Les substances aromatisantes naturelles ce sont des substances simples. chimiquement définies. obtenues par des procédés d'extraction physiques ou chimiques à partir d'aromates ou de matières aromatisantes naturelles et dont la constitution chimique est identique à celle des substances présentes dans les produits d'origine (par exemple: menthol naturel).

Les produits d'origine synthétique se composent des substances aromatisantes synthétiques identiques aux substances naturelles. obtenues par synthèse et identifiées dans les aromates ou les matières aromatisantes naturelles (par exemple: acétate d'éthyle. menthol de synthèse). et des substances aromatisantes synthétiques artificielles. obtenues par synthèse et non encore identifiées dans les produits naturels. modifiés ou non (par exemple: éthylvanilline).

Les mélanges se composent des matières aromatisantes renforcées et des compositions aromatisantes. Les matières aromatisantes renforcées ce sont des matières aromatisantes naturelles dont la flaveur est renforcée par l'addition. en quantité limitée. de matières ou de substances aromatisantes naturelles ou synthétiques identiques aux substances naturelles (par exemple: jus de framboise concentré et renforcé).

Les compositions aromatisantes ce sont des mélanges d'une ou plusieurs matières ou substances aromatisantes naturelles ou synthétiques pouvant être additionnées d'un ou plusieurs conservateurs. d'un ou plusieurs colorants et de solvants ou de supports divers (par exemple: arôme composé de framboise).

20. FORMES OU PRÉSENTATIONS DES AROMATISANTS

Les aromatisants utilisés en pharmacie comprennent les produits précédemment définis; les formes ou présentations obtenues à partir de ces composés sont décrites ci-après:

Alcoolats. Les alcoolats utilisés en aromatisation sont des préparations, médicamenteuses ou non, conformes à la définition et obtenues selon les prescriptions du Codex. L'alcoolat c'est une matière aromatique obtenue par distillation d'un aromate traité par l'alcool et éventuellement coloré (par exemple: alcoolat de framboise, dit aussi: «esprit» de framboise).

Eaux distillées aromatiques. Les eaux distillées aromatiques, appelées aussi hydrolats ou eaux florales, obtenues selon les prescriptions du Codex. Ces appellations ne peuvent pas s'appliquer aux solutés aqueux d'huile essentielle (par exemple: eau distillée de fleur d'oranger).

Extraits. Ils sont définis par l'identification de certains de leurs composants, la teneur éventuelle en principes spécifiques, la perte à la dessiccation ou le résidu sec. Le pouvoir d'aromatisation peut être indiqué sur l'étiquette.

Infusés. Les infusés sont des préparations obtenues par infusion de drogues; cette méthode de dissolution consiste à verser un liquide généralement bouillant sur l'aromate et à laisser refroidir.

Jus d'origine végétale. Les jus d'origine végétale sont obtenus par expression de plantes ou de parties de plantes, principalement de fruits, non fermentés ou ne contenant pas plus de 1% d'alcool. Ces jus peuvent être l'objet de traitements tels que: collage, filtration, centrifugation, dépectinisation, concentration, etc.

Poudres. De nombreuses matières aromatisantes, notamment les essences et les jus, sont actuellement présentées sous des formes pulvérulentes particulières, obtenues par différents procédés de préparation, tels que: adsorption sur un support, lyophilisation, micro-encapsulation, nébulisation, etc. La nature des supports et la concentration en matières aromatisantes sont indiquées sur l'étiquette.

Solutés. Il y en a deux types: solutés alcooliques d'essence et solutés aqueux d'essence. Les solutés alcooliques d'essence sont obtenus par dissolution dans l'alcool d'une ou plusieurs huiles essentielles brutes en proportion définie (par exemple: soluté alcoolique d'essence de menthe). Les solutés aqueux d'essence sont des eaux aromatiques obtenues par dissolution d'huile essentielle dans l'eau. Cette dénomination ne peut pas s'appliquer aux eaux distillées aromatiques (par exemple: soluté aqueux d'essence de fleur d'oranger).

