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Французский язык : (стоматологам) учеб. пособие / З. Я. Давидюк, С. Л. Кутаренкова, Л. Ю. Берзегова. - 2-е изд., перераб. и доп. - 2010. - 224 с.
I. STOMATOLOGIE THÉRAPEUTIQUE

I. STOMATOLOGIE THÉRAPEUTIQUE

1. Examen stomatologique

Grammaire. Futur simple. Pronom relatif dont. Si - ли.

Lisez et traduisez le texte ci-dessous. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Êtes-vous d'accord de l'interrogation du patient dans le texte donné? Ne pourriez-vous pas compléter cette méthode d'interrogation?

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

examen [-me], limité, analyse, phénomène, symétrie, modification, palpation, consistance, plan, sensibilité, contour, altération, nerf [ner], territoire, glande, fonctionnement, articulation, pratiquer, sujet, orienter, immobiliser, ouverture, normalement, intervention, dicter, utile, mobilité, tester, contrôler, sonder, juridique, prioritaire.

L'examen stomatologique ne doit pas être limité à la denture, mais explorer les territoires voisins de la bouche et comprendre un temps* d'exploration générale.

L'interrogatoire sera aussi minutieux [-sj0] que possible*, en particulier pour l'analyse des phénomènes douloureux. Il convient de rechercher les dents cariées, les fêlures, les mobilités, de tester la vitalité pulpaire des dents suspectes, de contrôler radiographiquement les extrémités apicales, et éventuellement de rechercher les dents incluses.

De même, les tissus mous, joues, langue, muqueuses sont examinés, les poches parodontales sondées afin d'éliminer toute suspicion de lésion infectieuse.

Cela permet au praticien d'évaluer, d'apprécier le tableau clinique, d'éliminer un facteur dentaire primaire et enfin d'émettre un diagnostic raisonnablement précis que des examens complémentaires tentent de confirmer ou d'infirmer.

L'examen sera successivement exobuccal, endobuccal et général.

L'examen exobuccal vérifie d'abord la symétrie du visage, les rapports des lèvres entre elles, les modifications des méplats de la face et du cou, l'état de la peau. La palpation précise:

- s'il existe une tuméfaction, ses limites, sa consistance, ses rapports avec les plans superficiels et profonds, sa sensibilité;

- l'intégrité et les modifications des contours des maxillaires;

- l'altération de la sensibilité dans le territoire du nerf sous-orbitaire et dans le territoire du nerf mentonnier;

- le volume des glandes salivaires;

- le volume des ganglions cervico-faciaux;

- le fonctionnement de l'articulation temporo-maxillaire et des muscles masticatoires.

L'examen endobuccal s'adresse successivement aux tissus durs, aux tissus mous, aux différentes relations inter-dentaires. Il demande à être pratiqué* sur un sujet assis dont la tête bien orientée est immobilisée. Il nécessite un bon éclairage (miroir de Clar, miroir frontal, et il est facilité par un miroir plan «dentaire»). Cet examen note:

- à l'ouverture de la bouche, l'existance d'un trismus [-ys], d'une déviation du menton;

- les altérations des dents et de la gencive qui sertit normalement les collets;

- l'état des maxillaires;

- les modifications de la muqueuse buccale et des parties molles. L'examen général peut éclairer l'étiologie d'une lésion (syphilis [-is],

diabète) et, en cas d*'intervention nécessaire, dicter certaines précautions. L'occlusion n'est examinée qu'en dernier. Les caractéristiques occlusales examinées sont: le type de relations inter-arcades, l'intercuspidie légère, l'intercuspidie maximale, l'occlusion de relation centrée afin de détecter la présence des contacts [-akt] prématurés*.

Il semble préférable de rechercher de manière prioritaire les lésions neurologiques et vasculaires dans la mesure où* les qualificatifs employés par le patient [-sja] pour exprimer ses symptômes laissent supposer une étiologie de ce type.

Les examens complémentaires sont souvent utiles, la radiographie est le plus habituel de ces examens. L'examen radiographique simple, mais global, sera complété par d'autres clichés plus spécifiques en fonction des* données cliniques.

La prise d'un cliché radiographique répond à trois objectifs: diagnostique, thérapeutique et juridique, qui est indispensable avant tout traitement clinique.

Notes:

comprendre un temps - включать процесс

être aussi minutieux que possible - быть таким тщательным, как только возможно

demander à être pratiqué - требовать, чтобы (его) проводили

en cas de... - в случае

des contacts prématurés - преждевременные контакты

dans la mesure où - в соответствии с...

en fonction de - исходя из...

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Examen stomatologique»:

1. Dites ce que l'examen stomatologique doit comprendre.

2. Qu'est-ce qu'il convient de rechercher au cours de l'analyse des phé- nomènes douloureux?

3. Citez les étapes différentes de l'examen exobuccal.

4. Nommez ce que la palpation précise.

5. Comment doit être pratiqué l'examen endobuccal?

6. Expliquez le rôle de l'examen général.

7. Quels examens complémentaires sont utiles au cours de l'examen stomatologique?

8. Êtes-vous d'accord de l'interrogatoire du patient dans le texte donné? Pourquoi? Pouvez-vous le compléter?

II. a) En traduisant ces phrases faites attention au futur simple:

1. Il conviendra de rechercher les dents cariées et de tester la vitalité pulpaire. 2. L'examen stomatologique sera exobuccal, endobuccal et général. 3. La palpation précisera les limites de cette tuméfaction. 4. Cela permettra au praticien d'apprécier le tableau clinique et d'émettre le diagnostic précis. 5. La prise d'un cliché radiographique répondra à trois objectifs: diagnostique, thérapeutique et juridique.

b) Traduisez les phrases ci-dessous en employant le futur simple:

1. Стоматологический осмотр не ограничится зубным рядом. 2. Внеротовой осмотр выверит симметрию лица. 3. Врач поставит точный диагноз после дополнительного обследования. 4. Пальпация уточнит границы этой опухоли. 5. Надо будет обследовать изменения контуров челюстей.

III. Traduisez les phrases suivantes. Faites attention à la traduction de si - ли:

1. La palpation précise s'il existe une tuméfaction. 2. Le praticien demande si le patient a des douleurs. 3. L'examen stomatologique montre si la denture du patient est intacte. 4. L'interrogatoire aide le praticien à comprendre si le malade a des phénomènes douloureux. 5. L'examen exobuccal vérifie s'il y a les modifications des méplats de la face et du cou.

IV. Relevez les préfixes des mots suivants et expliquez le sens [sàs] de ces préfixes:

exobuccal; endobuccal; méplat m; contour m; sous-orbitaire; immobilité f; inutile; surface f; supposer; intercuspidie f.

V. Traduisez et puis apprenez les mots et les expressions ci-dessous:

comprendre un temps; être aussi minutieux que possible; en cas de; être limité à; en particulier; successivement; l'articulation temporo-maxillaire; être pratiqué sur; le nerf sous-orbitaire; la déviation du menton; les dents incluses.

VI. En traduisant ces phrases faites attention au pronom relatif dont:

Modèle: J'ai lu l'article dont vous m'aviez parlé.

Я прочитал статью, о которой вы мне говорили.

1. L'examen stomatologique est pratiqué sur un sujet dont la tête est immobilisée. 2. Le dentiste dont vous savez bien le nom est très connu. 3. La tuméfaction dont vous voyez les limites empêche l'alimentation. 4. Cette lésion de la muqueuse buccale est observée chez les enfants dont la bouche n'est pas soignée. 5. Les lésions dont le fond est grisâtre sont limitées par un liséré blanc.

VII. Et vous, comment examinez-vous le patient? Faites le plan de l'examen stomatologique d'un patient d'après votre expérience.

2. Denture

Grammaire. Pronoms démonstratifs. Gérondif.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Êtes-vous sûr que la définition de la denture dans la littérature stomatologique russe correspond à celle du texte donné? Pourquoi?

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

terme, ensemble, arc [ark], organe, élément, grouper, alvéole, fixer, mobilité, classique, externe, zone, partie, marginal, basal, mobile, forme, structure, constant, servir, occlusion, antagoniste, distance, ellipsoïde, base, muscle, centré, position.

Le terme denture désigne l'ensemble des dents en place sur les arcades dentaires.

Anatomiquement et pathologiquement il faut considérer des organes dentaires. On distingue de différents éléments qui se groupent pour figurer* l'organe dentaire. Ce sont:

- la dent avec émail, dentine, cément et pulpe;

- le parodonte avec muqueuse, os [os] alvéolaire et desmodonte.

Le desmodonte ou le ligament alvéolo-dentaire est formé de tissu conjonctif tendu entre le cément et la face interne de l'alvéole. Ce tissu intermédiaire fixe la dent tout en lui laissant* une certaine mobilité, ainsi se trouve réalisée classiquement une amphiarthrose. L'os alvéolaire: l'espace desmodontal est limité du côté externe par une couche osseuse de caractère cortical (la corticale interne ou lamina dura) qui s'unit au niveau de* la crête avec la corticale alvéolaire externe. Entre ces deux crêtes l'os alvéolaire est spongieux. Le revêtement muqueux, sauf du* côté palatin, se différencie en trois zones distinctes.

La partie gingivale est constituée par une bande relativement large de fibro-muqueuse de consistance ferme, faisant corps avec le périoste et ne pouvant être déplacée par rapport à ce dernier. Cette partie gingivale est elle-même divisée en:

- gencive libre: marginale et papillaire;

- gencive adhérente ou alvéolaire.

La partie vestibulaire, basale est mince et mobile sur les plans profonds.

Normalement, le nombre, la forme, la taille, la structure et le siège de diverses dents sont fixes. Il en est de même pour* des rapports des dents entre elles sur un maxillaire, et des rapports des dents d'un maxillaire avec celles du maxillaire opposé.

La forme des procès alvéolaires (ellipsoïde) et leurs rapports sont également relativement constants. Il en est de même pour des rapports des bases osseuses maxillaires proprement dites qui servent de support aux organes dentaires et de leviers aux muscles masticateurs.

L'ensemble des rapports dentaires, dents serrées, mâchoires en occlusion centrée, constitue l'articulé dentaire.

L'arcade dentaire supérieure déborde en tout point* son homologue infé- rieur qui s'inscrit partout en dedans d'elle. Le rayon de la première est plus grand, les dents du bas sont en partie cachées par les dents supérieures, du moins* pour les antérieures, les postérieures étant en surplombées*. A chaque dent correspondent deux dents antagonistes sur l'autre arcade.

Cette occlusion centrée ne répond pas à une position de repos de la mandibule, celle-ci correspond à un certain degré d'écartement des maxillaires. La distance mesurée entre les surfaces occlusales des prémolaires est alors de 2,5 à 3 mm. Elle peut être appréciée lorsque la tête se trouve dans le prolongement du tronc.

Notes:

figurer - образовать

tout en lui laissant - предоставляя ему

au niveau de - на уровне

sauf de - за исключением

il en est de même pour - также дело обстоит и с.

en tout point - целиком

du moins - по крайней мере

étant en surplombées - повисают

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Denture»:

1. Désignez le terme la denture.

2. Nommez les éléments qui se groupent pour figurer l'organe dentaire.

3. Donnez le synonyme du terme «le desmodonte».

4. Citez les trois zones distinctes du revêtement muqueux.

5. Décrivez la forme des procès alvéolaires et leurs rapports.

6. De quelle manière sont placées les arcades supérieure et inférieure?

7. Êtes-vous d'accord de la définition du terme denture donnée dans ce texte? Pourquoi?

II. a) Traduisez les phrases ci-dessous. Rappelez-vous que le gérondif peut être traduit comme деепричастие несовершенного вида:

1. Le tissu intermédiaire fixe la dent tout en lui laissant une certaine mobilité. 2. Étant spongieux, l'os alvéolaire se place entre ces deux os. 3. En

constituant la partie gingivale une bande de fibro-muqueuse fait corps avec le périoste. 4. En se groupant les éléments différents forment l'organe dentaire. 5. En s'unissant avec la corticale alvéolaire externe la couche osseuse limite l'espace desmodontal du côté externe.

b) Écrivez ces groupes de mots en français en employant le gérondif:

рассматривая зубные органы; группируясь для образования зуба; формируя зубо-альвеолярную связку; фиксируя зуб; ограничивая связочный аппарат зуба; будучи губчатой; разделяясь на три зоны; служа опорой зубам; образуя зубной прикус; соответствуя двум зубам антагонистам.

III. Trouvez dans le texte les synonymes des mots suivants:

la dent; le desmodonte; la superficie; lamina dura; la gencive adhérente; le maxillaire inférieur; les rapports de contact entre les dents supérieures et les dents inférieures; les incisives; les molaires; l'ivoire.

IV. Traduisez les phrases suivantes en faisant attention à l'expression «il en est de même pour...»:

1. Il en est de même pour des rapports des dents entre elles sur un maxillaire et des rapports des dents d'un maxillaire avec celles du maxillaire opposé. 2. Il en est de même pour des rapports des bases osseuses maxillaires qui servent de support aux dents et de leviers aux muscles masticateurs. 3. Il en est de même pour l'examen stomatologique qui ne se limite pas à la denture, mais comprend aussi l'exploration générale.

V. Remplacez les points par les pronoms démonstratifs ce, celui, celle, ceux, celles. Traduisez ces phrases:

1. La dent est formée de différents tissus ... sont: émail, dentine, cément et pulpe. 2. Le ligament alvéolo-dentaire est formé de tissu conjonctif, de ... qui est tendu entre le cément et la face interne de l'alvéole. 3. L'espace desmodontal est limité par une couche osseuse, . qui s'unit avec la corticale alvéolaire externe. 4. Les dents du bas sont en partie cachées par . du haut, du moins pour les antérieures. 5. Il en est de même pour les rapports des dents entre elles sur un maxillaire, et ... des dents d'un maxillaire avec ... du maxillaire opposé.

VI. Formez les adjectifs à partir des noms suivants et traduisez-les:

dent f; anatomie f; élément m; desmodonte m; alvéole m; palais m; gencive f; muqueuse f; vestibule m; os m.

VII. Pour résumer le texte «Denture» écrivez le plan de votre exposé avec au moins six points ou plus.

3. Tissus durs de la dent. Histologie

Grammaire. Pronom indéfini on. Expression restrictive ne ... que.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Pouvez-vous compléter la caractéristique histologique de l'émail, de la dentine et du cément? Faites-le.

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces noms leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

organisme, émail, minéral, couronne, uniforme, progressif, cément, dentine, prisme, parallèle, mécaniquement, substance, perpendiculaire, dépôt, former, concentrique, tube, contact [-akt], périphérie, capsule, portion, calcification, intérieur, organique, fibrille, odontoblaste, canalicule, lacune, membrane, originel.

L'émail. Le plus dur des tissus de l'organisme, l'émail contient plus de 95% de matières minérales. Attaquable par* les acides il coiffe la couronne dentaire, mais non pas d'une couche uniforme: plus mince dans les sillons [sijύ], plus épais sur les cuspides saillantes il se termine au niveau du collet par amincissement progressif. Là, tantôt il recouvre le cément, tantôt* il l'affleure, tantôt il se laisse recouvrir* par lui; tantôt entre les deux zones il persiste de dentine non protégée.

Histologiquement, il est formé de prismes parallèles, faciles à décomposer mécaniquement. Entre les prismes existe une substance moins calcifiée que certains interprètent comme cément. On voit aux prismes sur une coupe longitudinale des stries parallèles, stries de Hunter-Schreger*. Mais on peut voir aussi des stries transversales, perpendiculaires aux prismes. Ce sont les stries déterminées par* le dépôt des couches successives du calcaire. Ces stries sont dites «stries de croissance».

La dentine ou l'ivoire. La dentine, plus jaune que l'émail, renferme environ 70% de matières minérales. Elle est formée d'une substance faite de couches concentriques emboîtées les unes dans les autres et parcourue par des tubes radiés: les canalicules de l'ivoire.

Chaque canalicule commence à la pulpe pour se terminer à la surface de la dentine, au contact du cément ou de l'émail où parfois plusieurs tubes s'anastomosent.

La paroi des canalicules de l'ivoire est tapissée par une gaine mince, homogène, gaine de Neumann. Constituée par une globuline elle représente la dernière zone d'ivoire élaborée autour du tube. Aussi ne retrouve-t-on plus cette gaine à la périphérie de la dentine dans les couches les plus calcifiées. Morphologiquement, elle est comparable à la capsule des cellules osseuses, et comme elle, elle émet par sa surface externe des séries de prolongements très grèles qui s'anastomosent en réseaux dans la substance fondamentale de l'ivoire. La gaine de Neumann ne serait donc que la portion de la substance fondamentale en cours de* calcification.

Enfin à l'intérieur des tubes de l'ivoire et de la gaine de Neumann, là où elle existe, court une fibre organique décrite par John Tomes en 1846: c'est la fibrille de Tomes. La fibrille part de la pulpe, exactement de l'odon- toblaste, dont elle est un prolongement périphérique. A peu de distance de* l'odontoblaste, les fibrilles s'anastomosent en un plexus [-ys]. Du plexus la fibrille traverse une zone d'hyaloplasme mou non calcifié, puis poursuit sa direction, centrifuge, parcourt les canalicules de l'ivoire dans toute leur longueur et dans leurs ramifications. A mesure de* leur éloignement de la cellule originelle, les fibrilles s'amincissent si bien* qu'à leur arrivée dans la couche la plus superficielle de l'ivoire, il est difficile de les retrouver et de les suivre.

Le cément recouvre la dentine depuis le bord de l'émail jusqu'à l'extrémité de la racine. Semblable à du tissu osseux, il renferme des lacunes ou cémentoblastes occupées par des cellules à prolongements multiples qui sont des ostéoblastes vrais. Des fibres parcourent le cément et vont se perdre* dans le ligament alvéolodentaire. Le cément ne renferme pas de vaisseaux, il paraît irrigué*, par imbibition, par le tissu conjonctif qui l'entoure, organisé en* ligament alvéolo-dentaire. Il n'est d'ailleurs que* la couche profonde de la membrane périradiculaire subissant la transformation osseuse. L'épaisseur de cette zone ossifiée augmente donc avec le temps et sous l'influence de certaines inflammations.

Notes:

attaquable par - уязвимая к воздействию

tantôt . tantôt - то . то

il se laisse recouvrir - она покрывается

les stries de Hunter-Schreger - полосы Гунтера-Шрегера (темные и светлые полосы на продольных шлифах эмали)

déterminées par - образованные

en cours de - в процессе

à peu de distance de - на небольшом расстоянии от.

à mesure de - по мере

s'amincir si bien - истончаться настолько.

aller se perdre - теряться, исчезать

il paraît irrigué - он, очевидно, кровоснабжается

organisé en - превращаясь в...

il n'est d'ailleurs que - она, впрочем, является только EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Tissus durs de la dent. Histologie»:

1. Nommez le tissu le plus dur de l'organisme.

2. Décrivez comment l'émail coiffe la couronne dentaire.

3. Dites les limites de l'émail: où il commence et où il se termine.

4. Trouvez dans le texte les phrases qui montrent comment l'émail est formé histologiquement.

5. Parlez de la formation de la dentine.

6. Qu'est-ce que c'est que la gaine de Neumann et par quoi est-elle constituée?

7. Décrivez la fibrille de Tomes, une fibre organique décrite en 1846.

8. Quelle partie de la dent recouvre le cément?

9. Le cément renferme-t-il des vaisseaux et par quoi est-il irrigué?

II. a) Soyez attentif en traduisant les phrases où la locution restrictive ne ... que signifie только, лишь:

1. La dentine ne renferme que 70% de matières minérales. 2. La gaine de Neumann ne représente que la dernière zone d'ivoire élaborée autour du tube.

3. L'émail ne se termine qu'au niveau du collet par amincissement progressif.

4. Le cément ne recouvre que la dentine depuis le bord de l'émail jusqu'à l'extrémité de la racine. 5. Le ligament alvéolo-dentaire n'est d'ailleurs que la couche profonde de la membrane périradiculaire.

b) En traduisant les phrases ci-dessous employez ne ... que. Mettez ne devant le verbe et que devant le mot sur lequel porte la restriction:

1. Эмаль покрывает только зубную коронку и заканчивается только на уровне шейки зуба. 2. На продольном срезе эмали мы видим только параллельные полоски. 3. Дентин пронизан только радиальными трубочками: канальцами дентина. 4. Стенка канальцев дентина выстлана только тонкой оболочкой. 5. Похожий на костную ткань цемент содержит только цементобласты.

III. Quand vous allez traduire les propositions suivantes faites attention à la conjonction aussi qui se traduit comme поэтому:

1. Aussi ne retrouve-t-on plus cette gaine à la périphérie de la dentine dans les couches les plus calcifiées. 2. Aussi les personnes souffrant de maladies dentaires chroniques [kr-] consultent-ils souvent le praticien. 3. Aussi, à partir de l'âge de 10 mois, peut-il exercer ses dents avec des biscuits grillés. 4 Le système nerveux végétatif est involontaire: il est en effet soustrait à l'influence de notre volonté, aussi est-il appelé également système nerveux autonome. 5. Aussi faut-il employer ces produits avec discernement, compte tenu de leur nocivité et seulement sur indication.

IV. Relisez attentivement le texte et trouvez-là les antonymes des mots suivants:

mou (molle); multiforme; régressif; découvrir; difficile; perpendiculaire; épais; interne; à l'extérieur; inorganique; s'épaissir.

V. a) Faites la traduction de ces phrases. N'oubliez pas que le pronom on + verbe correspond en russe à la 3-e personne du pluriel (отмечают, видят):

1. On voit aux prismes sur une coupe longitudinale des stries parallèles.

2. On compare la gaine de Neumann à la capsule des cellules osseuses.

3. On ne retrouve plus cette gaine à la périphérie de la dentine. 4. On emploie ce terme pour désigner l'ensemble des dents en place sur les arcades dentaires. 5. On examine la symétrie du visage et les rapports des lèvres entre elles.

b) Traduisez ces phrases. Faites attention à l'emploi du pronom on qui exige en français du verbe à la 3-e personne du singulier:

1. Выделяют различные элементы, которые формируют зубной орган. 2. Это вещество рассматривают иногда как цемент. 3. Могут увидеть также поперечные полосы, перпендикулярные призмам.

4. Опрос пациента проводят так тщательно, как только возможно.

5. Смыкание зубов обследуют в последнюю очередь.

VI. Formez les verbes des noms suivants:

contenu m; amincissement m; épaisseur f; progression f; forme f; dépôt m; fait m; contact m; émission f; recouvrement m; parcours m.

VII. Pouvez-vous compléter à présent la caractéristique histologique de l'émail, de la dentine et du cément? Tâchez de le faire.

4. Tissus mous de la dent. Histologie

Grammaire. Participe passé comme adjectif. Pronoms relatifs qui, que. Dès que.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Êtes-vous d'accord de la caractéristique histologique de la pulpe et du ligament alvéolo-dentaire? Pourquoi?

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

occuper, différencié, distribuer, vasculaire, organisé, ovoïde, secréteur, fondamental, horizontal, fonction, artère, vascularisation, protection, récepteur, pression, rôle, amortisseur.

La pulpe dentaire. La pulpe qui occupe l'ensemble de la cavité laissée libre au milieu des tissus durs de la dent est formée d'une charpente de tissu conjonctif jeune, de vaisseaux et de nerfs [nεr] et d'une assise de cellules différenciées: les odontoblastes. Les nerfs de la pulpe se distribuent à toute la périphérie de l'organe où ils forment un réseau plus riche encore que le réseau vasculaire.

A la périphérie de la pulpe les cellules conjonctives sont organisées en une assise hautement différenciée*, formée des odontoblastes. Ce sont de grandes cellules ovoïdes ou fusiformes allongées perpendiculairement à la surface de la pulpe, s'anastomosant entre elles par des filaments d'union, et réunies aussi par des anastomoses aux cellules conjonctives sous-jacentes. Entre les mailles du filet ainsi formé* se trouve un hyaloplasme. Par leur périphérie les odontoblastes émettent ce prolongement que nous avons étudié sous le nom de fibrille de Tomes, et qui traverse l'ivoire. Les odontoblastes riches en chondriosomes [ko-] sont les cellules secrétrices de la dentine.

Le ligament alvéolo-dentaire que l'on appelle aussi desmodonte, est une lame de tissu conjonctif fibreux qui entoure la racine et qui, par l'intermé- diaire des fibres de Sharpey*, attache la dent à l'alvéole osseuse.

Il s'agit d'un tissu conjonctif fibreux comprenant des fibroblastes, de la substance fondamentale et des fibres en très grand nombre.

Parmi les éléments fibrillaires, on compte surtout du collagène (90%). Les fibres de conjonctif du ligament sont organisées en faisceaux. Ceux-ci sont horizontaux dans la partie coronaire, obliques dans la partie moyenne, et verticaux dans la partie apicale et dans les espaces interradiculaires.

Les éléments cellulaires les plus nombreux sont les fibroblastes qui ont pour fonction la synthèse du collagène, mais il existe aussi une phagocytose du collagène par les fibroblastes, ce qui permet un remaniement perpétuel* du collagène du desmodonte. Dans le ligament, du côté osseux, des osté- oblastes et des ostéoclastes participent au remaniement de l'os. Du côté cémentaire, apparaissent des cémentoblastes et des cémentoclastes. Des cellules épithéliales sont comprises* dans le ligament, elles constituent les débris de Malassez*.

La vascularisation du ligament provient de trois sources d'artérioles. Un groupe périapical tout d'abord, il s'agit d'un tronc vasculaire qui se détache de l'artère dentaire. Une source gingivale d'autre part et enfin, une vascularisation via la lame cribliforme*, donc à partir de l'os alvéolaire.

Le système veineux et l'innervation suivent des voies parallèles.

L'innervation du ligament alvéolo-dentaire présente une importance capitale, car elle constitue une protection pour le parodonte au moyen des mécanorécepteurs. En effet, des réflexes d'ouverture se produisent dès que se manifeste une pression occlusale importante. Cela empêche des fractures dentaires ou alvéolaires.

Le ligament joue un rôle amortisseur des forces occlusales.

Notes:

une assise hautement différenciée - чрезвычайно дифференцированный слой

les mailles du filet ainsi formé - петли сети, сформированной таким образом

des fibres de Sharpey - шарпеевские волокна, соединительнотканные волокна, соединяющие надкостницу с костью

un remaniement perpétuel - постоянная переработка

être compris (e) - находиться, содержаться

les débris de Malassez - клетки, вызывающие образование околозубных кист

via la lame cribliforme - через решетчатую пластинку

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Tissus mous de la dent. Histologie»:

1. Où est située la pulpe dentaire?

2. Nommez les éléments principaux de la pulpe dentaire.

3. Dites comment les nerfs de la pulpe se distribuent.

4. Qu'est-ce que c'est que les odontoblastes?

5. Décrivez les ostéoblastes.

6. Donnez la définition du ligament alvéolo-dentaire.

7. De quoi se compose le ligament alvéolo-dentaire?

8. Qu'est-ce qui constitue les débris de Malassez?

9. Parlez de la vascularisation du ligament.

10. Quel est le rôle de l'innervation du ligament?

II. Ecrivez le féminin des adjectifs suivants:

dur; mou; conjonctif; grand; sous-jacent; secréteur; fibreux; osseux; fondamental; moyen; perpétuel; gingival; important.

III. Accordez, s'il le faut, le participe passé en genre et en nombre avec le nom qu'il détermine:

1. La pulpe occupe la cavité (laissé) libre au milieu des tissus durs de la dent. 2. Les faisceaux ( formé) des fibres de conjonctif sont horizontaux dans la partie coronaire. 3. Des cellules épithéliales (compris) dans le ligament constituent les débris de Malassez. 4. Les nerfs de la pulpe (distribué) à toute la périphérie de l'organe forme un réseau. 5. Une assise des cellules conjonctifs ( formé) des odontoblastes représente des cellules ovoïdes ou fusiformes.

IV. En traduisant les phrases suivantes faites attention à la locution conjonctive dès que qui se traduit comme только, лишь только, чуть:

1. Des réflexes d'ouverture se produisent dès que se manifeste une pression occlusale. 2. Dès que l'enfant a les dents il faut qu'il s'en serve pour mastiquer. 3. Dès qu' une dent vous fait mal, vous devez aller consulter le dentiste. 4. Il faut tester la vitalité pulpaire dès que le patient a une carie pénétrante. 5. Dès qu'il y a des dents suspectes il faut les contrôler radiographiquement.

V. Traduisez et apprenez les groupes de mots suivants. Trouvez-les dans le texte:

la charpente de tissu conjonctif jeune; le réseau vasculaire; les cellules ovoïdes et fusiformes; émettre le prolongement; le ligament alvéolo-dentaire ou desmodonte; les éléments fibrillaires; la partie apicale; compris dans le ligament; trois sources d'artérioles; le tronc [trύ] vasculaire.

VI. Remplacez les points par les pronoms relatifs qui ou que et traduisez ces phrases:

1. La pulpe . occupe la cavité de la dent est formée de tissu conjonctif, de vaisseaux et de nerfs. 2. Par leur périphérie les odontoblastes émettent ce prolongement . nous avons étudié sous le nom de fibrille de Tomes. 3. Le ligament alvéolo-dentaire, . l'on appelle aussi desmodonte, est une lame de tissu conjonctif fibreux . entoure la racine. 4. Les éléments cellulaires sont les fibroblastes ... ont pour fonction la synthèse du collagène. 5. Entre les prismes existe une substance moins calcifiée . certains interprètent comme cément.

VII. Donnez, s'il vous plaît, la caractéristique histologique de la pulpe dentaire et du ligament alvéolo-dentaire (en 10 ou 15 phrases).

5. Plaque et tartre dentaires

Grammaire. Verbes pronominaux et la forme passive. Formes en -ant. Certain.

Lisez et traduisez le texte ci-dessous. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Qu'en pensez-vous, quelle est la cause de l'apparition du tartre dentaire et pourquoi faut-il l'éliminer? Quelle est la différence entre la plaque et le tartre dentaires?

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

agrégat, structure, stade, colonie, isolé, se fixer, matrice, colonisation, positif, négatif, alimentaire, solide, spray [-sprε], efficace, cliniquement, identification, se réaliser, sonde, façon, forme, mobile, flore, classifier, pigment, nicotine, glande, trace, substance, début, accumulation, facteur, individuel, concentration, problème, contrôle, variété, signaler.

La plaque dentaire se définit comme un agrégat* bactérien adhérant à la dent ou sur toute autre surface buccale.

Dès qu'une surface dentaire propre est accessible à la salive, une structure non minéralisée y adhère; la pellicule acquise se forme, une pellicule d'ori- gine salivaire non bactérienne et essentiellement composée de glycoprotéines. C'est le premier stade de la formation de la plaque.

Ensuite, des microorganismes, seuls ou en colonies isolées, se fixent sur la pellicule ou directement sur l'émail. La formation par les microorganis-

mes, de dextrans et de levans collants produit une matrice qui permet la colonisation de la dent et l'adhésion des bactéries entre elles. La plaque se compose dans les premiers stades de coccis et bâtonnets gram positifs. Les coccis et bâtonnets gram négatifs, les formes filamenteuses, les spirilles et les spirochètes [-ket] apparaissent plus tard parallèlement à l'augmentation du volume de la plaque.

Il est important de distinguer la plaque dentaire des débris d'origine alimentaire qui peuvent également recouvrir les surfaces solides buccales. Ces débris sont facilement éliminés à l'aide d'un spray, tandis que la suppression de la plaque nécessite des moyens [-je] plus efficaces.

D'une teinte blanc-jaunâtre, la plaque supra-gingivale est décelable* cliniquement dès qu'elle atteint une certaine épaisseur. Présente seulement en très faible quantité, son identification reste difficile et se réalise soit à l'aide d'une sonde déplacée sur la surface dentaire, soit* par coloration.

La plaque sous-gingivale est à l'origine des maladies parodontales. Ce dépôt se forme probablement de façon assez semblable à la plaque supragingivale, dont il constitue la continuité apicale. La partie de la plaque sous-gingivale adhérant à la dent ressemble à la formation supra-gingivale. En superficie du côté gingival, la structure apparaît plus lâche*, les colonies bactériennes plus libres et la matrice interbactérienne réduite. Les formes microbiennes mobiles se déplacent dans le fluide gingival. La flore sousgingivale devient plus complexe avec le temps et la progression des maladies parodontales. Cette flore bien installée, les bacilles [-il] gram négatifs pré- dominent.