Toutes sortes d'essences, de sirops, de teintures alcooliques utilisés en aromatisation sont des préparations médicamenteuses ou non, conformes à la définition et obtenues selon les prescriptions du Codex.

21. STREPTOMYCINE

C'est un antibiotique isolé en 1944 des produits de métabolisme du champignon «Streptomyces griseus». La découverte de la streptomycine marque une date importante dans l'histoire de la thérapeutique.

La streptomycine est en effet un antibiotique à spectre étendu et le premier connu qui soit également actif, in vitro et in vivo, dans les maladies à mycobactéries.

Son application exige une surveillance médicale sévère car elle peut donner lieu à des phénomènes toxiques d'ordre allergique ou nerveux, ces derniers se manifestant par des troubles psychiques, des convulsions, des vertiges.

La voie d'administration la plus utilisée est la voie parentérale (injections intrapleurales, intrarachidiennes, intramusculaires).

Pour l'emploi la streptomycine se présente en flacons stériles ou en ampoules, soit en poudre, soit en solution aqueuse.

La streptomycine est également prescrite en association avec d'autres antibiotiques injectables, en particulier, avec les diverses pénicillines.

La toxicité relative de la streptomycine a conduit à la recherche des dérivés plus faciles à manier. Les plus connus sont:

 la dihydrostreptomycine obtenue par hydrogénation catalytique de la streptomycine; elle se montre plus active et moins toxique que la streptomycine elle-même; on l'administre aux mêmes doses et sous les mêmes formes;

 les mélanges dits pantothénates de streptomycine utilisés aux mêmes doses que les précédents dérivés et ayant moins de toxicité.

22. pH

C'est une notation permettant de caractériser le degré d'acidité ou d'alcalinité d'une solution. L'acidité d'une solution est déterminée par sa richesse en ions hydrogène (H+) libres. Ces ions H+ occupent une place prépondérante dans les phénomènes biologiques. Le symbole pH représente l'inverse du logarithme de la concentration en ions H+.

Une solution neutre, comportant à parties égales les ions H+ et OH-, aura le pH égal à 7. Une solution ayant une concentration en ions H+ supérieure à la concentration en ions OH-, donc acide, aura le pH inférieur à 7; ce sera l'inverse pour une solution alcaline, donc le pH sera supérieur à 7.

Il existe deux méthodes de mesure du pH.

 La méthode électrométrique consiste à mesurer le potentiel électrique qui apparaît dans la solution à étudier entre deux électrodes spéciales. Ces électrodes sont reliées à un voltmètre électronique directement gradué en valeurs de pH, qui s'appelle pH-mètre. Cette méthode nécessite un appareil coûteux, mais elle est la plus précise.

 La méthode colorimétrique consiste à plonger dans le liquide à étudier une feuille de papier réactif dont la couleur varie avec le pH. On compare immédiatement la couleur avec une échelle de couleurs qui indique le pH.

Voilà le pH des différents liquides de l'organisme. Le pH du sang est légèrement alcalin (7,2 à 7,5) et varie peu en raison de l'effet «tampon» qu'exerce la réserve alcaline. La salive est acide, son pH est 5,7. Le lait de femme est presque neutre (6,97), alors que le lait de vache est légèrement acide (6,6).

Le suc gastrique est très acide (2), alors que le contenu intestinal devient alcalin (7,3) sous l'influence de la bile (7,4 à 8,5) et du suc pancréatique (7,5 à 8). Le liquide céphalo-rachidien est légèrement alcalin

(7,2 à 7,4).

23. DIURÉTIQUE

C'est un médicament qui augmente l'excrétion urinaire. Jusqu'à ces dernières années on avait l'habitude de classer les diurétiques selon leur efficacité élective: diurétiques aqueux, diurétiques chloruriques, diurétiques azoturiques, diurétiques mixtes.