Le tartre dentaire se définit comme une calcification des dépôts existant sur les dents ou sur toute autre surface solide présente dans la cavité buccale.

On le classifie en tartre supra-gingival et en tartre sous-gingival. De coloration jaunâtre et plus ou moins noirci par les pigments salivaires ou la nicotine, le tartre supra-gingival se situe sur la partie visible de la dent. La plus grande quantité se forme face aux* orifices des canaux des glandes salivaires principales: faces vestibulaires des molaires supérieures et faces linguales des molaires inférieures. Le tartre sous-gingival apparaît sous le rebord gingival, sa couleur va du brun au noirâtre, il est dur et très adhérent aux surfaces radiculaires.

Les premières traces* de substance calcifiée s'observent déjà, chez certains sujets, quarante-huit heures après le début de l'accumulation de plaque. Après deux semaines, le tartre peut déjà se rendre visible macroscopiquement dans certaines bouches. La quantité de tartre formé dépend de facteurs individuels

tels la composition de la salive et sa concentration en certains enzymes. Cette quantité varie donc d'un patient à l'autre. Il est important d'attirer l'attention du patient sur le fait que le tartre ne peut se former qu'à partir de dépôts mous laissés sur les dents. La solution à tout problème de formation de tartre passe donc par le contrôle mécanique de la plaque dentaire.

Notes:

un agrégat - скопление

être décelable - быть обнаруженным

soit... soit - или ... или

plus lâche - менее плотный

face à - напротив

les premières traces - первые следы

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Plaque et tartre dentaires»:

1. Donnez la définition de la plaque dentaire.

2. Où se fixe la plaque dentaire?

3. Comment décèle-t-on la plaque supra-gingivale?

4. Décrivez la plaque sous-gingivale.

5. Quelle est la différence entre la plaque supra-gingivale et sous-gingivale?

6. Donnez la classification du tartre dentaire.

7. De quoi dépend la quantité de tartre formé?

8. De votre point de vue, comment peut-on résoudre le problème de la formation du tartre?

II. Traduisez les mots ci-dessous, relevez ses préfixes et expliquez leur sens:

apparaître; recouvrir; surface; suppression; supra-gingival; déplacé; sousgingival; ressembler; interbactérien; rebord; irrégulier; inflammation.

III. Soyez attentif en traduisant les phrases mises à la forme passive ou celles avec les verbes pronominaux. Dites s'il y a quelque différence dans la traduction de ces phrases:

1. La plaque dentaire se définit comme un agrégat bactérien adhérant à la dent. 2. Des microorganismes sont fixés sur la pellicule ou directement sur l'émail. 3. La plaque se compose dans les premiers stades de coccis et bâtonnets gram positifs. 4. Ces débris sont facilement éliminés à l'aide d'un spray. 5. Le tartre est retiré régulièrement par le spécialiste. 6. Le tartre dentaire se définit comme une calcification des dépôts existant sur les dents.

IV. Faites attention aux formes mises en italique des verbes en -ant. Traduisez ces phrases en russe:

1. La plaque dentaire se définit comme un agrégat bactérien adhérant à la dent. 2. La formation par les microorganismes, de dextrans et de levans collants produit une matrice. 3. En sondant la surface dentaire on peut identifier la plaque dentaire. 4. Le tartre dentaire se définit comme une calcification des dépôts existant sur les dents. 5. En se situant sur la partie visible de la dent le tartre supra-gingival est de coloration jaunâtre. 6. La partie de la plaque sous-gingivale adhérante ressemble à la formation supra-gingivale.

V. Traduisez et apprenez les groupes de mots suivants. Trouvez-les dans le texte:

зубная бляшка; зубной камень; наддесневая зубная бляшка; поддесневой зубной камень; скопление бактерий; остатки пищи; заболевания пародонта; обызвествление налёта; слюнные железы; под краем десны; состав слюны; мягкий налёт.

VI. Faites attention à la traduction du mot certain devant le nom, après le nom ou sans nom, employé dans les propositions suivantes:

1. La plaque supra-gingivale est décelable cliniquement dès qu'elle atteint une certaine épaisseur. 2. Les premières traces de substance calcifiée s'observent chez certains sujets quarante-huit heures après l'accumulation de plaque. 3. Entre les prismes existe une substance moins calcifiée que certains interprètent comme cément. 4. La plaque sous-gingivale est à l'origine des maladies parodontales. C'est un cas certain. 5. La quantité de tartre dépend de la composition de la salive et de sa concentration en certains enzymes. 6. On sait de façon certaine que le tartre dentaire est une calcification des dépôts existant sur les dents.

VII. En exposant le texte «Plaque et tartre dentaires» (en 10 ou 15 phrases) n'oubliez pas de nommer la cause de l'apparition de la plaque et du tartre dentaires et dites la différence entre eux. Pourquoi faut-il les éliminer?

6. Détartrage et curetage radiculaire

Grammaire. Verbes impersonnels. Même - pronom.

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

curetage, acte, type, composition, localisation, aspect [-pe], action, combiné, totalité, instrumentation, spéciale, adapté, anatomie, traumatisant, parodontal, régularité, instrument, polir, risque, zone, ultra-son, appareil, vibrer, pulvérisation, vibration, utilisation, économiser, classique, polissage, générateur.

Le tartre est par lui-même un irritant. Sa présence complique d'autre part les problèmes d'hygiène. Le détartrage doit donc être le premier acte thérapeutique important.

Deux types de tartre sont généralement présents. Ils diffèrent de par* leur composition, leur localisation et parfois leur aspect.

Le tartre sus-gingival est un tartre polymorphe, issu de* l'action combinée de la plaque et de la salive. Sa dureté est variable. Son adhérence dépend de sa localisation. Sur l'émail, il se décolle aisément. Son volume le rend repérable et vulnérable*.

Le tartre sous-gingival ou sérique* est formé par la plaque et le fluide gingival. Il est généralement dur, de couleur marron, et se présente le plus souvent sous la forme de minces couches sur la presque totalité des surfaces radiculaires. Il est très adhérent et donc difficile à éliminer.

L'élimination du tartre sus-gingival n'exige généralement pas une instrumentation particulière. Il est toujours aisément visible et accessible.

Le détartrage sous-gingival nécessite par contre une instrumentation très spéciale. Elle doit être adaptée à l'anatomie des racines et des espaces interdentaires, être pour la gencive aussi peu traumatisante que possible, de faible encombrement*, être enfin robuste et parfaitement affûtée*.

Pour le détartrage sous-gingival profond, seules les curettes et les limes parodontales doivent être utilisées.

Utilisées avec précaution et régularité, les curettes sont des instruments qui se révèlent d'une grande efficacité. Il faut apprendre à explorer la surface radiculaire en glissant l'instrument vers le fond des poches puis à décoller le tartre et polir la racine au cours du trajet inverse.

Les limes parodontales donnent un moins bon poli que les curettes. Avec des limes mal affûtées ou utilisées sur de trop grandes surfaces de tartre, on court le risque de polir ce dernier sans réussir à* le décoller. Cependant, utilisées en fin de détartrage pour éliminer les derniers débris dans des zones profondes et difficilement accessibles, les limes restent très efficaces. Leur plus grand inconvénient [-njà] est qu'il est très difficile de les affûter correctement.

Le détartrage aux ultra-sons. Les appareils à ultra-sons connaissent une vogue grandissante. Les instruments adaptés à ces générateurs vibrent et font éclater les plaques de tartre. Une vaporisation d'eau est nécessaire pour éviter l'échauffement et faciliter le nettoyage.

Aucune pression n'est nécessaire: les instruments doivent être passés comme un pinceau sur la surface des dents. Le champ opératoire est maintenu propre grâce à la pulvérisation.

Leur usage comporte cependant certains risques: la surface des dents peut être endommagée si les pressions ou les intensités sont trop importantes. Les vibrations suppriment aussi une partie du sens du toucher* et, particulièrement au niveau des poches, les dépôts de tartre, peu épais, peuvent parfaitement passer inaperçus.

L'utilisation de ces appareils économise temps et fatigue. Il est cependant nécessaire d'en compléter l'usage par une instrumentation classique et de finir par un polissage.

Notes:

de par - по

issu de. - появившийся, происшедший от.

repérable et vulnérable - видимый и уязвимый

le tartre sérique - сывороточный камень

de faible encombrement - небольшого размера

affûté - заточенный

sans réussir à - не добившись

le sens du toucher - тактильная чувствительность

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Détartrage et curetage radiculaire»:

1. Comment pensez-vous, le tartre lui-même est-il un irritant? Pourquoi?

2. Par quoi diffèrent deux types de tartre?

3. Le tartre sus-gingival se décolle aisément. Pourquoi?

4. Le tartre sous-gingival pourquoi est-il difficile à éliminer?

5. Nommez l'instrumentation nécessaire pour le détartrage suset sousgingival.

6. Décrivez comment on utilise les curettes parodontales.

7. Quand emploie-t-on les limes parodontales?

8. Quel est le principe général du travail des appareils à ultra-sons?

9. Est-ce qu'il y a certains risques au cours de l'usage des appareils à ultra-sons? Lesquels?

10. Dites tous les avantages du détartrage aux ultra-sons.

11. Traduisez les propositions suivantes en faisant attention aux verbes à la forme impersonnelle:

1. Il faut apprendre à explorer la surface radiculaire. 2. Il importe de dire que pour le détartrage sous-gingival profond les curettes et les lames parodontales doivent être utilisées. 3. Le plus grand inconvénient des limes parodontales est qu'il est très difficile de les affûter correctement. 4. Il convient de compléter le détartrage aux ultra-sons par une instrumentation classique. 5. Il vaut mieux d'utiliser les appareils à ultra-sons pour le détartrage. 6. Il est nécessaire d'en compléter l'usage par une instrumentation classique. 7. Il existe deux types de tartre dentaire: le tartre sus-gingival et le tartre sous-gingival.

III. Formez les adverbes des adjectifs suivants et traduisez-les. N'oubliez pas qu'il faut prendre le féminin de l'adjectif + -ment:

général; aisé; facile; particulier; parfait; profond; correct; nécessaire; classique; total.

IV. En traduisant ces phrases vous devez savoir: elle-même, lui-même, elles- mêmes, eux-mêmes se traduit comme: сама, сам, сами:

1. Le tartre est par lui-même un irritant. 2. L'élimination elle-même du tartre sus-gingival n'exige généralement pas une instrumentation particulière. 3. Les curettes elles-mêmes sont des instruments qui se révèlent d'une grande efficacité. 4. En fin de détartrage les débris eux-mêmes sont éliminés par les limes dans des zones profondes. 5. Le champ opératoire lui-même est maintenu propre grâce à la pulvérisation.

V. Formez les dérivés des verbes suivants:

former; adhérer; irriter; présenter; adapter; utiliser; polir.

VI. Traduisez et apprenez les groupes de mots suivants. Trouvez-les dans le texte:

le curetage radiculaire; l'élimination du tartre; une instrumentation particulière; le détartrage sous-gingival; être adapté à l'anatomie des racines et des espaces inter-dentaires; les curettes et les limes parodontales; décoller le tartre; le détartrage aux ultra-sons; la surface des dents; le champ opé- ratoire.

VII. Imaginez que vous faites le détartrage et le curetage radiculaire. Quelle instrumentation allez-vous utiliser? Comment allez-vous travailler?

7. Carie dentaire

Grammaire. Propositions participes.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Désignez les étapes essentielles du développement de la carie. Que de nouveau avez-vous appris de ce texte?

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

confronter, modification, variation, agression, pathogène, caractérisé, progression, périphérie, centre, agressif, désintégration, complet, attaquer, stationnaire, s'opposer, processus [-ys], provoquer, agent, caractère, position, irradier, évolution, sourde, occasion, conserver.

Dès son éruption dans la cavité buccale, la dent est confrontée à un environnement complexe, en équilibre précaire*, en raison de modifications qui s'y produisent en permanence: variations du débit salivaire, prises alimentaires, modification du pH buccal... Elle est ainsi soumise* à des agressions potentiellement [- sjel-] pathogènes qui se traduisent, le plus fréquemment, par l'apparition de lésions carieuses.

La carie dentaire est une altération spéciale de la dent caractérisée par sa progression de la périphérie au centre sous l'influence agressive du milieu buccal chimico-microbien; selon l'agressivité de ce milieu d'une part, et selon la qualité des tissus de la dent d'autre part, cette altération aboutit à une désintégration plus ou moins complète et rapide de l'organe.

La gravité de la carie dentaire est en fonction de* l'épaisseur des tissus attaqués par elle*. La simple carie de l'émail ne manifeste aucune douleur ni aucun signe particulier. Ce n'est que l'examen systématique de la denture qui révélera sa présence par une tache ou un sillon qui accroche la sonde. C'est le premier stade de l'affection.

Cette carie peut rester stationnaire [stasjә-] si les éléments agressifs sont combattus par une hygiène méticuleuse ou si la calcification profonde est de telle qualité qu'elle s'oppose à l'invasion du processus. Le plus souvent la progression existe et s'accentue en même temps que* survient une sensibilité d'alarme.

La carie devient alors plus profonde. La douleur est provoquée par les agents physiques et chimiques: le froid, le chaud, les aliments sucrés ou acides.

Les lésions peuvent atteindre la pulpe dentaire. Dès lors*, le caractère des douleurs change. Des provoquées de douleurs* surviennent spontanément, surtout dans la position couchée. C'est le tableau de la rage de la dent: douleur très vive irradiée suivant la dent causale à des régions voisines ou même lointaines [lwεtεn], souvent accompagnée de rougeur de la face et de larmoiement. Le calme revient au bout de* quelques minutes. L'évolution des lésions s'il n'y a pas de traitement, se fait vers la ganrgène pulpaire.

Les douleurs plus sourdes et continues s'irradient largement et leurs localisations sont de plus en plus difficiles. Puis, très souvent, tous les symptômes disparaissent, laissant le malade dans un sentiment de fausse sécurité*.

A l'occasion d'un affaiblissement de l'état général, de l'obturation de la chambre pulpaire ou d'un canal radiculaire par des débris alimentaires, la virulence microbienne, qui était latente, devient aiguë, déterminant alors l'évolution vers les complications aiguës de la gangrène pulpaire.

Lorsque les lésions atteignent la pulpe dentaire, il convient de traiter celle-ci, soit en essayant de conserver sa vitalité quand la blessure ou l'infection est légère, soit en procédant à son extirpation faite sous anasthésie ou après une action médicamenteuse dévitalisante.

L'infection ayant entraîné* une gangrène pulpaire sans complications inflammatoires aiguës, le traitement consiste, par des techniques opératoires très variées, à désinfecter les canaux radiculaires et leurs ramifications, puis toute la zone périapicale ensemencée.

Outre la gamme des antiseptiques usuels, on utilise dans ce dessein* les agents physiques: ionophorèse, haute fréquence, ozone.

Le traitement des complications inflammatoires aiguës peut permettre dans les cas favorables la conservation de la dent causale.

Notes:

un équilibre précaire - хрупкое равновесие

être soumis à - подвергаться

être en fonction de - быть в зависимости от.

des tissus attaqués par elle - пораженных им (кариесом) тканей

en même temps que - в то время как

dès lors - с этого момента

des provoquées de douleurs - приступы боли

au bout de - по прошествии

un sentiment de fausse sécurité - чувство ложной безопасности

l'infection ayant entraîné - когда инфекция повлекла за собой

dans ce dessein - в этом случае

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Carie dentaire»:

1. Nommez les causes principales de l'apparition de la carie dentaire.

2. Donnez la définition de la carie dentaire.

3. De quoi dépend la gravité de la carie?

4. La carie quand peut-elle rester stationnaire?

5. Décrivez la douleur au cours de la carie et dites par quoi elle est provoquée.

6. A cause de quoi survient la gangrène pulpaire?

7. Si la pulpe dentaire est atteinte, comment faut-il la traiter?

8. Désignez les étapes essentielles du développement de la carie dentaire.

II. A l'aide des préfixes qui conviennent formez les antonymes des mots suivants:

un équilibre (равновесие); une apparition (появление); une infection (инфекция); la progression ( распространение); une intégration (целостность органа); complet (полный); la fonction (функция); accrocher (зацеплять); continu (непрерывный); paraître (появляться); vitaliser (оживлять); septique (септический); favorable (благоприятный).

III. En traduisant les phrases suivantes faites attention aux propositions participes mises en italique:

1. L'infection ayant entraîné une gangrène pulpaire, le traitement consiste à désinfecter les canaux radiculaires. 2. La pulpe dentaire étant atteinte, le caractère des douleurs change. 3. La carie dentaire étant devenue plus profonde, la douleur est provoquée par les agents physiques et chimiques. 4. Une fois la chambre pulpaire ou le canal radiculaire obturés, la virulence microbienne devient aiguë. 5. Tous les symptômes disparus, le patient reste dans un sentiment de fausse sécurité. 6. Les lésions atteignant la pulpe dentaire, il convient de traiter celle-ci.

IV. Remplacez les subordonnées par les propositions participes:

1. Quand la dent apparaît dans la cavité buccale, le milieu chimicomicrobien influence ses tissus. 2. Si le patient a la simple carie de l'émail, il n'y a aucune douleur ni aucun signe particulier. 3. Comme la chambre pulpaire est obturée, il apparaît les complications aiguës de la gangrène pulpaire. 4. Quand les douleurs s'irradient largement, leurs localisations sont

de plus en plus difficiles. 5. Si le patient se trouve dans la position couchée, des provoquées de douleurs surviennent spontanément.

V. Traduisez et apprenez les groupes de mots suivants. Trouvez-les dans le texte:

прорезывание зубов; происходить постоянно; ткани зуба; толщина ткани зуба; пятно или бороздка; тщательная гигиена полости рта; приступы боли; закупорка полости пульпы; острые осложнения; дезинфицировать корневые каналы; консервация причинного зуба.

VI. Tâchez d'expliquer la différence entre les termes suivants:

1. altération f - lésion f - atteinte f - blessure f - modification f - désintégration f - destruction f;

2. douleur f - mal m - rage f de dent - algie f - névralgie f;

3. amélioration f - guérison f - convalescence f - rémission f - rétablissement m.

VII. Faites le plan de votre exposé du texte «Carie dentaire». Dites ce que vous avez appris de nouveau de ce texte.

8. Douleurs buccales

Grammaire. Participe passé composé. Faire + infinitif.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. De votre point de vue, laquelle des maladies décrites provoque la plus forte douleur. Pourquoi?

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

consultation, nature, stade, pathologie, articulation, sensibilité, thermique, application, patient, local, minime, urgent, inefficace, légitime, correct [-εkt], pression, automatique, chronique [kr-], permanente, associé, point, restauration, répétition, crise, hospitalisation, drainage, diagnostic [djagnәstik], rôle, orienter.

La douleur, symptôme majeur des affections stomatologiques, détermine habituellement la consultation spécialisée. La plus banale est due à* la carie dentaire et diffère en nature et en intensité selon le stade: dentinite, pulpite,

desmodontite et abcès [abse] dentaire. S'y ajoutent les douleurs parodontales et celles peropératoires et postopératoires de ces affections. Presque toute la pathologie bucco-maxillaire [-1er] est douloureuse, osseuse avec les ostéites et les fractures, muqueuse avec les gingivo-stomatites et l'aphtose, ou tumorale.

Mais outre les algies faciales «multidisciplinaires» comme la névralgie faciale essentielle et les algies vasculaires, deux symptômes algiques sont isolés en stomatologie: les douleurs des articulations temporo-mandibulaires associées à des troubles de l'occlusion et les glossodynies*, expression somatique très fréquente de problèmes psychologiques [-kә-].

Douleurs dentaires. La carie superficielle correspond à la I-re phase du processus de destruction de la dent par la maladie carieuse. L'atteinte est limitée à la dentine ou «dentinite». Elle engendre d'abord une sensibilité aux agents thermiques, le chaud et le froid, et chimiques, l'acide, le sucre surtout dans ses formes les plus collantes (bonbons, chocolat, miel). De plus en plus intense et durable avec la profondeur de l'atteinte, elle est toutefois toujours limitée à la durée de l'application de la cause déclenchante*. La même douleur provoquée «dentinaire» peut être due à la dénudation des collets ou des racines*; ces douleurs ne requièrent* aucun antalgique; le patient apprend à éviter leur déclenchement.

Le traitement local de la carie reste une nécessité pour éviter son évolution au stade suivant, la pulpite.

La pulpite est due le plus souvent à une carie profonde. Elle se distingue par l'intensité de la douleur: c'est la rage de dent, presque toujours insoutenable. Mais cette fois la douleur est provoquée par des variations thermiques minimes, la chaleur de l'oreiller ou la simple aspiration de l'air ambiant; elle persiste après l'application de la cause déclenchante et ne s'atténue que lentement.

Son traitement est souvent sollicité en urgence par un malade ayant épuisé les calmants habituels et les soins locaux les plus variés et inefficaces (aspirine écrasée, tampon d'alcool, bains de bouche). En l'absence de possibilité de traitement spécialisé, le recours aux antalgiques majeurs paraît légitime.

Cliniquement, la dent causale peut présenter une carie profonde, mais la pulpite survient aussi sous une obturation apparemment correcte.

La desmodontite ou «arthrite dentaire» survient quelquefois après un stade fugace* de pulpite aiguë. La lésion pulpaire évolue vers la nécrose, d'abord silencieuse, puis responsable avec l'installation d'une infection à germes anaérobies, d'une douleur provoquée par la pression sur la dent; il existe un contact prématuré à son niveau, très douloureux et inévitable, par exemple

avec la déglutition automatique de la salive qui entraîne l'occlusion dentaire. L'infection peut encore s'aggraver soit d'emblée*, soit après une phase chronique où se constitue un granulome apical.

Au stade d'abcès dentaire, la douleur est permanente, lancinante, tandis que la clinique s'enrichit des signes de l'infection maxillaire et périmaxillaire: la fluxion et la fièvre. Une antibiothérapie [en 2 ou 3 prises] est souvent associée au geste spécialisé, qui passe parfois par l'extraction de la dent causale. Les antalgiques habituels sont nécessaires: paracétamol seul ou associé à de la codéine, dextropropoxyphène. On évitera aspirine, car le traitement chirurgical par le spécialiste peut entraîner des saignements.

Les douleurs septales, par atteinte de l'espace interdentaire, sont le plus souvent provoquées par le bourrage alimentaire entre 2 dents dont le point de contact est défaillant, ou une obturation débordante*; simple gêne au début, ces douleurs violentes ou lancinantes sont calmées par la levée du bourrage alimentaire (à l'aide d'un fil dentaire ou d'un cure-dent). On peut prescrire des bains de bouche antiseptiques. Le dentiste procédera à la restauration d'un espace dentaire physiologique.

Les douleurs de l'éruption dentaire sont bien connues chez le nourrisson, ensuite l'éruption de dent de sagesse qui est vraiment douloureuse par inflammation puis infection du sac [sak] péricoronaire enfin ouvert. Après répétition des crises, c'est l'abcès ou cellulite périmaxillaire qui nécessitera parfois l'hospitalisation pour une antibiothérapie par voie intraveineuse, rarement le drainage chirurgical. L'avulsion de la dent* sera réalisée le plus rapidement possible. Un caractère particulier de la douleur des accidents d'évolution des dents de sagesse est son irridiation à l'oreille, moins souvent, à la région amygdalienne, qui peut faire errer le diagnostic*.

Notes:

être dû (due) à - вызываться чем-либо

la glossodynie - глоссодиния (невралгия языка)

la cause déclenchante - причина возникновения

la dénudation des collets ou des racines - обнажение шейки (зуба) или корней

requérir - требовать

un stade fugace - быстропроходящая стадия

d'emblée - сразу

une obturation débordante - нависающий край пломбы

une avulsion de la dent - удаление зуба

faire errer le diagnostic - приводить к диагностической ошибке

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Douleurs buccales»:

1. Nommez la cause la plus banale de la douleur buccale.

2. Toute la pathologie bucco-maxillaire pourquoi est-elle douloureuse?

3. Décrivez les douleurs dentaires lors de la carie superficielle.

4. Qu'est-ce que c'est que la pulpite?

5. Par quoi est provoquée la douleur au cours de la pulpite?

6. Expliquez qu'est-ce que c'est que la desmodontite.

7. Comment est la douleur au stade d'abcès dentaire?

8. Par quoi sont provoquées les douleurs septales?

9. Qu'allez-vous faire pour traiter les douleurs de l'éruption de dent de sagesse?

10. L'éruption de dent de sagesse est-elle douloureuse? Pourquoi?

11. Pour traduire les phrases suivantes rappelez-vous que le participe passé composé (ayant pris, sétant habillé) se traduit comme деепричастие прошедшего времени (взяв, одевшись) ou причастие прошедшего времени (взявший, одевшийся):

1. Le traitement est souvent sollicité en urgence par un malade ayant épuisé les calmants habituels. 2. On constate parfois chez des personnes ayant dépassé la cinquantaine, une destruction systématique des dents. 3. Ayant commencé de très bonne heure, la prophylaxie pédodontique est devenue efficace. 4. Sétant assis dans le fauteuil d'opération, le patient a ouvert largement la bouche. 5. Étant survenue après une carie profonde, la pulpite se distingue par la douleur, presque toujours insoutenable. 6. Ayant provoqué les douleurs septales le bourrage alimentaire peut être éliminé à l'aide d'un fil [fil] dentaire ou d'un cure-dent.

III. Indiquez la signification des préfixes dans les mots suivants:

peropératoire; postopératoire; multidisciplinaire; destruction; insoutenable; aspiration; inefficace; survenir; anaérobie; prématuré; inévitable; glutition; engloutir; enrichir; extraction; interdentaire; antiseptique; paracétamol; péricoronaire; anti-inflammatoire; périmaxillaire; intraveineuse.

IV. En traduisant ces phrases faites attention au verbe faire + infinitif qui

a le sens de заставлять, велеть, вынуждать:

1. Un caractère particulier de la douleur des accidents d'évolution des dents de sagesse est son irridiation à l'oreille qui peut faire errer le diagnos-

tic. 2. Le dentise a fait asseoir le patient dans le fauteuil dentaire. 3. Lors des douleurs de l'éruption dentaire il faut faire rechercher une infection plus profonde, une otite ou rhino-pharyngite associées. 4. Toute cette pathologie dentaire fait orienter le patient vers l'odontologiste ou le stomatologiste. 5. Le professeur nous a fait comprendre que la fibrille de Tomes partait de la pulpe.

V. Formez les noms correspondant aux verbes suivants:

affecter; consulter; articuler; détruire; atteindre; durer; déclencher; traiter; appliquer; soigner; obturer; léser; déglutir; extraire; prescrire; restaurer.

VI. Trouvez dans le texte les synonymes des mots et des groupes de mots suivants:

algie f; lésion f stomatologique; ligament m alvéolo-dentaire; atteinte f; désintégration f de la dent; anesthésique; thérapeutique f; étiologie f; antalgique; arthrite f dentaire; fluxion f.

VII. Après avoir lu et traduit le texte «Douleurs buccales» choisissez laquelle des maladies décrites provoque la plus grande douleur. Décrivez cette maladie d'une manière détaillée.

9. Maladies des tissus de soutien

Grammaire. Conditionnel présent. Sembler + infinitif.

Lisez et traduisez le texte ci-dessous. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Donnez une brève caractéristique des maladies décrites.

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

destruction, modification, mécanique, architecture, formation, infectieux [-sjǿ], distance, organe, localement, progressif, forme, final, capital, traumatisme, hygiène, complète, prothèse, défectueux, méthode, immobilisation, mobile, diagnostic.

Polyarhtrite expulsive, pyorrhée alvéolo-dentaire, parodontose, alvéolyse, maladie de Fauchard (parodontite) - tous ces termes désignent les différentes lésions qui peuvent atteindre les tissus de soutien* de la dent. Responsables

d'un grand nombre d'édentation, ces maladies restent encore de nos jours des maladies des plus mystérieuses dans l'explication de leurs causes et des plus décevantes* dans leur traitement.

Elles consistent en une destruction progressive des tissus péri-radiculaires (parodonte) aboutissant en un temps variable, à la chute des dents. L'os et le ligament sont plus rapidement détruits que la gencive, d'où la formation du clapier ou cul [ky] -de-sac pyorrhéique, caractéristique de la maladie. Ce clapier, au début intra ou extra-alvéolaire, présente toujours des parois inflammatoires, même du côté cémentaire, et entraîne des modifications des fibres périodontiques, perturbant l'équilibre mécanique de la dent. L'os est le siège, soit de coulées purulentes intra-osseuses à la manière de l'ostéo-phlegmon (abcès serpigineux*), soit de lésions d'ostéite remaniant l'architecture alvéolaire, d'où les déplacements spontanés des dents, soit d'une atrophie progressive. La gencive, enfin, révèle des lésions précoces, tenaces, de gingivite hypertrophique ou fongueuse, ou des lésions de gingivite atrophique, lorsque la résorption gingivale évolue parallèlement à la résorption osseuse.

La maladie la plus connue est la pyorrhée ou parodontose, qui se traduit par la formation de poches ou clapiers autour de la dent, avec destruction des tissus ligamentaires et alvéolaires. La suppuration s'installe à demeure* dans ces clapiers, et ces foyers [fwaje] infectieux peuvent, comme les infections périapicales, engendre des ensemencements à distance* des organes lointains.

Localement, la mortification pulpaire à rétro* est fréquente. L'évolution des lésions conduit à l'ébranlement progressif des dents touchées* qui se trouvent finalement expulsées du maxillaire.

A côté de cette forme suppurative, on note plusieurs autres formes cliniques sans clapiers ni pus*. Il s'agit alors de résorptions plus ou moins précoces de l'os alvéolaire qui entraînent un déchaussement de la dent. Au stade final de l'évolution la dent est également expulsée du maxillaire.

Les causes de ces lésions sont multiples, mais restent souvent obscures. L'état général semble jouer un rôle capital, en particulier toutes les fonctions éliminatoires. La muqueuse gingivale et les tissus de soutien de la dent joueraient le rôle d'émonctoire* pour les déchêts organiques non éliminés.

Localement, les traumatismes articulaires, une hygiène défectueuse, la présence de tartre sont souvent des causes aggravantes sinon déterminantes.

Traitement. L'état général doit être particulièrement surveillé. Il faut assurer l'élimination parfaite des déchêts organiques.

Après l'élimination complète de tous les points d'irritation gingivale (tartre, obturations débordantes, rétention alimentaire, prothèse défectueuse) il faut supprimer tous les traumatismes articulaires.

De nombreuses méthodes visent ensuite à* traiter d'une part le foyer infectieux, s'il existe, d'autre part à reconstituer un tissu de soutien par l'immobilisation complète des dents légèrement mobiles.

En règle générale, le succès de ces traitements tient souvent à* un diagnostic précoce des lésions, suivi d'un traitement assidu*.

Notes:

les tissus de soutien - опорные ткани

décevant,-e - обманчивый, не оправдывающий надежд

un abcès serpigineux - серпигиозный, ползучий абсцесс

s'installer à demeure - постоянно накапливаться

engendrer des ensemencements à distance - вызывать заражение на расстоянии

à rétro - до этого

des dents touchées - пораженные зубы

sans clapiers ni pus - без карманов и без гноя

le rôle d'émonctoire - роль выделительного органа

viser à - иметь целью

tenir à - зависеть от

un traitement assidu - усердное лечение

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Maladies des tissus de soutien»:

1. Que désignent les termes: polyarthrite expulsive, pyorrhée alvéolodentaire, parodontose, alvéolyse, maladie de Fauchard?

2. Nommez les tissus qui peuvent être atteints par ces maladies.

3. Quel est le résultat final de toutes ces maladies?

4. Laquelle de ces maladies est la plus connue?

5. Par quoi se traduit la pyorrhée dentaire?

6. A quoi conduit l'évolution des lésions au cours de la pyorrhée dentaire?

7. Nommez les causes principales des maladies des tissus de soutien de la dent.

8. Qu'est-ce qui est le principal au cours du traitement de ces maladies?

9. Comment se poursuit le traitement de toutes ces maladies?

II. Lisez et traduisez les mots de la même famille. Retenez ces séries:

1. dent f - dentaire - dental - denté - dentier m - dentine f - dentiste m - dentisterie f - dentition f - denture f - édentation f - édenté - édentement m - édenter;

2. parodonte m - parodontaire - parodontal - parodontie f - parodontique - parodontiste m - parodontite f - parodontologie f - parodontolyse f - parodontome m - parodontopathie f - parodontis f - parodontose f;

3. os m - osseux - ostéologie f - ostéite f - ostéodynie f - ostéologie f - ostéolyse f - ostéome m;

4. élimination f - éliminateur - éliminatoire - éliminé - éliminer;

5. traitement m - traitable - traitant - traité - traiter.