En vérité, les travaux récents ont mis au point des diurétiques majeurs, dont l'action se situe en des points divers du tube rénal, ou néphron, et leur efficacité remarquable résulte essentiellement de l'élimination du sodium (Na+) qu'ils favorisent. Mais outre le sodium, d'autres électrolytes sont excrétés parfois avec excès, en particulier le potassium (K+), ce qui n'est pas sans faire courir des dangers au sujet.

C'est ainsi que la recherche pharmacologique tend vers la mise au point des médicaments, qui en augmentant la diurèse, provoquent en même temps l'élimination des ions Na+, Cl- et CO3H- jusqu'à obtenir une concentration voisine de celle de ces ions dans les liquides extracellulaires (le plasma, la lymphe) sans fuite trop forte des ions intracellulaires (K+ et Ca+) et sans rétention des déchets azotés.

Les diurétiques sont nombreux et peuvent être groupés en plusieurs classes:

 les diurétiques thiazidiques inhibent la réabsorption du sodium au niveau du tubule (tube contourné proximal et distal);

 le furosémide et l'acide étacrynique favorisent l'élimination du sodium en bloquant sa réabsorption au niveau de l'anse Henlé. Ce sont des diurétiques extrêmement puissants, qui s'administrent per os ou par voie parentérale et que l'on peut prescrire même dans l'insuffisance rénale. Mais ils entraînent également une élimination non négligeable du potassium, nécessitant une surveillance biologique (ionogramme);

 les inhibiteurs de l'aldostérone inhibent la réabsorption du sodium dans la dernière partie du tubule. Ils n'entraînent pas de pertes potassiques;

 l'eau et les eaux minérales pures, sulfatées, calciques, lithinées;

• les diurétiques xanthiques. dérivés de la purine qui provoquent une forte concentration sanguine au niveau du rein et diminuent la réabsorption tubulaire.

24. LOUIS PASTEUR ET INSTITUT PASTEUR

Le nom de Louis Pasteur est aujourd'hui présent dans notre vie quotidienne. en France et sur toute la planète. Quel autre Français a autant apporté à l'humanité. autant contribué à faire reculer la souffrance et la maladie et. plus généralement. à faire avancer les connaissances sur le règne du vivant?

C'est le vaccin humain contre la rage mis au point en 1885 qui lui a valu une célébrité mondiale. Ses recherches en biologie sont devenues les plus fructueuses. les plus révolutionnaires. Commencées par l'étude de la fermentation du vin. ces investigations l'ont conduit à la découverte des ferments dont l'existence n'était même pas soupçonnée à l'époque.

Pasteur a mis au point les principes de l'hygiène moderne. c'est-à-dire les premières techniques de prophylaxie. d'asepsie. d'antisepsie et de stérilisation (d'où vient le mot de pasteurisation utilisé dans le monde entier). Il a également établi les bases scientifiques de la vaccination.

Ses principes de travail. sa rigueur scientifique ont inspiré et continuent d'inspirer des générations de chercheurs. surtout celles et ceux qui travaillent dans les laboratoires de l'Institut qui porte son nom.

L'Institut Pasteur est surtout connu pour ses travaux sur les maladies et leur prévention. Citons parmi ses «premières» les plus célèbres: l'invention de la sérothérapie (1894). la prévention de la diphtérie et du tétanos (1922-1926). le vaccin contre la tuberculose (1921). la découverte des sulfamides (1935). la mise au point du vaccin contre la poliomyélite (1959). la mise en évidence de nouveaux agents infectieux. tel que le virus du SIDA (1983). le virus de l'hépatite «non A, non B» (1986).

Le champ d'investigation des pasteuriens s'ouvre à d'autres disciplines comme l'immunologie. la biologie moléculaire. les biotechnologies.

Que représente aujourd'hui l'Institut Pasteur? C'est une fondation privée. mais son budget est financé par l'Etat de 50%. Administrativement l'Institut est divisé en quatre-vingts unités de recherches regroupées en quelques grands départements: bactériologie. mycologie. écologie. virologie. immunologie. biotechnologie expérimentale et d'autres.

LUXDETERMINATION 2010-2013