III. Lisez et traduisez les phrases suivantes. Attention au Conditionnel pré- sent:

1. La muqueuse gingivale et les tissus de soutien de la dent joueraient le rôle d'émonctoire pour les déchêts organiques non éliminés. 2. La plus connue de ces maladies serait la pyorrhée alvéolo-dentaire ou la parodontose. 3. Elles consisteraient en une destruction progressive des tissus périradiculaires aboutissant à la chute de la dent. 4. Nous voudrions devenir de bons stomatologistes. 5. Ne pourriez-vous pas m'assister pendant cette opération?

IV. Mettez les verbes entre parenthèses au Conditionnel présent et traduisez ces phrases:

1. Ce clapier ( présenter) des parois inflammatoires de côté cémentaire. 2. L'os (être) le siège des coulées purulentes intra-osseuses à la manière de l'ostéo-phlegmon. 3. L'évolution de ces lésions (conduire) à l'ébranlement progressif des dents touchées. 4. Après l'élimination complète de tous les points d'irritation gingivale il (falloir) supprimer tous les traumatismes articulaires. 5. Les tissus de soutien (devenir) moins résistants à toutes ces maladies. 6. À côté de cette forme suppurative on (noter) plusieurs autres formes cliniques sans clapiers ni pus.

V. Formez les adjectifs des noms suivants. Soyez attentif, ce sont des cas particuliers de la formation des adjectifs:

apex m; bouche f; gencive f; joue f; langue f; lèvre f; nez m; œil m; racine f; virus m.

VI. En traduisant les phrases suivantes n'oubliez pas que le verbe sembler + infinitif se traduit comme кажется, как-будто, а также очевидно, по-видимому:

1. L'état général semble jouer un rôle capital. 2. Une douleur qui semble concerner les parties osseuses proches est très aiguë. 3. Ces maladies semblent entraîner une expulsion des dents du maxillaire. 4. Les dents du maxillaire

supérieur semblent avoir des réactions meilleures que celles de la mâchoire inférieure. 5. De nombreuses méthodes semblent viser à traiter le foyer infectieux et à reconstituer un tissu de soutien. 6. Le succès de ce traitement semble tenir à un diagnostic précoce des lésions.

VII. Vous avez lu et traduit le texte «Maladies des tissus de soutien» et à présent donnez une brève caractéristique de ces maladies (en 10-15 phrases).

10. Parodontose

Grammaire. Sans que + subjonctif présent. En, y - pronom et adverbe.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Donnez la caractéristique générale de la parodontose et nommez ses formes principales.

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

fixation, chimique, pronostic [-tik], énergiquement, provoquer, chronique, accélérer, primitif, général, glande, intoxication, toxine, circulation, personne, accumuler, résorption, digital, sonde, irrégulier, zone, nu, délicat, banal, extraction.

On appelle parodonte le complexe [-εks] cément, ligament et os alvéolaire: c'est-à-dire l'appareil de fixation de la dent à l'os de la mâchoire. Quand les tissus précités* sont le siège d'une inflammation aiguë (par exemple à la suite d'une irradiation chimique, d'une gingivite profonde ou d'un traumatisme), on est en présence* d'une parodontite dont le pronostic est généralement favorable si elle est assez récente, si on la traite énergiquement et si la cause qui l'a provoquée est supprimée.

Les parodontoses au contraire sont des affections chroniques caratérisées par résorption plus ou moins accélérée de l'os de soutien, des poches ou clapiers le long des* racines. Dans ces poches l'infection s'installe précocement sans que l'on puisse toujours dire avec certitude si cette infection est primitive ou surajoutée. Il y a en effet des parodontites qui évoluent en parodontoses, mais les causes de cette dernière affection sont le plus souvent générales (affections des glandes à sécrétion interne, intoxication endogène, ménopause, etc), combinées parfois avec les causes locales tel qu'un trouble de l'articulé.

Les toxines en circulation dans le sang de certaines personnes tendent à s'accumuler* dans l'ourlet gingival à cause du ralentissement circulatoire qui y existe et elles y créent une inflammation torpide et une résorption de l'os.

La période de début de la parodontose est le stade initial de la perte progressive de la crête osseuse alvéolaire. La perte osseuse précède la résorption gingivale, il s'ensuit la formation du clapier circumradiculaire*. Entre la racine et la gencive décollée de cette dernière, existe un espace que l'on met en évidence* à l'aide d'une sonde fine, espace peu profond à ce stade, irrégulier, plus accentué sur une face que sur l'autre. La pression fait sourdre de ce cul [ky] -de-sac un peu de sérosité louche, ou déjà du pus franc. La gencive qui borde ce culde-sac est, soit simplement hyperémiée, soit franchement congestionnée ou déjà bourgeonnante et fongueuse, saignant alors facilement. La racine dentaire, enfin, présente des anfractuosités* de la surface cémentaire et, sur les zones dénudées, se retrouvent des dépôts cellulaires et des concrétions calcaires.

Quand du pus s'accumule dans les clapiers gingivaux et vient sourdre au collet de la gencive, sous la pression digitale, la parodontose prend une forme pyorrhéique.

Il existe d'une part une parodontose sénile en quelque sorte physiologique et, à l'opposé*, une parodontose juvénile qui est, elle, nettement pathologique et d'évolition rapide et grave (perte des dents), si elle n'est pas traitée à temps.

Le traitement des parodontoses, souvent long et délicat, est du domaine du spécialiste odontostomatologique.

De petits abcès peuvent se développer le long d'une dent déchaussée; ils sont en général vestibulaires, parfois palatins. Ils correspondent à ce que certains désignent sous le nom de papule. La symptomatologie en est comparable à celle des abcès dentaires banaux, cependant avec, en général, moins de douleur et une durée d'évolution plus courte. Le traitement consiste le plus souvent dans l'extraction de la dent atteinte, en raison des destructions ligamentaires irréparables.

Notes:

les tissus précités - вышеупомянутые ткани

on est en présence - присутствуем при появлении

le long de - вдоль, по...

tendre à s'accumuler - иметь тенденцию к накоплению

le clapier circumradiculaire - околокорневой карман

mettre en évidence - выявлять

les anfractuosités - неровности, извилины

à l'opposé - напротив

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Parodontose»:

1. Donnez la définition du parodonte.

2. Nommez les symptômes de la parodontite.

3. Par quoi sont caractérisées les parodontoses?

4. Les clapiers quand apparaissent-ils le long des racines?

5. Quelles sont les causes de l'évolution de la parodontose?

6. Les toxines pourquoi tendent-elles à s'accumuler dans l'ourlet gingival?

7. Qu'est-ce qui précède la résorption gingivale et la formation du clapier circumradiculaire?

8. Décrivez la gencive au cours de la présence du cul-de-sac.

9. La parodontose à quelle période prend-elle une forme pyorrhéique?

10. Pourquoi parle-t-on d'une parodontose juvénile comme d'une maladie rapide et grave?

11. Comment doit être le traitement des parodontoses?

12. À quoi est comparable la symptomatologie des petits abcès développés le long d'une dent déchaussée?

II. Donnez les différentes significations du nom une affection et du verbe traiter.

III. Traduisez les phrases suivantes. Faites attention à la conjonction sans que + subjonctif présent qui se traduit comme так что не; хотя ... не; без того, что ... не:

1. Dans ces poches l'infection s'installe précocement sans que l'on puisse toujours dire avec certitude si cette infection est primitive ou surajoutée. 2. Parfois après la pâleur le visage rougit soudain sans que le caractère de l'accès soit modifié. 3. L'hydropulseur prévient la constitution de la plaque dentaire et la déloge lorsqu'elle est formée sans qu'il faille pour cela renoncer aux autres impératifs de l'hygiène bucco-dentaire. 4. Ce malade transpire beaucoup, surtout la nuit, sans que la fièvre ne baisse pour autant.

IV. Écrivez le féminin des adjectifs suivants:

aigu; délicat; fin; irrégulier; franc; digital; net; long; palatin; atteint; mauvais; insidieux; épais; moyen; complet; mou.

V. Traduisez les phrases ci-dessous; faites attention à en et y; déterminez leur rôle dans ces phrases:

1. Les toxines en circulation dans le sang s'accumulent dans l'ourlet gingival à cause du ralentissement circulatoire qui y existe. 2. Dès que l'enfant a des dents il faut qu'il s'en serve. 3. La douleur buccale la plus banale est due à la carie et s'y ajoutent les douleurs parodontales. 4. Le choix d'une brosse à dents est aussi important que la manière de s'en servir. 5. L'élimination de la plaque dentaire demande d'y consacrer à chaque fois trois minutes. 6. Il en résulte que les sucreries réparties sur plusieurs heures par jour sont particulièrement cariogènes.

VI. Donnez les réponses aux questions ci-dessous en employant en ou y:

1. Avez-vous choisi une brosse à dents? - Oui, je . ai choisi une. 2. Combien de minutes consacrez-vous au brossage des dents? - Je ... consacre chaque fois trois-quatre minutes. 3. La stomatite participe-t-elle à l'inflammation de la muqueuse buccale? - Oui, elle . participe. 4. Avezvous besoin d'instruments pour faire le curetage radiculaire? - Non, je ne . ai pas besoin. 5. Travaillez-vous aujourd'hui au centre stomatologique? - Oui, je . travaille toute la journée et je . revient seulement à 9 heures du soir. 6. Avez-vous consenti à vous faire soigner pendant un mois dans cette clinique? - Oui, je . ai consenti avec joie.

VII. Après avoir lu le texte «Parodontose» donnez une brève caractéristique de la parodontose et nommez les formes principales de cette maladie. Faites votre exposé en 10-15 phrases.

11. Pyorrhée dentaire

Grammaire. Forme passive. Tout - pronom, adjectif. Étant donné.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Imaginez que vous êtes déjà stomatologiste. Un malade est venu vous consulter. Quels signes vont vous indiquer que ce malade a la pyorrhée dentaire ou la parodontose?

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

manifestation, public [-ik], déficient, individu, constatation, accessoire, mobilité, syndrome, complexe (n), innervation, provocateur, local, examen, rarement, occasion, consultation, date, début, intense, stade, pression, banal, index [-εks], sérieux, type, juvénil, atrophie, motiver, initial.

Généralement, on entend parler dans le public de déchaussement de dents. C'est la pyorrhée que nous retrouvons. Étymologiquement, le mot vient du grec et signifie écoulement de pus. Sur les feuilles de Sécurité sociale vous lirez aussi parodontose.

Pendant longtemps, on s'est contenté du diagnostic de la pyorrhée. On constatait les symptômes, puis on déclarait: «C'est la pyorrhée». C'est tout. Par la suite*, on s'est aperçu bien entendu que cette maladie avait des causes: en bref, la pyorrhée n'est que la manifestation d'une déficience de l'état local ou général - ou même d'un état local et général déficients. Il n'y a absolument aucun rapport entre la qualité des dents et la pyorrhée. Un individu peut avoir, par exemple, les meilleures dents du monde, sans la plus petite carie, et les perdre toutes - même très jeune - par la faute de* la pyorrhée. Un autre individu peut avoir de très mauvaises dents cariées, friables, et ne présenter aucune lésion pyorrhéique.

La pyorrhée est une maladie insidieuse*, qui ne fait pas souffrir dans la majorité des cas et qui, par conséquent, passe facilement inapeçue pendant très longtemps [lәtá].

La forme suppurative et disloquante, la plus banale, a une évolution lente qui s'étend sur plusieurs années. La maladie est rarement reconnue d'emblée*, par un examen systématique. Rarement, aussi, la mobilité ou le déplacement progressif des dents motive la consultation initiale. En fait, le malade se présente presque toujours à l'occasion d'une complication: soit poussée inflammatoire, soit phénomènes douloureux, soit, déjà, sensation de dents agacées et mal assujetties*. L'interrogatoire permet de retrouver la notion d'une longue période prodromique au cours de laquelle ont été ressentis les petits signes qui permettent de supposer la date du début: sensation de congestion des gencives, d'irritation des gencives avec chaleur locale, particulièrement le matin au réveil, que soulagent les premiers mouvements d'occlusion, douleurs vagues, mal localisées, peu intenses. L'examen montrerait, à ce stade, une gingivite marginale, hyperémique, avec congestion du rebord gingival qui peut saigner à la pression, ou une gingivite interstitielle [-sjεl] congestive, localisée aux languettes interdentaires, provoquant une impression pénible de corps étranger, et l'emploi abusif de cure-dents; la succion soulage en déterminant une légère hémorragie. Ces signes prodromiques se retrouvent à l'occasion de tout fléchissement de l'état général, et, chez les femmes, au moment des règles. A ce stade prodromique, aucun cul-de-sac gingival n'est encore retrouvé.

Le diagnostic positif sera posé sur la constatation de clapiers sur plusieurs alvéoles dentaires, au besoin confirmé par la radiographie. Les symptômes accessoires, tartre, gingivite, mobilité des dents, suppuration péri-radiculaire, seront ainsi aisément rapportés à la lésion anatomique causale, de même que les symptômes nés des complications éventuelles.

Le diagnostic étiologique est un des plus difficiles à poser, il est bien souvent, il faut l'avouer, impossible. La maladie, ou plutôt le syndrome, semble être la réponse unique, la seule possible, étant donné la nature du complexe dent, alvéole, gencive (parodonte), de sa nutrition et de son innervation, à des causes provocatrices très diverses, tant générales que locales.

La pyorrhée banale se rencontre dans la plupart des cas. Ce qui frappe le malade* en tout premier lieu, c'est le déchaussement de ses dents, accompagné d'une mobilité plus ou moins grande. Elles changent de place, s'écartent les unes des autres et remuent quand on les prend entre le pouce et l'index [εdεks]. Elles donnent une sensation d'agacement, pouvant aller jusqu'à la véritable douleur à la mastication. L'haleine est fétide et du tartre garnit en abondance* les collets des dents, surtout au niveau des incisives inférieures et des molaires supérieures. La pression sur la gencive peut faire sourdre du pus jaunâtre, épais, fétide.

Si un traitement sérieux n'intervient pas, l'évolution de la maladie est inflexible jusqu'à la perte des dents.

L'âge moyen des malades atteints de ce type de pyorrhée banale se situe de 35 à 55 ans.

Les principales formes de pyorrhée sont: la pyorrhée des jeunes gens dite parodontose juvénile. Toujours très grave, elle est pratiquement incurable chez des très jeunes gens (en dessous de vingt ans*); la pyorrhée des vieillards, ou parodontose sénile. C'est une atrophie naturelle consécutive au vieillissement des tissus. Mentionnons d'autres types de pyorrhée: parodontose hémorragique, hypertrophique, lymphatique, etc.

Notes:

par la suite - впоследствии

par la faute de - из-за

une maladie insidieuse - медленно протекающее заболевание

reconnaître d'emblée - распознавать сразу

mal assujetties - плохо прикрепленные

ce qui frappe le malade - то, что поражает больного

garnir en abondance - покрывать в изобилии

en dessous de vingt ans - моложе двадцати лет

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Pyorrhée dentaire»:

1. D'où vient le mot la pyorrhée?

2. Qu'est-ce que ce mot signifie?

3. Comment appelle-t-on encore cette maladie des dents?

4. Comment soignait-on la pyorrhée dentaire pendant longtemps?

5. Y a-t-il un rapport quelconque entre la qualité des dents et la pyorrhée?

6. Dites ce qui motive la consultation initiale [-sjal] chez le parodon-

tiste?

7. Est-ce facile de retrouver la date du début de la parodontose? Pourquoi?

8. Nommez les caractéristiques générales de la pyorrhée dentaire.

9. Qu'est-ce qui frappe le malade en tout premier lieu au cours de la pyorrhée banale?

10. Quel est l'âge moyen des malades atteints de la pyorrhée banale?

11. Citez les principales formes de la parodontose.

II. Soyez attentif en traduisant les phrases suivantes. Rappelez-vous que la locution prépositive étant donné se traduit comme ввиду:

1. La maladie semble être la réponse unique étant donné la nature du complexe dent, alvéole, gencive. 2. Il faut vérifier l'état des autres sinus [-ys] et de l'ethmoïde, étant donné l'interindépendance entre ces organes et le sinus maxillaire. 3. Cette maladie est rarement reconnue d'emblée étant donné son évolution lente qui s'étend sur plusieurs années. 4. Ces signes prodromiques se retrouvent étant donné l'occasion de tout fléchissement de l'état général. 5. Le patient a consulté le parodontiste étant donné la mobilité et le déplacement progressif des dents.

III. Lisez et traduisez ces phrases. Définissez le temps de la forme passive:

1. La pyorrhée banale est rencontrée dans la plupart des cas. 2. Le diagnostic a été posé sur la constatation de clapiers sur plusieurs alvéoles dentaires et confirmé par la radiographie. 3. Les dents étaient accompagnées d'une mobilité plus ou moins grave. 4. À ce stade prodromique aucun cul-de-sac gingival ne sera pas encore retrouvé. 5. L'interrogatoire permet de retrouver la notion d'une longue période prodromique au cours de laquelle ont été ressentis les petits signes. 6. Depuis longtemps la pyorrhée ne fut que diagnostiquée et c'était tout. 7. Nos études à la faculté stomatologique avaient été terminées par les examens d'État dans les principales matières.

IV. Relisez attentivement le texte et trouvez-y les synonymes des mots et des groupes de mots suivants:

dénudation f dentaire; parodontose f; écoulement m de pus; patient m; cassant; forme f pyorrhéique; maladie f; anamnèse f; période f préliminaire; rougeur f des gencives.

V. En traduisant ces phrases faites attention à tout placé devant le nom qui signifie весь, вся, вce; целый; всякий, любой. Le pronom tout signifie всё et tous [tus] - все:

1. Pendant longtemps on s'est contenté du diagnostic de la pyorrhée, on constatait les symptômes et c'était tout. 2. Un individu peut avoir les meilleures dents du monde, sans la plus petite carie et les perdre toutes. 3. Ces signes prodromiques se retrouvent à l'occasion de tout fléchissement de l'état général. 4. Cette maladie consiste en une destruction progressive de tous les tissus périradiculaires. 5. Le traitement de la parodontose c'est tout un problème. 6. Le stomatologiste a travaillé sur ce problème toute une année. 7. Tous [tus] sont venus à l'examen dentaire.

VI. Traduisez et apprenez les groupes de mots suivants. Trouvez-les dans le texte:

обнажение зубных корней; выделение (истечение) гноя; причины пародонтоза; потерять зубы; хрупкие зубы; десневой карман; медленное развитие; расшатывание зубов; неизлечимое заболевание; опрос больного; первичная консультация; пройти незамеченным; серьезное лечение; потеря зубов; средний возраст больных.

VII. Imaginez que vous êtes déjà stomatologiste. Un patient est venu vous consulter. Par quoi allez-vous commencer votre examen?Enumérez les signes qui vous indiquent que ce patient est atteint de la parodontose (en 10-15 phrases).

12. Traitement de la pyorrhée dentaire

Grammaire. Tout devant l'adverbe et l'adjectif. Jusqu'à ce que + subjonctif présent.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Désignez les étapes principales du traitement de la pyorrhée dentaire et donnez leurs brèves caractéristiques.

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

prophylactique, déclaré, complexe (adj), dominer, anti-infectieux, ligature, stabilisation, séance, minimum [-әm], opérer, acte, couronne, appareil, extraction, antagoniste, indiquer, dévitaliser, consolidation, régime, constater, résultat, absolu.

Le traitement prophylactique de la pyorrhée dentaire consiste à lutter, dès le jeune âge, contre les malocclusions*, plus tard dans le dépistage précoce des petits signes prépyorrhéiques.

Le traitement de la maladie déclarée est toujours complexe et difficile.

Le traitement général tirera de fond du bilan clinique* et humoral du malade. Il est du domaine de* l'interniste. Mais il sera presque toujours dominé par une thérapeutique anti-infectieuse: étude de germe, antibiogramme, efficacité remarquable de la terramycine, de l'auréomycine, de la tétracycline.

Le traitement local visera: les troubles mécaniques par la surveillance de l'équilibre articulaire (meulage des dents*), le remplacement des dents absentes, la mobilité des dents par des ligatures dentaires, des bridges de stabilisation ou des attelles amovibles*.

La première chose à faire, quand on commence le traitement d'une pyorrhée, c'est un détartrage complet, extrêmement méticuleux. Il ne doit pas rester la plus petite parcelle de tartre sur les dents ni sur les parties accessibles des racines.

Une telle «chasse au tartre» * nécessite bien entendu plusieurs séances - deux au minimum. Ce détartrage peut d'ailleurs*, dans certains cas (gencives saignant abondamment), être précédé de quelques séances de traitement des gencives destinés à éviter ou à diminuer ces petites hémorragies gingivales fort gênantes pour opérer. Pendant toute la durée du traitement de la pyorrhée - ainsi que pour la suite* bien entendu - on veillera de très près* à éviter tout dépôt de tartre, si minimum soit-il*. Il y a pour cela deux moyens possibles: les brossages répétés et le dentiste. Le deuxième acte opératoire exige:

- élimination des causes locales;

- suppression de toute couronne ou de tout bridge irritant la muqueuse;

- suppression encore plus impérieuse de tout appareil de prothèse mobile provoquant l'ébranlement d'une ou de plusieurs dents;

- extraction des vieilles racines ainsi que des dents pyorrhéiques incurables;

- traitements et obturations de toutes les caries, surtout de celles qui avoisinent les muqueuses, comme les caries interstitielles;

- remplacement des dents absentes;

- enfin le meulage des dents en surocclusion, c'est-à-dire de toutes les dents qui portent trop sur* les dents antagonistes.

Ce dernier point est un des plus importants. Une des causes les plus fré- quentes de la pyorrhée est ce qu'on appelle «le traumatisme intercuspidien».

Il est souvent indiquer de dévitaliser certaines dents pyorrhéiques. Ensuite il faut guérir les maladies de la gencive: gingivite et stomatite, obtenir la cicatrisation des lésions pyorrhéiques, chercher la consolidation de l'alvéole par des traitements fibrogènes et calciogènes. Il faut bien préciser que le traitement effectué par le malade lui-même est de toute première importance, non seulement pendant la période de cure, mais après la guérison. Le malade doit se brosser les dents plusieurs fois par jour - quatre, cinq, six fois. En tous cas, il doit se brosser les dents non seulement après chaque repas, mais après chaque prise de nourriture, si petite soit-elle.

Les régimes alimentaires dans le traitement de la pyorrhée jouent aussi un rôle du premier plan. Dès le début du traitement, en deux ou trois semaines tout au plus*, on constatera déjà une amélioration évidente. Ce premier résultat, rapide et spectaculaire, c'est un des bons côtés de la pyorrhée. Mais il ne faut jamais oublier que la guérison de la pyorrhée n'intervient pas d'un seul coup* et partout à la fois. Elle s'opère par palier*. C'est pourquoi ce, sur quoi il faut insister tout particulièrement pour finir, c'est la nécessité absolue, pour le pyorrhéique qui veut guérir, de ne pas relâcher le traitement jusqu'à ce que la guérison soit vraiment obtenue, entière sur tous les points.

Notes:

la malocclusion - аномалия прикуса

le bilan clinique - клиническое заключение

être du domaine de... - относиться к области...

le meulage des dents - препарирование зубов

une attelle amovible - съемная шина

la chasse au tartre - удаление зубного камня

d'ailleurs - к тому же

ainsi que pour la suite - также как и после лечения

de très près - тщательно

si minimum soit-il - каким бы малым оно ни было

qui portent trop sur. - которые очень давят на.

tout au plus - не больше

d'un seul coup - с одного раза

par palier - постепенно

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Traitement de la pyorrhée dentaire»:

1. À quoi consiste le traitement prophylactique de la pyorrhée dentaire?

2. Le traitement général d'où tirera-t-il ses indications?

3. Qu'est-ce que le traitement local visera?

4. Quelle est la première chose à faire pendant le traitement de la pyorrhée dentaire?

5. Combien de temps doit durer le détartrage?

6. Comment peut-on éviter le tartre dentaire?

7. Le deuxième acte opératoire du traitement de la pyorrhée dentaire qu'est-ce qu'il exige?

8. Quel est le plus important point dans le traitement de la pyorrhée?

9. Nommez les étapes suivantes du traitement de la pyorrhée.

10. Quel rôle joue le traitement effectué par le malade lui-même?

11. Combien de fois par jour faut-il se brosser les dents au cours de la pyorrhée?

12. Sur quoi faut-il insister pour finir le traitement de la pyorrhée sur tous les points?

II. Tâchez de traduire les mots formés à l'aide du préfixe sur-:

veiller (бодрствовать) - surveiller; une occlusion (прикус) - une surocclusion; la face (сторона) - la surface; vivre (жить) - survivre; plus (много) - le surplus; un homme (человек) - un surhomme; venir (приходить) - survenir; tout (главное) - surtout; aigu (острый) - suraigu; ajouter (добавлять) - surajouter.

III. Traduisez les phrases suivantes en faisant attention à la conjonction jusqu'à ce que + subjonctif présent qui se traduit comme до тех пор, пока ... не:

1. Il ne faut pas relâcher le traitement de la pyorrhée dentaire jusqu'à ce que la guérison soit vraiment obtenue. 2. Ce phénomène passe souvent inaperçu jusqu'à ce que y ait une fracture de l'amalgame entraînant de plus gros morceaux. 3. On avait recours à l'or jusqu'à ce que le prix de l'or devienne exorbitant (чрезмерно высокая); on utilise depuis les mélanges dits «or». 4. Il faut irriguer largement le site d'exposition à l'aide de sérum [- om] physiologique stérile jusqu'à ce que l'hémostase physiologique se produise.

IV. Traduisez les phrases ci-dessous. Attention à tout devant l'adjectif et l'ad- verbe. En ce cas-là tout se traduit comme совсем, совершенно, очень, весь:

1. Il faut insister tout particulièrement pour finir le traitement de la pyorrhée sur tous les points. 2. Dès le début du traitement, en deux ou trois semaines tout au plus, on constate déjà une amélioration évidente. 3. Il faut bien préciser que le traitement effectué par le malade lui-même est de toute première importance. 4. Ce qui frappe le malade en tout premier lieu, c'est le déchaussement de ses dents. 5. Il a été démontré que la tétée joue un rôle très important dans le développement de l'appareil masticateur tout entier. 6. On ne peut discerner l'action positive ou négative d'un remède que s'il a été donné tout seul. 7. La femme, pâle, les yeux inquiets, était allongée toute droite, craignant de faire le moindre mouvement.

V. Traduisez et apprenez les groupes de mots suivants. Trouvez-les dans le texte:

le détartrage complet; le dépistage précoce; le meulage des dents; le remplacement des dents absentes; les attelles amovibles; les petites hémorragies gingivales; si petite soit-elle; l'extraction des vieilles racines; l'obturation de toutes les caries; des dents en surocclusion; le traumatisme intercuspidien; la prise de nourriture.

VI. Formez les noms des verbes suivants:

traiter; dépister; lutter; déclarer; troubler; surveiller; remplacer; stabiliser; faire; détartrer; éliminer; ébranler.

VII. Vous avez bien appris le texte «Traitement de la pyorrhée dentaire».

Désignez les étapes essentielles du traitement de cette maladie et décrivez-les (en 10-15 phrases).

13. Affections de l'articulation temporo-maxiNaire

Grammaire. Aucun. A condition que + subjonctif présent. Tel que - conjonction.

Lisez et traduisez le texte ci-dessous. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Quelles maladies de l'articulation temporo-maxillaire, excepté les précitées dans le texte, connaissez-vous? Donnez leurs brèves caractéristiques.

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

charnière, déporter, défectueuse, patient, intense, ouverture, accompagner, irradier, immobilisé, régime, aliments, tranquillisants [-ili-], extrême, injection, pratiquer, corriger, massage, régulièrement, chronique [kr-], résultat, traumatisme, mobiliser, application, correcteur.

Ces lésions s'observent lorsque le condyle, charnière coulissante unissant les mâchoires supérieure et inférieure, est déporté de façon asymétrique suite à* une déviation ou à une luxation du maxillaire inférieur. Ce trouble est causé par une occlusion dentaire défectueuse, l'interférence des cuspides (pointes des dents), un appareil dentaire défectueux, la bruxomanie, ou par un choc [fok] émotif entraînant une altération de l'équilibre musculaire. Il peut aussi être associé à une affection générale: arthrite rhumatismale, septicémie, scarlatine, fièvre typhoïde, grippe, blennoragie.

Dange: Aucun, en dehors de* la gêne causée par la difficulté de parler, de mastiquer et de déglutir.

Symptômes: Le patient ne peut ouvrir complètement la bouche, le côté atteint de la face est douloureux; tout mouvement de la mâchoire (pour parler ou manger) déclenche une douleur intense. L'ouverture de la bouche s'accompagne souvent d'un bruit de déclic [deklik]*. Les autres symptômes comprennent des maux de tête, une douleur dans le cou et des douleurs irradiant de la mâchoire.

Traitement: Les symptômes aigus disparaîtront en moins d*'une semaine, à condition que le maxillaire soit mis au repos et maintenu immobilisé. Le régime alimentaire doit comporter des aliments mous permettant d'éviter, pendant une ou deux semaines, une mastication douloureuse.

Les tranquillisants et les analgésiques constituent le traitement habituel. L'application de chaleur humide apporte un soulagement. Dans les cas extrê- mes, l'injection de cortisone ou autres corticoïdes directement dans la zone atteinte est souvent pratiquée.

Il importe également de corriger l'occlusion dentaire. Les appareils dentaires défectueux devront être remplacés ou rectifiés. Le stomatologue ou le dentiste indiqueront au patient les massages et les mouvements à effectuer régulièrement pour exercer la mâchoire.

Pronostic: Favorable dans la majorité des cas.

Les plus fréquentes de ces affections sont les arthrites de l'articulation temporo-maxillaire (ATM). Elles peuvent être aiguës, soit chroniques.

Aiguës, elles sont relativement fréquentes et résultent soit d'un traumatisme, soit de la propagation d'une infection de voisinage (dent, oreille), soit d'une infection (gonocoque), ou encore constituant la complication de grandes maladies fébrilles telle que* la typhoïde ou la scarlatine.

Les symptômes de ces arthrites sont: douleur dans l'articulation, craquement articulaire, difficulté ou impossibilité de mobiliser la mandibule.

Chroniques, ces arthrites constituent soit une complication d'un mauvais articulé dentaire, soit une manifestation rhumatismale.

Le traitement de ces arthrites consistera en antibiotiques, vaccins, chaleur en application locale, arthrotomie, si du pus se localise dans l'articulation, traitement général éventuel de l'affection causale* et intervention chirurgicale correctrice. Non traitées, les arthrites peuvent aboutir à l'ankylose temporomaxillaire.

La constriction permanente des mâchoires peut être le résultat d'une lésion ou d'une infection de l'articulation temporo-maxillaire, ou encore d'une bride cicatricielle cutanéo-muqueuse, ou d'une myosite des muscles masticatoires ou enfin la manifestation d'un trismus [-ys] (constriction des muscles relevant la mandibule). Ce trismus est soit épiphénomène (tétanos [-os], méningite), soit le résultat d'un traumatisme (fracture du condyle, de l'apophyse coronoïde du maxillaire), soit d'une infection aiguë du voisinage (piqûre anesthésique, propagation d'une infection de la dent de sagesse, etc.), soit encore la signature* d'une infection chronique (actinomycose, gomme syphilitique, cancer [-sεr], etc.).

Le traitement préventif consistera à ne pas trop longtemps immobiliser, en cas de traumatisme, les mâchoires d'un patient. Après une immobilisation où un trismus est prolongé, on fera faire* des mouvements de rééduction (introduire des bouchons de plus en plus volumineux entre les arcades dentaires ou encore les branches d'une pince à langue*. Le traitement curatif sera soit physiothérapeutique, soit chirurgical.

Notes:

suite à - вследствие

en dehors de - кроме, помимо

un bruit de déclic - звук щелчка

en moins de - меньше, чем

telles que - такие как

l'affection causale - причинное (казуальное) заболевание

la signature - результат (здесь)

on fera faire - будут заставлять делать

une pince à langue - языкодержатель

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Affections de l'articulation temporo-maxillaire»:

1. Nommez les causes de la déviation ou de la luxation du maxillaire inférieur.

2. Dites quels symptômes accompagnent ces affections.

3. Trouvez dans le texte le passage où on parle du traitement des symtômes aigus de l'affection de l'ATM.

4. Comment est le traitement habituel de cette affection?

5. Quelles sont les plus fréquentes affections de l'articulation temporomaxillaire?

6. De quoi résultent les arthrites aiguës qui sont relativement fréquentes?

7. Nommez les symptômes principaux des arthrites aiguës.

8. Quelles complications constituent les arthrites chroniques?

9. En quoi consistera le traitement des arthrites aiguës et chroniques?

10. De quoi résulte la constriction permanente des mâchoires?

11. A l'aide du préfixe péri- formez les dérivés à partir des mots suivants. Précisez leur sens:

buccal; nasal; articulaire; orbitaire; glandulaire; apex; arthrite; cellulaire; coronaire; dentaire; focal.

III. Soyez attentif en traduisant les phrases avec aucun, aucune:

1. Il n'y a aucun danger en dehors de la gêne causée par la difficulté de parler, de mastiquer et de déglutir. 2. La simple carie de l'émail ne manifeste aucune douleur ni aucun signe particulier. 3. Il n'y a absolument aucun rapport entre la qualité des dents et la pyorrhée. 4. Aucune technique du brossage des dents ne peut remplacer l'hygiène alimentaire. 5. Avez-vous la pratique du traitement dentaire des enfants? - Aucune. 6. En aucun cas n'oubliez l'action locale défavorable du sucre.

IV. En traduisant les phrases suivantes faites attention à l'adjectif indéfini tel que, qui se traduit comme такой (таков), что; такой ... что:

1. L'affection de l'ATM constitue la complication de grandes maladies fébrilles telles que la typhoïde ou la scarlatine. 2. Un traitement correct des mains peut assurer un degré tel qu' on puisse les considérer pratiquement comme stériles. 3. Cette carie peut rester stationnaire si la calrification profonde est de telle qualité qu'elle s'oppose à l'invasion du processus. 4. Parfois

la malade éprouvait des accès d'une telle faiblesse qu'elle avait du mal à rester debout. 5. Dans le service hospitalier il faut créer une ambiance telle que chaque patient puisse y entrer sans crainte.

V. Consultez le dictionnaire et déterminez les différentes significations du mot traitement.

VI. Traduisez les phrases suivantes. Faites attention à la conjonction à condition que + subjonctif présent qui se traduit comme при условии, что:

1. Les symptômes aigus disparaîtront en moins d'une semaine, à condition que le maxillaire soit mis au repos et maintenu immobilisé. 2. La durée de la stomatite est d'une huitaine de jours à condition que les lésions ne deviennent chroniques. 3. L'opération commence demain matin à condition qu'il ne se produise un accident. 4. Un enfant malade veut rester dans les bras de sa mère, à condition qu'elle ne fasse pas le moindre mouvement.

VII. Dites quelles maladies de l'articulation temporo-maxillaire, excepté les précitées dans le texte, vous connaissez encore. Donnez leurs brèves caractéristiques (en 10-15 phrases).

14. Pathologie et les lésions de la muqueuse

buccale

Grammaire. Pronoms démonstratifs (suite). Participe présent et adjectif verbal. Participe présent et participe passé.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Dites laquelle des maladies de la muqueuse buccale vous considérez comme la plus dangereuse. Pourquoi? Donnez sa brève caractéristique.

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

érosif, gel, risque, tube, critique (adj), type, isolé, coton, observer, stade, méthode, élémentaire, localisé, traces, analogue, ampoule, sérosité, substance, intéresser, consistance, fissure, brèche, microbe, anamnèse, ganglion.

En présence d*'une affection de la muqueuse buccale, il convient d'examiner d'abord les lésions selon la méthode dermatologique, c'est-à- dire de se demander avant tout quelle est la lésion élémentaire. Celle-ci peut être:

- une érythème ou congestion plus ou moins étendue avec ou sans autre lésion surajoutée;

- une macule, c'est-à-dire une augmentation de rougeur localisée de la muqueuse buccale sans soulèvement de cette muqueuse;

- une papule, c'est-à-dire un soulèvement localisé de l'épithélium et de tissu conjonctif; elle guérit sans laisser de traces;

- une vésicule qui est un soulèvement localisé de l'épithélium avec contenu liquide;

- une bulbe qui est une lésion analogue à la vésicule mais plus grande;

- une pustule, c'est-à-dire une bulle remplie de pus;

- une phlyctène, c'est-à-dire une ampoule contenant une sérosité qui peut devenir purulente (phlyctène des brûlures); il s'agit d'un décollement sans déchirement de la muqueuse;

- une exulcération [εgz-] ou une ulcération qui est une perte de substance intéressant* les couches superficielles de la muqueuse;

- une gangrène, c'est-à-dire la mortification intéressant toutes les couches formant les muqueuses et s'étendant généralement aux organes voisins: muscles, os, tissus celluleux;

- un tubercule ou modification d'épaisseur et de consistance de l'épithélium qui laisse, après guérison, une cicatrice (contrairement à la papule);

- un nodule, c'est-à-dire une lésion d'infiltration située plus profondément sous l'épithélium ou le tissu conjonctif qui ne produit pas nécessairement une cicatrice;

- une fissure, qui est une brèche régulière dans les couches superficielles de la muqueuse.

En outre*, la muqueuse peut se recouvrir de divers dépôts ou exsudats; ils correspondent aux croûtes et aux squames [skwam] des affections de la peau. On peut distinguer:

a) l'exsudat pultacé qui se dépose sur* la muqueuse enflammée; c'est une couche de matière molle, inconsistante, s'enlevant facilement et composée de cellules mortes, de microbes de débris alimentaires et de résidus salivaires;

b) l'exsudat muco-membraneux qui est un dépôt filamenteux plus ou moins adhérent qui se dépose sur la muqueuse ulcérée;

c) l'exsudat diphtéroïde, d'un blanc grisâtre, qui est très adhérent à* la muqueuse.

Les lésions de la muqueuse buccale, érosives et ulcéreuses, sont habituellement très douloureuses. Certaines, comme les gingivo-stomatites à germes banals ou virales (herpès [-εs], zona) ou les aphtoses, peuvent être durables (8 à 15 jours) et assez diffuses pour interdire toute alimentation; l'utilisation des gels bεl] anesthésiques doit être évitée, en raison du* risque de fausses routes*; on doit préférer les pansements du tube digestif pour aider à passer les caps [kap]* les plus critiques et éviter l'alimentation parentérale. La douleur à type de brûlure de l'aphte isolé peut être calmée par l'application de topiques, à la fois anesthésiques et antiseptiques, appliqués à l'aide d'un coton tige. Dans les aphtoses graves, observées chez les malades atteints de SIDA*, le traitement par le thalidomide (100 mg/j) entraîne la cicatrisation en quelques jours.

Pour les lésions bulleuses et dans le lichen [liken] érosif diffus, la corticothérapie, topique ou générale, est souvent nécessaire.

Les lésions tumorales buccales sont douloureuses, souvent dès le stade visible le plus précoce, et la douleur augmente avec l'infiltration tumorale; l'otalgie est surtout caractéristique des cancers [-er] de la langue.

Notes:

en présence de - при наличии

intéressant - затрагивающий, поражающий

en outre - кроме того

se déposer sur - откладываться на...

être très adhérent à - очень плотно прилегать к...

en raison de - из-за

les fausses routes - ошибки

passer les caps - избежать ошибок

SIDA (Syndrome d'immunodépression [d'immunodéficit] acquise) - СПИД, синдром приобретенного иммунодефицита

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Pathologie et les lésions de la muqueuse buccale»:

1. Qu'est-ce qu'il convient d'examiner en présence d'une affection de la muqueuse buccale?

2. Nommez les lésions les plus fréquentes de la muqueuse buccale.

3. Quelles couches de la muqueuse buccale intéresse une exulcération?

4. Dites laquelle des affections de la muqueuse buccale laisse, après gué- rison, une cicatrice, et laquelle n'en laisse pas.

5. À quoi correspondent de divers dépôts qui recouvrent la muqueuse?

6. Quels exsudats distingue-t-on?

7. Décrivez la couche de l'exsudat pultacé qui se pose sur la muqueuse enflammée.

8. Comment sont les gingivo-stomatites et les aphtoses?

9. L'utilisation des gels anesthésiques pourquoi doit-elle être évitée?

10. Dites comment la douleur à type de brûlure de l'aphte isolé peut être calmée.

11. Décrivez les lésions tumorales buccales.

12. L'examen buccal par quoi doit-il se compléter lors de la pathologie de la muqueuse buccale?

II. Formez les noms des verbes suivants et traduisez-les:

affecter; examiner; congestionner; rougir; soulever; guérir; tracer; contenir; décoller; ulcérer; cicatriser; recouvrir; distinguer; interdire; brûler.

III. En traduisant les phrases suivantes faites attention aux pronoms démonstratifs. Nommez les noms qu'ils ont remplacés:

1. Il convient d'examiner la lésion élémentaire. Celle-ci peut être des types différents. 2. Des études ont révélé que le taux de mercure des personnes avec des amalgames en bouche était au moins deux fois plus élevé que celles qui n'avaient pas d'amalgames. 3. Malgré que le squelette de l'homme ressemble indiscutablement à celui des animaux, il présente néanmoins des caractères particuliers distincts [-kt]. 4. Les conditions de la circulation lymphatique ressemblent à celles de la circulation veineuse. 5. Dans la salle d'opération personne ne doit s'approcher de plus d'un mètre de la table d'instruments et d'opération ou passer entre celle-ci et celle-là. 6. Les os de l'enfant sont plus élastiques et moins fragiles que ceux de l'adulte.

IV. Ecrivez les formes du participe passé et du participe présent des verbes suivants et traduisez-les:

Modèle: examiner - examiné - examinant = осматривать - осмотренный - осматривающий

former; guérir; couvrir; diffuser; rougir; atteindre; décoller; remplir; produire; correspondre.

V. Traduisez les mots et les groupes de mots ci-dessous et trouvez-les dans le texte:

заболевания слизистой полости рта; не оставлять следов; жидкое содержимое везикулы; волдырь, заполненный гноем; отслоение без отрыва слизистой; соединительная ткань; струпья и корочки; остатки пищи; гингивиты и стоматиты; вирусное заболевание; буллёзные поражения; самая ранняя стадия.

VI. Soyez attentif en traduisant les formes verbales en -ant. Dites quelle est la différence entre le participe présent et l'adjectif verbal:

1. La phlyctène c'est une ampoule contenant une sérosité qui peut devenir purulente. 2. La mortification intéresse toutes les couches formant les muqueuses et s'étendant aux organes voisins. 3. L'exsudat est une couche de matière molle, inconsistante, s'enlevant facilement. 4. La carie des faces triturantes se développe au niveau des défauts de structure et des sillons de la dent. 5. Presque toutes les maladies existantes peuvent provoquer les maux de tête. 6. La carie dentaire atteint la pulpe, les tissus voisins et se communique aux dents adjacentes.

VII. Après avoir lu et traduit le texte «Pathologie et les lésions de la muqueuse buccale» dites laquelle des maladies de la muqueuse buccale vous considérez comme la plus dangereuse. Pourquoi? Donnez sa caractéristique (en 10-15 phrases).

15. TECHNIQUES D'OBTURATION

Grammaire. Constructions participâtes. Négation. Venir + infinitif.

Lisez et traduisez ce texte. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Avez-vous appris quelque chose de nouveau? Quelle nouvelle technique d'obturation pouvez-vous nommer encore?

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

technique [-k-], carie, matériel, restauration, forme, fonction, amalgame, plombage, obturation, argent, esthétique, résistance, abrasion, toxicité, remarque, structure, dose, réaction, allergique, sensibilisation, risque, eczéma, masquer, composites, usure, base, catalyseur, protection, préparation, agent, collage, moderne, manipuler, poudre, pulpe, ion [jә], céramique, compromis, restitution.

Ce sont toutes les techniques qui permettent, grâce aux divers matériaux, d'obturer les lésions dues à la carie (les restaurations) ou de redonner à la dent forme et fonction en cas de délabrement plus importants (les reconstitutions).

Toutes ces techniques se conçoivent en deux temps*: l'éviction carieuse* (le nettoyage) et la réparation (l'obturation).

Les amalgames. Souvent appelé à tort* plombage, c'est le matériau le plus classique. Proposé depuis plus d'un siècle dans la restauration des dents, l'amalgame est composé d'un alliage d'argent (50 à 70%), d'étain et de cuivre auxquels on associe du mercure. Le malaxage de ces différents composants produit une «pâte» qui, une fois mise en place, durcit. Ce matériau est certes peu esthétique, mais il associe une excellente résistance à l'abrasion, à une grande pérennité*.

Une certaine controverse s'est récemment développée à propos de son éventuelle toxicité, mise en rapport avec le mercure. Si rien de définitif n'a pu être établi, quelques remarques s'imposent. Le mercure contenu dans l'amalgame est enfermé dans sa structure. Une part infinitésimale* relarguée dans la salive* au cours de la mastication, ce sont des doses très inférieures à celles contenues dans certains aliments comme le poisson.

Comme toute substance, le mercure peut donner lieu à des réactions allergiques, et c'est au praticien de déterminer l'éventualité d'une sensibilisation (lésions inflammatoires localisées aux gencives, voire œdème [ed-] et urticaire). Selon les études ou projections faites, le risque de présenter des réactions serait compris entre 0,04 et 0,00001%.

En conséquence et à défaut de nouvelles études multicentriques venant infirmer les avantages des amalgames, les règles de prudence actuelles doivent prendre en considération les cas suivants: sujet reconnu sensible ou allergique à un des composants de l'amalgame, patient atteint d'un lichen plan, d'une glomérulonéphrite, d'un eczéma péribuccal, et la femme enceinte. A cette réserve près*, la seule bonne raison d'ôter un amalgame tient à son remplacement pour des raisons médicales.

Les composites. C'est un matériau plus récent que les amalgames, on les oppose souvent à tort. Ils sont très esthétiques et permettent des restaurations invisibles grâce à une multitude de teintes, et une gamme étendue de produits allant de l'opacité profonde (pour masquer par exemple les colorations marquées de l'émail) à la plus grande translucidité (pour réparer le bord libre d'une incisive).

Initialement utilisés pour les dents antérieures, la mise au point de composites plus résistants à l'usure a permis de les proposer pour la restauration des dents postérieures.

Les composites se présentent sous la forme de pâtes contenant des micro et macro particules allant le plus souvent de 0,005 à 30 microns constituées de quartz [kwarts], de silice* et de zirconium [-jәm] *. Présentées en deux pâtes, la base et le catalyseur, qui une fois mélangées durcissent (autopolymérisation), ou en une pâte (photopolymérisation) ils nécessitent une technique rigoureuse: protection de la pulpe par un fond de cavité, préparation de l'émail (mordançage*), mise en place d'un agent de liaison (collage) avant d'être mis en place (polymérisation).

Ils ne sont pas dénués d*'inconvénients: plus ou moins grande résistance à l'abrasion, usure, étanchéité variable, toxicité pour la pulpe dentaire voire allergicité.

Ce sont donc des produits modernes, esthétiques voire performants mais à manipuler avec précaution.

Les verres ionomères. C'est un matériau d'usage encore plus récent, ce sont en fait des ciments verres ionomérés, qui ont pour intérêt de permettre des restaurations ou des reconstitutions esthétiques «couleur dent». Ils se présentent sous la forme d'une poudre à laquelle on associe un liquide formant une pâte qui vient remplir la cavité lésionnelle. Plus ou moins translucides, existant en plusieurs teintes selon l'effet recherché, on leur reconnaît comme avantages de bonnes capacités d'adhérence à l'émail, une étanchéité, des bords fiables, une absence de toxicité pour la pulpe, une libération plus ou moins importante d'ions fluors source de prévention des caries.

Les compomères. Hybrides COMPOsite et verre ionoMÈRE, ils en allieraient les avantages.

Les céromères. Hybrides CÉRamique et polymères (OMÈRE), ils offriraient les avantages des céramiques et des composites.

En bref, face à une carie* les praticiens doivent en assurer l'élimination puis réaliser une réparation qui assure au mieux le compromis entre restitution de la fonction masticatoire, exigence esthétique et moindre innocuité pour la plus grande pérennité possible.

Actuellement deux matériaux assurent au mieux cette fonction: l'amal- game qui malgré les débats actuels reste un produit irremplaçable et les composites certes plus modernes et plus esthétiques mais non dénués d'in- convénients.

Notes:

se concevoir en deux temps - представлять собой два вида

une éviction carieuse - излечение кариеса

à tort - несправедливо

une grande pérennité - длительный срок действия

une part infinitésimale - ничтожно малая часть

relarguer dans la salive - попадать в слюну

à cette réserve près - исходя из этого

la silice - кремнезём

le zirconium - цирконий

le mordançage - травление, протрава

être dénué de qch - быть лишенным чего-либо

les verres ionomères - стеклоиономеры, стеклоиономерный цемент

face à une carie - борясь с кариесом

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Techniques d'obturation»:

1. Dites quelle est la différence entre les termes la restauration et la reconstitution de la dent.

2. Quel est le matériau le plus classique dans la restauration des dents?

3. Nommez les composants différents de l'amalgame.

4. Pourquoi utilise-t-on l'amalgame? Quels sont ses avantages?

5. De votre point de vue, l'amalgame est-il toxique? Pourquoi?

6. Le mercure peut-il donner lieu à des réactions allergiques?

7. Les règles de prudence actuelles qu'est-ce qu'elles doivent prendre en considération pour remplacer un amalgame?

8. Donnez une brève caractéristique des composites.

9. Nommez les composants différents des composites.

10. Quels sont les avantages des verres ionomères?

11. Dites, s'il vous plaît, quels deux matériaux on utilise actuellement le plus souvent.

II. Traduisez les propositions suivantes. Faites attention aux constructions participales mises en italique:

1. Deux pâtes, la base et le catalyseur, durcissent une fois mélangées. 2. Le malaxage de ces différents composants produit une «pâte» qui, une fois mise en place, durcit. 3. Une fois relarguée dans la salive, une part infinitésimale du mercure n'est pas toxique. 4. Une fois utilisé les composites le praticien doit les manipuler avec précaution. 5. Les verres ionomères se présentent sous la forme d'une poudre qui, une fois associée à un liquide, forme une pâte.

III. Soyez très attentif en formant les noms des verbes suivants:

1. mastiquer 4. marquer 7. fabriquer

2. provoquer 5. masquer 8. comliquer

3. appliquer 6. remarquer 9. publiquer

IV. En traduisant les phrases suivantes n'oubliez pas que venir + infinitif exprime la possibilité ou le commencement de l'action:

1. Une pâte formée des verres ionomères et d'un liquide vient remplir la cavité lésionnelle. 2. Des nouvelles études multicentriques viennent infirmer les avantages des amalgames. 3. Les céromères viennent offrir les avantages des céramiques et des composites. 4. La douleur de l'aphte isolé vient être calmée par l'application de topiques, à la fois anesthésiques et antiseptiques. 5. Les symptômes aigus viennent disparaître quand le maxillaire est mis au repos et maintenu immobilisé.

V. Apprenez les expressions suivantes, trouvez-les dans le texte et traduisez ces phrases:

1. la mise au point - разработка

2. la mise en place - применение, размещение

3. la mise en rapport avec - соединение с...

4. en cas de - в случае

5. à défaut de - за неимением

6. face à - по отношению к...; что касается

7. à cette réserve près - кроме этого; исключая это

8. à propos de - по поводу, по случаю

9. prendre en considération - принимать во внимание

10. grâce à - благодаря

VI. Traduisez les propositions ci-dessous. Faites attention à la deuxième négation:

1. Si rien de définitif n'a pu être établi, quelques remarques s'imposent. 2. Il ne faut jamais oublier que la guérison de la pyorrhée n'intervient pas d'un seul coup. 3. On ne donne plus de vitamines à cet enfant. 4. Une fistule alvéolaire peut s'établir à bas bruit et n'a guère tendance à la guérison spontanée. 5. Il n'y a ni troubles fonctionnels, ni troubles généraux liés au muguet. 6. Nul médecin ne doit oublier qu'il a affaire non seulement à la pathologie de tel ou tel organe, mais surtout à un être vivant. 7. Personne n'a vu ce patient sortir du cabinet dentaire.

VII. Vous avez traduit le texte «Techniques d'obturation». Parlez de la nouvelle information que vous avez appris de ce texte. De votre point de vue, quelle technique d'obturation est la plus effective? Pourquoi?

16. Relation praticien - patient

Grammaire. Bien, seul - adverbes. Bien de, avant de, à moins de +

infinitif. Degrés de comparaison des adverbes et des adjectifs.

Lisez et traduisez le texte suivant. S'il est nécessaire, consultez le dictionnaire. Rappelez-vous une des visites de vos patients. Racontez comment était la relation entre vous et votre patient.

Pour bien comprendre ce texte tâchez de donner à ces mots leurs équivalents russes. Vous pouvez les traduire sans consulter le dictionnaire:

patient, global, intérêt, confort, praticien, démarche, contrat, adapter, mutation, mode, plan, détaillé, contrôle, personnalisé, progrès, profession, instinctif, cabinet, pathologie, totalité, manifestation, séance, motivation, esthétique, concept [-εpt], baser, culturel, mentalité, information, cosmétologie, prophylaxie, réalisation, concentré.

La relation praticien/patient dépasse de nos jours la seule expertise thérapeutique, pour se concevoir* dans une approche globale qualitative*. En effet, les patients exigent plus que des soins curatifs: leur intérêt porte aussi sur les aspects [-ε] prophylactiques, esthétiques, économiques et de confort.

Face aux nouvelles exigences des patients, les praticiens se doivent d'offrir une nouvelle relation de qualité. Cette démarche doit aboutir à la définition avec chaque patient d'un contrat de soins*. Car la qualité de la relation fait partie intégrante de la qualité globale de la prestation assurée par le chirurgien dentiste au même titre que l'expertise thérapeutique. Le praticien doit donc s'adapter à une mutation profonde de sa relation avec le patient. Celuici est un consommateur averti*. Il ne subit plus, il participe. Cette évolution consumériste*, loin d'être un phénomène de mode, se conçoit sur un mode adulte, responsable.

Cette approche responsable de la relation praticien/patient s'assume de part et d'autre dans un rapport de confiance et de transparence. Elle passe par un «consentement éclairé» assis sur un plan de travail clair et bien compris et si nécessaire un dévis écrit*, détaillé et accepté sans ambiguïté*. Ce

consentement éclairé passe aussi par un contrôle et un suivi régulier*, ce que beaucoup de patients tendent encore à trop négliger.

Une relation de qualité prend aussi en compte l'environnement psychologique [- k-] et émotionnel du patient. Comment mieux s'adapter à des patients hyper anxieux, des patients souffrant d'une maladie chronique, à des patients «traumatisés par des souvenirs de soins algiques»? Tous ces patients méritent une approche personnalisée, humaniste avant d'être technique.

A ce titre, la gestion de l'anxiété et de la douleur doit être prise en charge*. En effet, malgré les progrès réalisés par la profession, la douleur est encore liée à l'environnement dentaire, d'une manière instinctive, collective ou individuelle. Cette appréhension est souvent irraisonnée et constitue un obstacle majeur à la fréquentation des cabinets dentaires. Peur et douleur sont donc des obstacles à une bonne santé bucco-dentaire.

La douleur doit désormais être prise en charge comme une pathologie dans la pathologie. Quoi qu'il en soit*, le chirurgien dentiste peut à présent prendre parfaitement en charge à son cabinet la quasi [kazi] totalité des manifestations douloureuses liées à la sphère bucco-dentaire. En effet, les techniques de soins et les thérapeutiques antalgiques ont fait d'énormes progrès. La crainte du dentiste peut donc bien souvent se résumer à une peur proche du fantasme* mais qui ne doit pas être méprisée pour autant.

Le praticien, toujours dans une approche globale, doit prendre en charge la douleur:

avant les soins: c'est le rôle des séances de motivation sur l'hygiène buccodentaire et les contrôles réguliers;

- pendant les soins: en s'aidant au mieux des produits anesthésiants de plus en plus efficaces et bien tolérés, qu'ils soient injectables ou de contact

[-akt];

- après les soins: en prescrivant des antalgiques et/ou des antiinflammatoires.

Le dentiste d'antan* fait donc place à un praticien préoccupé par une approche globale, d'autant que son patient se positionne en consommateur. Il a désormais pour but [byt] d'obtenir le consentement éclairé de son patient, base d'une relation transparente, confiante et responsable. Dans ce sens [sás], une prise en charge accrue des manifestations douloureuses ne peut que contribuer à une meilleure santé bucco-dentaire.

L'esthétique en dentisterie est un concept moderne, évoqué en tant que tel* en 1975.

Quant au sourire, c'est une préoccupation encore plus actuelle qui englobe une dimension affective, relationnelle, plus sensible mais toujours basée

sur des techniques de plus en plus performantes comme les restaurations prothétiques ou le blanchiment des dents par exemple.

L'esthétique est une notion éminemment culturelle, mais elle prend dans nos sociétés évoluées une place considérable. Elle est normative et peut se résumer en une phrase: avoir des dents blanches et bien alignées. Les praticiens ont dû s'adapter à ces exigences et passer d'une dentisterie réparatrice et fonctionnelle, éventuellement esthétique à une dentisterie restauratrice et d'emblée esthétique. L'évolution des mentalités n'est pas étrangère au rôle des médias, qui ont contribué à l'information du public sur les thechniques les plus modernes.

Les fabricants de leur côté ont bien perçu ces besoins, essayant même et parfois avec succès de les susciter, en créant des produits de «cosmétologie» bucco-dentaire directement diffusés au grand public.

On conçoit donc aisément* quel est le rôle d'un praticien moderne: il doit lutter contre la carie, effectuer des détartrages, proposer des traitements orthodontiques, motiver son patient sur la prophylaxie, mais aussi réaliser des réparations esthétiques (comme celles effectuées avec les composites), des reconstitutions cosmétiques (une couronne ou un bridge en céramique) et y associer les techniques de blanchiment; en bref, redonner à son patient un beau sourire!

Quant au blanchiment, aujourd'hui plusieurs possibilités sont offertes aux patients qui n'ont pas les «dents blanches». Dans tous les cas, ces traitements ne se conçoivent que sur gencives et dents saines. Enfin, il est raisonnable de ne pas faire de surpromesse, car le blanchiment peut donner lieu à des résultats inconstants voire insuffisants pour des patients qui en attendent trop.

Notes:

se concevoir - представлять себя

une approche globale qualitative - общий качественный подход (отношение)

un contrat de soins - контракт на оказание медицинских услуг

un consommateur averti - предупрежденный потребитель

une évolution consumériste - развитие интересов потребителя

un dévis écrit - фиксированная смета работ

sans ambiguïté - недвусмысленно

un suivi régulier - регулярное наблюдение

être pris en charge - быть принятым на свою ответственность

quoi qu'il en soit - как бы там ни было

proche du fantasme - близкий к галлюцинациям

le dentiste d'antan - дантист, работавший ранее

en tant que tel - в качестве таковой

on conçoit... aisément - легко понять

EXERCICES

I. Contrôlez votre compréhension du texte «Relation praticien - patient»:

1. Nommez les aspects sur lesquels porte l'intérêt des patients de nos jours.

2. Dites à quoi la démarche des praticiens doit aboutir face aux nouvelles exigences des patients.

3. Décrivez comment est une approche responsable de la relation prati- cien/patient.

4. Une relation de qualité que prend-elle en compte?

5. Quel rôle jouent la douleur et la peur dans la bonne santé buccodentaire?

6. Quant à la douleur, qu'est-ce que le praticien doit faire avant, pendant et après les soins?

7. L'esthétique en dentisterie en quelle date évoque-t-elle?

8. Quelle est la différence entre la dentisterie réparatrice et la dentisterie restauratrice?

9. Énumérez quelques obligations d'un praticien moderne.

10. Nommez les possibilités qui sont offertes aux patients n'ayant pas les «dents blanches».

11. En traduisant les phrases suivantes faites attention aux adverbes bien et seul:

1. La crainte du dentiste peut donc bien souvent se résumer à une peur proche du fantasme. 2. Pendant les soins le praticien utilise des produits anesthésiants de plus en plus efficaces et bien tolérés. 3. On observe que bien des enfants mais également des adultes ont tendance à oublier leur traitement dès qu'ils se sentent mieux. 4. Il existe un grand groupe d'affections qui se produisent bien plus souvent que les congestions. 5. Il s'agit bien d'un contrat de soins entre le praticien et le patient. 6. L'absorption du remède se fait tout aussi bien par la muqueuse buccale que par la muqueuse œsophagienne [ez-]. 7. Eh bien, chez certains gens ces maladies ont souvent pour les complications des gingivites. 8. Seules les règles de l'hygiène peuvent triompher des maladies dentaires. 9. Seuls des tissus gingivaux sont atteints par la gingivite. 10. Seul l'alaitement au sein assure le développement normal de l'enfant. 11. Seule la peur constitue un obstacle majeur à la fréquentation des cabinets dentaires.

III. Ecrivez le féminin des adjectifs suivants:

qualitatif nouveau profond

régulier émotionnel anxieux

majeur douloureux global

transparent actuel réparateur

restaurateur étranger public

IV. Soyez attentif en traduisant les phrases ci-dessous. Attention aux locutions prépositives avant de, loin de, à moins de + infinitif:

1. Avant de tester la vitalité pulpaire il faut contrôler radiographiquement les extrémités apicales. 2. Avant d'aller au cabinet dentaire donnez à l'enfant une demi-dose de ce médicament et l'autre demi-dose avant de l'asseoir sur le fauteuil. 3. Tous ces patients méritent une approche personnalisée, humaniste avant d'être technique. 4. Cette évolution consumériste, loin d'être un phénomène de mode, se conçoit sur un mode adulte, responsable. 5. En présence de dermatites allergiques médicamenteuses, les tests [tεst] d'appli- cations sont loin de donner toujours des résultats positifs. 6. Loin d'observer la diète prescrite, le patient mangeait des mets trop épicés. 7. Mais, à moins d'avoir les résultats, nous ne pouvons établir un diagnostic exact. 8. À moins de faire toutes les analyses, il ne pourra pas recevoir une feuille de route au sanatorium.

V. Apprenez les expressions suivantes, trouvez quelques unes dans le texte et traduisez ces phrases:

1. prendre en charge - взять на себя заботу

2. prendre en compte - принимать в расчет, учитывать

3. prendre une place - занимать место

4. prendre froid - простудиться

5. prendre remède - принимать лекарство

6. prendre la température - измерять температуру

7. prendre le lit - лечь в постель

8. prendre sur son sommeil - недосыпать, сокращать часы сна

9. prendre un rhume - схватить насморк

10. reprendre connaissance - прийти в сознание

YI. Traduisez les phrases ci-dessous en employant le superlatif et le comparatif des adjectifs et des adverbes:

1. Il faut (bien - comparatif) s'adapter à des patients hyper anxieux. 2. La prise en charge accrue des manifestations douloureuses peut contribuer

à (bon - superlatif) santé bucco-dentaire. 3. Pendant les soins ce praticien utilise (beaucoup - comparatif) de produits anesthésiants bien tolérés. 4. La suppression du tabac [taba], café et thé s'impose pendant 6 mois, c'est ( peu - superlatif). 5. Le praticien moderne doit non seulement lutter contre la carie, mais redonner aussi à son patient un sourire (beau - superlatif). 6. Quant au sourire, c'est une préoccupation (beaucoup - comparatif) actuelle, basée sur des techniques (beaucoup - superlatif) performantes. 7. L'esthétique est une notion culturelle, mais qui prend dans nos sociétés évoluées une place (considérable - superlatif).

VII. Vous avez déjà une certaine expérience du travail avec des patients. Rappelez-vous une des visites de vos patients. Racontez en 10-15 phrases comment était la relation entre vous et votre patient.

LUXDETERMINATION 2010-2013